Le printemps racheté par des qataris

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La justice valide l'achat du Printemps par le Qatar

Le Printemps restera bien aux mains du Qatar, qui multiplie les investissements dans l'Hexagone.
Le tribunal de grande instance de Paris a validé, jeudi 8 août, son rachat par des investisseurs qataris.

La vente de la chaîne de grands magasins, dont le plus grand trône sur le boulevard Haussmann à Paris, avait été annoncée en avril dernier.

Mais les syndicats d'employés du Printemps, estimant que ce projet entraînerait au moins 226 suppressions d'emploi sur 3 400 salariés, avaient décidé d'intenter une action en justice pour demander la reprise de la procédure de cession, fin avril. Ils dénonçaient son opacité notamment sur l'identité de l'acheteur, le montage financier et le montant de divers commissionnements.

Entre-temps, la vente du groupe Printemps à une société d'investissement luxembourgeoise détenue par des intérêts privés du Qatar avait été finalisée le 31 juillet.

La justice a validé cette vente jeudi en tranchant en défaveur des syndicats. « Je suis déçu, la reprise de la procédure aurait permis de lever un certain nombre de doutes », a réagi Bernard Demarcq, porte-parole de l'intersyndicale.

« La direction du Printemps peut donc désormais consacrer toute l'énergie nécessaire à la réalisation de son plan de croissance et de développement, avec le soutien de son nouvel actionnaire, la société Divine Investments SA », a réagi de son côté le groupe, qui dispose de 16 magasins avec un chiffre d'affaires s'élevaient à près de 1,5 milliard d'euros en 2012.

Le plan stratégique à moyen terme prévoit de faire passer les ventes à deux milliards d'euros d'ici 2017.

Le groupe n'en a pas fini avec la justice car, parallèlement à la procédure devant le TGI, le parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire fin juin sur la cession du groupe après une plainte des élus du personnel concernant des montages financiers jugés « très opaques » par les syndicats. Cette enquête pourrait aboutir à classer la plainte sans suite ou, au contraire, ouvrir une information judiciaire et désigner un juge d'instruction.
 
Rappel

Le Qatar s’empare du Printemps
La Rédaction | Mercredi 24 Avril 2013

Le Qatar poursuit ses investissements en France. Dernièrement, le petit mais riche Etat du Golfe s'est offert la chaîne de grands magasins Le Printemps dont l’une d’entre elle trône sur le boulevard Haussmann. D’ici l’été, la célèbre enseigne devrait effectivement être aux mains du Qatar à la suite d’accords conclus début avril.

Les deux actionnaires actuels sont le fonds Rreef (70 %), filiale immobilière de la Deutsche Bank, et le groupe de l'homme d'affaires italien Maurizio Borletti (30 %). C’est la société de ce dernier, Borletti Group, qui va racheter les parts de Rreef grâce aux fonds des Qataris, qui vont prendre le contrôle de Borletti Group en mettant sur la table la somme de 1,6 milliard d'euros.

Au départ, il était pourtant prévu que le groupe Borletti reste propriétaire du groupe de grands magasins mais « face au souhait de désengagement de Rreef, le groupe Borletti a décidé de s'appuyer sur des investisseurs de long terme », à savoir la société luxembourgeoise Disa, « fonds d'investissement regroupant des investisseurs qataris », indique des documents sur cet accord reçu par l'AFP.

Les « investisseurs ont manifesté leur intérêt pour le rachat de cette participation tout en souhaitant également acquérir l'intégralité du capital de Borletti Group. C'est dans ce cadre que les actionnaires de Borletti Group ont également choisi de céder la totalité de leur participation dans Borletti Group à Disa », est-il ajouté.

Reste que M. Borletti sera chargé de fournir aux nouveaux propriétaires « des conseils de nature stratégique et opérationnelle » pour « au moins sept ans ». Et l'équipe dirigeante actuelle devrait rester en place. En contrepartie de ces conseils, le groupe Borletti pourrait obtenir des Qataris « au moins 500 millions d'euros sur cinq ans », selon Médiapart.

« Nous poursuivrons les quatre projets d'ouverture de magasins prévus », assure par ailleurs la direction. Le plan stratégique à cinq ans prévoit de faire passer les ventes de 1,5 à 2 milliards d'euros entre 2012 et 2017, de doper les marges et d'investir 270 millions d'euros dans Le Printemps.
 
La justice valide l'achat du Printemps par le Qatar

Le Printemps restera bien aux mains du Qatar, qui multiplie les investissements dans l'Hexagone.
Le tribunal de grande instance de Paris a validé, jeudi 8 août, son rachat par des investisseurs qataris.

La vente de la chaîne de grands magasins, dont le plus grand trône sur le boulevard Haussmann à Paris, avait été annoncée en avril dernier.

Mais les syndicats d'employés du Printemps, estimant que ce projet entraînerait au moins 226 suppressions d'emploi sur 3 400 salariés, avaient décidé d'intenter une action en justice pour demander la reprise de la procédure de cession, fin avril. Ils dénonçaient son opacité notamment sur l'identité de l'acheteur, le montage financier et le montant de divers commissionnements.

Entre-temps, la vente du groupe Printemps à une société d'investissement luxembourgeoise détenue par des intérêts privés du Qatar avait été finalisée le 31 juillet.

La justice a validé cette vente jeudi en tranchant en défaveur des syndicats. « Je suis déçu, la reprise de la procédure aurait permis de lever un certain nombre de doutes », a réagi Bernard Demarcq, porte-parole de l'intersyndicale.

« La direction du Printemps peut donc désormais consacrer toute l'énergie nécessaire à la réalisation de son plan de croissance et de développement, avec le soutien de son nouvel actionnaire, la société Divine Investments SA », a réagi de son côté le groupe, qui dispose de 16 magasins avec un chiffre d'affaires s'élevaient à près de 1,5 milliard d'euros en 2012.

Le plan stratégique à moyen terme prévoit de faire passer les ventes à deux milliards d'euros d'ici 2017.

Le groupe n'en a pas fini avec la justice car, parallèlement à la procédure devant le TGI, le parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire fin juin sur la cession du groupe après une plainte des élus du personnel concernant des montages financiers jugés « très opaques » par les syndicats. Cette enquête pourrait aboutir à classer la plainte sans suite ou, au contraire, ouvrir une information judiciaire et désigner un juge d'instruction.

Voila le vrai intégrisme que les lois anti-voile n'arrêterons pas...
 
Tant qu'ils ne rachètent pas les vignobles je m'en fous:D. Plus sérieusement on tenait à peu près le même genre de discours quand c'était le japon qui rachetait soi disant tout le patrimoine culturel français avant leur grave crise économique des années 90.
 
Tant qu'ils ne rachètent pas les vignobles je m'en fous:D. Plus sérieusement on tenait à peu près le même genre de discours quand c'était le japon qui rachetait soi disant tout le patrimoine culturel français avant leur grave crise économique des années 90.
Bah oui...c'est d'une grande banalité depuis des lustres mais la presse aime pleurer sur le thème "encore un fleuron français qui tombe dans l'escarcelle des groupes étrangers"...
Bof...
 
Tant qu'ils ne rachètent pas les vignobles je m'en fous:D. Plus sérieusement on tenait à peu près le même genre de discours quand c'était le japon qui rachetait soi disant tout le patrimoine culturel français avant leur grave crise économique des années 90.

eh si justement
et le fisc est en train d'y mettre son nez pour BLANCHIMENT D ARGENT
je n'ai pas gardé le lien, dommage
"20 minutes ou capital.fr"............................

mam
 
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