Le prix de l'essence pourrait il augmenter de nouveau à partir du 5 Décembre?

Plafonnement du prix du pétrole: Moscou "ne se tirera pas une balle dans le pied"​

Alors que les Occidentaux songent à plafonner le prix du pétrole russe, Moscou maintient qu’il n’en fournira plus aux pays qui choisiront cette voie. Certains aménagements peuvent cependant être envisagés.
Si la question du plafonnement des prix du pétrole russe continue de diviser les Occidentaux, Moscou anticipe pour sa part la manœuvre. La position du Kremlin reste pour l’heure inchangée, à savoir ne plus fournir d’or noir aux pays qui exigeront une limite. Mais des "nuances" pourraient cependant être apportées, a déclaré ce dimanche 27 novembre le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov.

"Nous restons sur la déclaration de Vladimir Poutine, selon laquelle nous n'échangerons pas de pétrole et de produits pétroliers avec ces pays […]. C’est la ligne principale annoncé par le Président, mais dans tous les cas, notre pays ne se tirera pas une balle dans le pied. Nous avons déjà appris à être raisonnables et guidés uniquement par nos propres intérêts", a expliqué le responsable.
Lorsque l’idée de plafonner le pétrole russe avait surgi, en juin dernier, le Kremlin avait déjà averti qu’il ne vendrait plus. La Banque centrale de Russie a également mis en garde contre une hausse générale des cours de l’or noir, si la mesure venait à entrer en vigueur.

L’Europe comme toujours divisée​

L’idée d’un plafonnement, désiré en premier lieu par Washington, met l’Europe en mauvaise posture. L’UE a en effet décrété un embargo sur le pétrole russe, qui doit entrer en vigueur le 5 décembre. Entre embargo et plafonnement, Bruxelles semble ne plus savoir sur quel pied danser.

"On est passé d'un embargo qui allait toucher tout le pétrole russe à une situation qui va permettre à l'essentiel des volumes de rester sur le marché", explique John Kilduff, d'Again Capital.
Par ailleurs, les Européens sont divisés sur la fourchette d’un éventuel plafonnement de prix. Le G7 envisage une fourchette entre de 65 à 70 dollars le baril, que la Pologne et les pays baltes trouvent trop basse, rapporte Reuters. Alors que les puissances méditerranéennes comme la Grèce ou Chypre redoutent un plafond trop réduit, qui porterait un coup à l’activité de leur flotte de tankers.
Le G7 s’était déjà mis d’accord sur un plafonnement du pétrole russe début septembre. Mais les négociations patinent depuis. Un responsable du Trésor américain a promis une annonce dans les prochains jours.
 
Le bouffons oxydés viennent encore de frapper, la Russie ne vendra pas son pétrole aux pays qui veulent plafonner le prix du baril, elle le vendra ailleurs, on a la preuve que les sanctions ne fonctionnent pas, mais les dirigeants européens continuent leur suicide pour plaire a l’Empire.
A ce niveau de stupidité, cela devient du grand art.

Les « ânes », ce sont les peuples européens qui, UNE FOIS DE PLUS, vont dire « AMEN » aux TYRANS qui les ECRASENT et accuser « le méchant Poutine » et « la méchante Russie » d’être RESPONSABLES du DESASTRE économique qui se profile pour l’Europe !!!

Je dédie la vidéo suivante (à écouter avec le son !) aux responsables occidentaux, ils se reconnaitront sans difficulté !
Regarde la pièce jointe ane.mp4
 
L'Occident échouerait en limitant les prix du pétrole russe, avance un analyste auprès de The Hill. Cette restriction risque de provoquer une nouvelle flambée sur le marché pétrolier, alors que le prix fixé n’est pas si bas pour impacter l’économie russe, selon lui. En plus, Moscou promet même de cesser le commerce avec les pays concernés.
La décision occidentale de plafonner les prix de l’or noir russe présente tous les indices d’une défaite totale à venir au lieu d’être "une solution élégante", selon The Hill.

"Le marché mondial du pétrole dispose de très peu de barils à revendre. Avec l'embargo actuel des États-Unis sur le brut russe, lorsque l'embargo sur le pétrole de l'Union européenne entrera pleinement en vigueur le 5 décembre, les décideurs craignent que cette décision ne restreigne l'approvisionnement mondial en pétrole et ne pousse les prix à la hausse", note l’analyste.
Puis, la faille réside dans le niveau du prix établi, 60 dollars, poursuit le spécialiste. Selon lui, le niveau n’est pas assez bas pour provoquer de gros soucis économiques en Russie, le coût de production d’un baril de brut russe se situant entre 20 et 40 dollars.
En troisième lieu, ce schéma prévoit la participation de la Russie aux échanges commerciaux. Mais si Moscou refuse de se conformer à l’arrangement, cela pourrait changer la donne. En effet, Vladimir Poutine et des hauts responsables russes ont promis, à plusieurs reprises, de ne pas vendre du pétrole aux pays qui approuveraient ce plafonnement. Moscou entend exporter du brut aux prix du marché.
La restriction visant l’or noir russe a été adoptée ce 2 décembre par les 27 pays de l’UE après de longs mois de discussions. Elle doit entrer en vigueur ce 5 décembre, en plus de l’embargo européen sur l’importation du pétrole russe par voie maritime. La même décision a été prononcée par le groupe G7 et l’Australie.

Un précédent historique​

Il existe un mauvais exemple de tentatives de limiter le libre échange du pétrole, note The Hill. C’est le programme Pétrole contre nourriture, imposé par l’Onu à l’Irak dans les années 1990.
Son déploiement a favorisé l’apparition d’un clientélisme corrompu pour des barils de brut irakiens dont le prix était artificiellement maintenu à des niveaux peu élevés, conclut-il.
 
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