Le problème ce n'est pas l'article 475

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petitbijou

Casablanca d'antan
VIB
Quelle appréciation faites-vous du suicide de la jeune Amina El Filali ?
Cela incarne le dysfonctionnement de cette société qui est de plus en plus violente par le manque de repères et de normes égalitaires, de par l’absence d’un projet collectif et mobilisateur qui permet le sacrifice et consolide le vivre-ensemble. Le suicide est devenu un moyen de dénonciation extrême qui prouve que, devant le désarroi, les populations se détachent même des préceptes religieux qui condamnent ce type d’action, alors qu’on véhicule, sans données scientifiques, que la société marocaine serait profondément conservatrice. Amina El Filali, cette jeune anonyme représente, sans le vouloir, les dizaines de milliers de femmes et filles, et mêmes des jeunes garçons, violés au Maroc, à la sortie de l’école, de l’usine, à la maison, par les ascendants et les époux, en prison, dans une omerta totale, protégée par le droit et le fonctionnement institutionnel qui restent assez méprisants à l’égard du genre féminin.

Omar-Benjoulloun Au moment des faits, Amina Filali avait 15 ans, est-ce que cela a une importance dans l’approche et la gestion judiciaire et pénale de l’affaire?
Absolument. L’article 475 permet à celui qui manipule, influence, entraîne, sans violence, une personne mineure, de se marier avec sa victime si elle est «pubère», sauf si un ayant qualité dénonce ce mariage. Aussi, l’article 486 qui condamne le viol, fait du statut de «mineur» une circonstance aggravante.

http://www.lesoir-echos.com/le-probleme-nest-pas-larticle-475/presse-maroc/48574/
 
Ceux qui défendent le maintien de cet article 475 sont les mêmes que ceux qui souhaitent le viol de l'innocence des mineures.
 
Quelle appréciation faites-vous du suicide de la jeune Amina El Filali ?
Cela incarne le dysfonctionnement de cette société qui est de plus en plus violente par le manque de repères et de normes égalitaires, de par l’absence d’un projet collectif et mobilisateur qui permet le sacrifice et consolide le vivre-ensemble.

Bon ça je ne suis pas d'accord, les relations socials "dans le passé" étaient beaucoup plus violente qu'aujourd"hui, c'était très loin d'être le pays des bisounours, et c'était considéré comme "normal".

C'est de nos jours que la société s'est appaisée et qu'on parle de la violence physique, moral, social comme d'une chose anormal qu'il faut combattre..
 
C'est de nos jours que la société s'est appaisée et qu'on parle de la violence physique, moral, social comme d'une chose anormal qu'il faut combattre..

Je te like car mon bouton ou touche like de mon espace personnel sur bladi est en panne. J'attends qu'on me la répare. A l'occasion je prie toutes celles et tout ceux que j'aurais pu liker de bien vouloir m'en excusez.
 
Bon ça je ne suis pas d'accord, les relations socials "dans le passé" étaient beaucoup plus violente qu'aujourd"hui, c'était très loin d'être le pays des bisounours, et c'était considéré comme "normal".

C'est de nos jours que la société s'est appaisée et qu'on parle de la violence physique, moral, social comme d'une chose anormal qu'il faut combattre..
les mentalités restent toutefois trop hypocrites
 
Quelle appréciation faites-vous du suicide de la jeune Amina El Filali ?
Cela incarne le dysfonctionnement de cette société qui est de plus en plus violente par le manque de repères et de normes égalitaires, de par l’absence d’un projet collectif et mobilisateur qui permet le sacrifice et consolide le vivre-ensemble. Le suicide est devenu un moyen de dénonciation extrême qui prouve que, devant le désarroi, les populations se détachent même des préceptes religieux qui condamnent ce type d’action, alors qu’on véhicule, sans données scientifiques, que la société marocaine serait profondément conservatrice. Amina El Filali, cette jeune anonyme représente, sans le vouloir, les dizaines de milliers de femmes et filles, et mêmes des jeunes garçons, violés au Maroc, à la sortie de l’école, de l’usine, à la maison, par les ascendants et les époux, en prison, dans une omerta totale, protégée par le droit et le fonctionnement institutionnel qui restent assez méprisants à l’égard du genre féminin.

Omar-Benjoulloun Au moment des faits, Amina Filali avait 15 ans, est-ce que cela a une importance dans l’approche et la gestion judiciaire et pénale de l’affaire?
Absolument. L’article 475 permet à celui qui manipule, influence, entraîne, sans violence, une personne mineure, de se marier avec sa victime si elle est «pubère», sauf si un ayant qualité dénonce ce mariage. Aussi, l’article 486 qui condamne le viol, fait du statut de «mineur» une circonstance aggravante.

http://www.lesoir-echos.com/le-probleme-nest-pas-larticle-475/presse-maroc/48574/
Amina Filali s'est suicidée parce que sa mère l'a forcée à se marier et à habiter chez des beaux parents qui considèrent leur fils comme une victime. Ca devait être invivable pour elle.
N’empêche cette loi est insuffisante pour traiter du viol. D'ailleurs sans violence ce n'est pas un viol et selon le juge qui a décidé du mariage Amina a nié le fait que c'était un viol. C'est sa mère qui a porté plainte pour forcer son petit ami à l'épouser. Et oui c'est son petit ami du témoignage de tous dont la sœur d'Amina qui a dit qu'elle avait une relation amoureuse avec le jeune homme.
En tout cas la loi marocaine concernant le viol reste très incomplète, elle ne tient par exemple pas compte du viol conjugal qui n'est pas considéré comme viol.
 
salam

c'est quoi le problème?

Musulmanement aucun = فَانْكِحُوا مَا طَابَ لَكُمْ مِنَ النِّسَاءِ



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Musulmanement aucun = فَانْكِحُوا مَا طَابَ لَكُمْ مِنَ النِّسَاءِ



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salam

je comprend pas ?
 
Bon ça je ne suis pas d'accord, les relations socials "dans le passé" étaient beaucoup plus violente qu'aujourd"hui, c'était très loin d'être le pays des bisounours, et c'était considéré comme "normal".

C'est de nos jours que la société s'est appaisée et qu'on parle de la violence physique, moral, social comme d'une chose anormal qu'il faut combattre..

il y a beaucoup de violence encore dans nos sociétés
mùais notre sens éthique devient de plus en plus sensible et nous voyons mieux les choses qui étaient cachées par d'autres priorités autrefois

cela existe depuis toujours ce progrès, il passe par les intellectuel et finit par toucher tout le monde , en philosophie on appelle cela le zeitgeist (l'esprit du temps) mais un principe moderne d'évolution du zeitgeist est appelé le "même" (principe mémétique)

pour qui cela intéresse :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Mémétique
 
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