GioEgyptio
2009 insh'allah
Un article interessant à lire...
En résumé, il y a de forte chance que le prochain 11 septembre se fera par une attaque informatique estime plusieurs experts! Les couts d'une telle attaque pourraient être pires que les couts engendrés par les attaques du 11 septembre 2001!
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Un scénario catastrophe digne du 11 septembre grâce à lInternet?
Le prochain 11 septembre sera-t-il de nature informatique comme la laissé croire le pirate repenti Michael Calce, alias Mafiaboy, lors de l'émission Tout le monde en parle le 26 octobre?
S'il n'identifie pas clairement les menaces qui pèsent sur nos têtes, il croit qu'une attaque via Internet pourrait faire des dommages colossaux. «J'ai réussi tout seul à causer 1,7 G$ de dégâts en attaquant des sites comme Yahoo, alors imaginez, par exemple, ce qu'un groupe de plusieurs dizaines de personnes bien coordonnées serait capable de faire», lance Michael Calce.
Selon lui, certains terroristes pourraient avoir intérêt à délaisser l'usage des explosifs traditionnels et recruter des génies de l'informatique au sein des universités pour orchestrer des attaques via le Web.
Scénario catastrophe
Pour sa part, Benito Tomellio, un spécialiste du cyberterrorisme à l'Université de Milan, n'exclut pas à priori un évènement catastrophe, bien qu'il estime les probabilités d'un attentat cybernétique plus faibles que celles d'une attaque classique.
«Prenez une organisation bien structurée avec de bonnes capacités informatiques et qui fonctionne au quart de tour. Elle pénètre, par exemple, dans les systèmes de contrôle de la santé et change les groupes sanguins dans les dossiers médicaux. Ensuite, vous lancez différents virus qui vont se déclencher le jour d'un attentat classique afin de paralyser les systèmes informatiques», raconte-t-il.
Et le jour J, c'est la cohue, comme lors du 11 septembre 2001. Les blessés se ruent dans les hôpitaux pour se faire soigner. Puis, les gens se mettent à mourir pour des raisons inexpliquées. Ce nest que plusieurs jours après que lon découvre lintrusion dans les bases de données médicales.
Attaques contre des infrastructures
À côté de ce scénario apocalyptique, il est possible d'imaginer des attaques à l'aide d'infrastructures névralgiques différentes comme des centrales de raffinage, des centrales nucléaires, des réseaux électriques, le contrôle aérien ou la gestion des ports.
En effet, celles-ci sont de plus en plus contrôlées informatiquement par des systèmes appelés SCADA ( Supervisory Control and Data Acquisition), explique José Fernandez, un spécialiste de la sécurité informatique à l'Université de Rome.
«Aujourd'hui 90% de ses infrastructures névralgiques parlent SCADA, une technologie associée à l'utilisation d'internet», poursuit-il. Des pirates informatiques aguerris pourraient donc techniquement trouver les failles pour en prendre le contrôle.
Sans parler de la possibilité de mettre à terre l'Internet à l'échelle du globe, un scénario, là encore, a ne pas écarter, selon plusieurs spécialistes.
Al-Qaida
Auteur des attentats du 11 septembre, Al-Qaida serait-il le groupe susceptible de faire trembler à nouveau la planète via une cyberattaque. Peu probable, juge monsieur Fernandez.
Al-Qaida en a certainement la possibilité, mais n'a pas intérêt à le faire. En effet, Internet est vital pour ces mouvements terroristes. Il leur permet de se financer, de recruter de nouveaux adeptes, de faire de la propagande et de diriger leurs troupes. Pourquoi alors mordre la main de celui qui te nourrit?
Pour Benito Tomellio et José Fernandez, de façon plus réaliste, il faut s'attendre à une multiplication des cyberattaques notamment contre des sites gouvernementaux comme en ont été victimes la Géorgie, cet été, et l'Estonie en 2007.
Russie
Au-delà du conflit militaire qui mettait aux prises Russes et Géorgiens, ces derniers ont accusé Moscou de se livrer à des attaques de déni de service, la même technique utilisée il y a quelques années par Mafiaboy contre plusieurs sites américains. Il s'agit d'inonder un site de requêtes jusqu'à saturation du site.
«La radio et la télévision avaient déjà été neutralisées. Quand l'Internet a été visé, c'était la panique parmi la population. Le gouvernement géorgien a alors perdu tous moyens de communication avec ses citoyens », explique José Fernandez.
Même si de forts soupçons pèsent sur les autorités russes, leur implication dans ces cyberattaques na jamais été formellement prouvée.
Internet devient donc un allié de choix dans la déstabilisation de certains États.
Flavio Catelli
source: Il Mundo
En résumé, il y a de forte chance que le prochain 11 septembre se fera par une attaque informatique estime plusieurs experts! Les couts d'une telle attaque pourraient être pires que les couts engendrés par les attaques du 11 septembre 2001!
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Un scénario catastrophe digne du 11 septembre grâce à lInternet?
Le prochain 11 septembre sera-t-il de nature informatique comme la laissé croire le pirate repenti Michael Calce, alias Mafiaboy, lors de l'émission Tout le monde en parle le 26 octobre?
S'il n'identifie pas clairement les menaces qui pèsent sur nos têtes, il croit qu'une attaque via Internet pourrait faire des dommages colossaux. «J'ai réussi tout seul à causer 1,7 G$ de dégâts en attaquant des sites comme Yahoo, alors imaginez, par exemple, ce qu'un groupe de plusieurs dizaines de personnes bien coordonnées serait capable de faire», lance Michael Calce.
Selon lui, certains terroristes pourraient avoir intérêt à délaisser l'usage des explosifs traditionnels et recruter des génies de l'informatique au sein des universités pour orchestrer des attaques via le Web.
Scénario catastrophe
Pour sa part, Benito Tomellio, un spécialiste du cyberterrorisme à l'Université de Milan, n'exclut pas à priori un évènement catastrophe, bien qu'il estime les probabilités d'un attentat cybernétique plus faibles que celles d'une attaque classique.
«Prenez une organisation bien structurée avec de bonnes capacités informatiques et qui fonctionne au quart de tour. Elle pénètre, par exemple, dans les systèmes de contrôle de la santé et change les groupes sanguins dans les dossiers médicaux. Ensuite, vous lancez différents virus qui vont se déclencher le jour d'un attentat classique afin de paralyser les systèmes informatiques», raconte-t-il.
Et le jour J, c'est la cohue, comme lors du 11 septembre 2001. Les blessés se ruent dans les hôpitaux pour se faire soigner. Puis, les gens se mettent à mourir pour des raisons inexpliquées. Ce nest que plusieurs jours après que lon découvre lintrusion dans les bases de données médicales.
Attaques contre des infrastructures
À côté de ce scénario apocalyptique, il est possible d'imaginer des attaques à l'aide d'infrastructures névralgiques différentes comme des centrales de raffinage, des centrales nucléaires, des réseaux électriques, le contrôle aérien ou la gestion des ports.
En effet, celles-ci sont de plus en plus contrôlées informatiquement par des systèmes appelés SCADA ( Supervisory Control and Data Acquisition), explique José Fernandez, un spécialiste de la sécurité informatique à l'Université de Rome.
«Aujourd'hui 90% de ses infrastructures névralgiques parlent SCADA, une technologie associée à l'utilisation d'internet», poursuit-il. Des pirates informatiques aguerris pourraient donc techniquement trouver les failles pour en prendre le contrôle.
Sans parler de la possibilité de mettre à terre l'Internet à l'échelle du globe, un scénario, là encore, a ne pas écarter, selon plusieurs spécialistes.
Al-Qaida
Auteur des attentats du 11 septembre, Al-Qaida serait-il le groupe susceptible de faire trembler à nouveau la planète via une cyberattaque. Peu probable, juge monsieur Fernandez.
Al-Qaida en a certainement la possibilité, mais n'a pas intérêt à le faire. En effet, Internet est vital pour ces mouvements terroristes. Il leur permet de se financer, de recruter de nouveaux adeptes, de faire de la propagande et de diriger leurs troupes. Pourquoi alors mordre la main de celui qui te nourrit?
Pour Benito Tomellio et José Fernandez, de façon plus réaliste, il faut s'attendre à une multiplication des cyberattaques notamment contre des sites gouvernementaux comme en ont été victimes la Géorgie, cet été, et l'Estonie en 2007.
Russie
Au-delà du conflit militaire qui mettait aux prises Russes et Géorgiens, ces derniers ont accusé Moscou de se livrer à des attaques de déni de service, la même technique utilisée il y a quelques années par Mafiaboy contre plusieurs sites américains. Il s'agit d'inonder un site de requêtes jusqu'à saturation du site.
«La radio et la télévision avaient déjà été neutralisées. Quand l'Internet a été visé, c'était la panique parmi la population. Le gouvernement géorgien a alors perdu tous moyens de communication avec ses citoyens », explique José Fernandez.
Même si de forts soupçons pèsent sur les autorités russes, leur implication dans ces cyberattaques na jamais été formellement prouvée.
Internet devient donc un allié de choix dans la déstabilisation de certains États.
Flavio Catelli
source: Il Mundo