Le Projet de George Mitchell :
« Un plan de paix » ou bien la préparation de guerres arabes ?
Avec le retour prochain de George Mitchell au Moyen Orient, on a recommencé à parler du « plan de paix » quil présenta, à la fin du mois de juillet, sur les bases du discours de son président, Barak Obama, au Caire. Et les déclarations se sont multipliées de la part des Israéliens et des Arabes, à commencer par Benjamin Netanyahu et son ministre de la guerre Ehud Barak, mais aussi Amro Moussa, secrétaire général de la Ligue arabe, et Khaled Mechaal, chef politique du Hamas.
Ainsi, Netanyahu, qui avait commencé, dimanche passé, ses discours presque quotidiens par une décision ambiguë selon laquelle il gèlerait la construction des colonies en Cisjordanie, sest vite rétracté en spécifiant quil poursuivrait ses exactions à Jérusalem (Al Qods), tandis que son gouvernement prenait la décision de donner le feu vert à la construction dune colonie au Nord du Jourdain, selon une décision, dite stratégique, déjà prise par lex ministre de guerre Amir Perets.
Quant aux Arabes, et aux Palestiniens en particulier, ils sont divisés sur eux-mêmes, mme dhabitude, entre ceux qui, comme Khaled Mechaal, pensent que la « normalisation des relations avec Israël doit se faire après quil ait accepté de mettre un terme définitif à la construction des colonies » et ceux qui, comme Amro Moussa, trouvent que la normalisation doit se faire, mais ne doit pas être « gratuite ».
Cependant les deux tendances ne disent mot sur le droit au retour de tout le peuple palestinien et oublient de parler de la nécessité dune position unique et ferme en ce qui concerne lEtat palestinien et lavenir dAl Qods que Barak Obama voudrait transformer en ville ouverte.
http://www.aloufok.net/spip.php?article877
« Un plan de paix » ou bien la préparation de guerres arabes ?
Avec le retour prochain de George Mitchell au Moyen Orient, on a recommencé à parler du « plan de paix » quil présenta, à la fin du mois de juillet, sur les bases du discours de son président, Barak Obama, au Caire. Et les déclarations se sont multipliées de la part des Israéliens et des Arabes, à commencer par Benjamin Netanyahu et son ministre de la guerre Ehud Barak, mais aussi Amro Moussa, secrétaire général de la Ligue arabe, et Khaled Mechaal, chef politique du Hamas.
Ainsi, Netanyahu, qui avait commencé, dimanche passé, ses discours presque quotidiens par une décision ambiguë selon laquelle il gèlerait la construction des colonies en Cisjordanie, sest vite rétracté en spécifiant quil poursuivrait ses exactions à Jérusalem (Al Qods), tandis que son gouvernement prenait la décision de donner le feu vert à la construction dune colonie au Nord du Jourdain, selon une décision, dite stratégique, déjà prise par lex ministre de guerre Amir Perets.
Quant aux Arabes, et aux Palestiniens en particulier, ils sont divisés sur eux-mêmes, mme dhabitude, entre ceux qui, comme Khaled Mechaal, pensent que la « normalisation des relations avec Israël doit se faire après quil ait accepté de mettre un terme définitif à la construction des colonies » et ceux qui, comme Amro Moussa, trouvent que la normalisation doit se faire, mais ne doit pas être « gratuite ».
Cependant les deux tendances ne disent mot sur le droit au retour de tout le peuple palestinien et oublient de parler de la nécessité dune position unique et ferme en ce qui concerne lEtat palestinien et lavenir dAl Qods que Barak Obama voudrait transformer en ville ouverte.
http://www.aloufok.net/spip.php?article877