Le proprietaire d'un vehicule mal entretenu

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la rose et le réséda
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COUR de cassation :

Le propriétaire d'un véhicule mal entretenu participe à la réalisation du dommage causé par l'accident
Commentaire de jurisprudence
Décision de la Cour de cassation, Chambre civile, rendue le 12/05/2011, rejet.


En l'espèce, alors qu'il circulait sur une autoroute de nuit et par temps de pluie, un conducteur a perdu le contrôle de son véhicule qui, après avoir effectué plusieurs tonneaux, s'est immobilisé et a été percuté quelques secondes plus tard par un second véhicule, lequel a été à son tour heurté par un troisième véhicule.
Prétendant avoir perdu la qualité de conducteur, le conducteur du véhicule responsable du carambolage a fait assigner le propriétaire du second véhicule et son assureur, ainsi que la caisse primaire d'assurance maladie pour obtenir la réparation intégrale de son préjudice en qualité de piéton.

Après avoir rappelé que "la qualité de conducteur ou de piéton de la victime ne peut changer au cours de l'accident reconnu comme un accident unique et indivisible", la Cour de cassation confirme la décision des juges du fond qui avaient rejeté la demande.
En l'espèce, le plaignant avait perdu le contrôle de son véhicule sur l'autoroute, véhicule à l'origine de collisions successives entre plusieurs véhicules impliqués, le tout dans un laps de temps très bref. Pour la Cour de cassation, cet enchaînement constitue bien un seul et même accident de la circulation et non plusieurs accidents indépendants les uns des autres.

Par ailleurs, pour exclure toute indemnisation de la victime, la Cour de cassation confirme que le conducteur avait commis une faute, exclusive de tout droit à indemnisation, en perdant le contrôle de son véhicule alors qu'il circulait avec des pneus usagés (les témoins d'usure étaient apparent) et à une vitesse non adaptée aux conditions de circulation.

Dans cette affaire, il s'est avéré qu'au moment de l'accident : il faisait nuit, la route était mouillée, et que l'accident s'est produit dans une petite ligne droite après une courbe, alors que les pneumatiques arrières du véhicule de la victime présentaient un taux d'usure important et qu'enfin la vitesse était supérieure à celle autorisée sur autoroute par temps de pluie.

En conséquence, le conducteur qui circule avec un véhicule mal entretenu et à une vitesse supérieure à celle autorisée participe à la réalisation de son dommage, de part sa négligence, ce qui le prive de toute indemnisation.

Rédigé par la Rédaction de Net-iris et publié le vendredi 3 juin 2011


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Les avertisseurs de contrôle policier interdits d’App Store

Apple a révisé les conditions de distribution des applications sur sa boutique. Il bannit celles qui indiquent la localisation des contrôles d'alcoolémie de la police.



Stéphane Long

01net

le 09/06/11 à 19h24





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En France, les avertisseurs de radars sont sur la sellette. Aux Etats-Unis, ce sont les applications indiquant la position des contrôles d'alcoolémie de la police qui sont dans le collimateur. Apple a pris la décision de les chasser de son App Store. La mesure figure dans les nouvelles conditions d’utilisation adressées aux développeurs sur iOS : « les applications contenant les points de contrôle DUI [Driving under the influence, NDLR] qui ne sont pas publiées par les forces de l’ordre ou qui encouragent et facilitent la conduite en état d’ivresse seront rejetées. »




L'application Buzzed est encore sur l'App Store.



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Au mois de mars 2011, plusieurs sénateurs américains avaient demandé à Apple de supprimer ces applications. Dans une lettre que s’est procurée Cnet.com, ils estimaient que ces outils logiciels étaient néfastes pour la sécurité routière et permettaient aux conducteurs en état d’ivresse d’échapper aux contrôles d’alcoolémie, faisant courir un « risque à des familles et à des enfants innocents ».

Les sénateurs citaient notamment l’existence d’une application permettant d’accéder à une base de données recensant les contrôles de police, mise à jour en temps réel. Une autre application reposant sur une communauté de 10 millions d’utilisateurs leur permet de se tenir informés en temps réel de la localisation des points de contrôle. Selon Cnet.com, ce message avait également été adressé à Google et à RIM qui proposent des plates-formes de téléchargement pour leurs terminaux mobiles.

A ce stade, la décision d’Apple de bannir les applications litigieuses n’a pas été entièrement appliquée. Une petite recherche sur l’App Store permet de le vérifier : l’application Buzzed, qui permet de localiser les checkpoints de la police, est encore disponible en téléchargement.


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