Personne, ou très peu de gens, à part les Palestiniens eux-mêmes, n’a prêté attention à la dernière déclaration du Quartet en ce qui concerne la Palestine. Il est vrai que la révolution populaire en Egypte et ses répercussions sur le monde, et surtout la région, a focalisé l’attention des médias et des peuples du monde. C’est d’ailleurs pour cela que le communiqué du Quartet, passé presque inaperçu, et rédigé suite à la réunion de Munich, a exprimé un alignement très net en faveur de l’Etat sioniste et de ses ambitions sur la Palestine, par crainte des retombées des événements en Egypte.
Réuni à Munich en présence de la ministre américaine des AE, Hilary Clinton, du secrétaire général de l’ONU, Ban Ki Moon, de la responsable de la politique étrangère de l’Union européenne, Kathreen Ashton et du ministre russe des AE, Sergei Lavrov, le Quartet n’a pas jugé bon de masquer son alignement sur la politique sioniste et y est allé tout droit : il a tout simplement demandé la reprise des négociations entre l’Etat sioniste et l’Autorité palestinienne, pour parvenir à une « paix globale entre l’Etat juif et les Etats arabes », faisant presque porter la responsabilité de leur gel à la partie arabe, notamment l’Autorité palestinienne.
Le communiqué du Quartet a évité de réclamer à l’Etat sioniste le gel de la colonisation ou de lui faire porter la responsabilité de l’arrêt des négociations, se contentant de « regretter » qu’il n’ait pas prolongé le gel de la colonisation après septembre 2010. Il est cependant clair que le communiqué du Quartet porte la marque de l’affolement dû à la révolution populaire en Egypte. Pour le Quartet, qui est extrêmement pressé et craint de voir basculer toute la région, il faut rapidement asseoir les bases d’une « paix » entre l’Etat sioniste et « ses » voisins arabes.
Il est cependant étonnant que pour ce faire, le Quartet n’ait pas jugé bon de prendre en considération l’attitude de l’Autorité palestinienne et de soutenir ses efforts, en vue de lui redonner un peu de notoriété auprès du peuple palestinien, en faisant un simple geste de pression sur l’Etat sioniste. L’Autorité palestinienne, qui est en train de perdre un de ses plus importants alliés dans la région, le régime de Moubarak-Soleyman, a vivement critiqué d’ailleurs le communiqué du Quartet, le trouvant très en-deçà de son attente. Yassir Abd Rabbo, secrétaire du comité exécutif de l’OLP, a même accusé Tony Blair, l’ancien premier ministre britannique et envoyé spécial du Quartet, en le rendant responsable de ce communiqué désastreux pour l’Autorité Palestinienne. Quant à Saeb Urayqat, « grand négociateur » de l’Autorité, il a considéré que le communiqué du Quartet était décevant, et qu’il aurait mieux fallu, dans les circonstances présentes (la révolution égyptienne), qu’il exerce des pressions sur l’Etat sioniste « qui représente le seul danger réel sur la sécurité au Moyen-Orient ».
Réuni à Munich en présence de la ministre américaine des AE, Hilary Clinton, du secrétaire général de l’ONU, Ban Ki Moon, de la responsable de la politique étrangère de l’Union européenne, Kathreen Ashton et du ministre russe des AE, Sergei Lavrov, le Quartet n’a pas jugé bon de masquer son alignement sur la politique sioniste et y est allé tout droit : il a tout simplement demandé la reprise des négociations entre l’Etat sioniste et l’Autorité palestinienne, pour parvenir à une « paix globale entre l’Etat juif et les Etats arabes », faisant presque porter la responsabilité de leur gel à la partie arabe, notamment l’Autorité palestinienne.
Le communiqué du Quartet a évité de réclamer à l’Etat sioniste le gel de la colonisation ou de lui faire porter la responsabilité de l’arrêt des négociations, se contentant de « regretter » qu’il n’ait pas prolongé le gel de la colonisation après septembre 2010. Il est cependant clair que le communiqué du Quartet porte la marque de l’affolement dû à la révolution populaire en Egypte. Pour le Quartet, qui est extrêmement pressé et craint de voir basculer toute la région, il faut rapidement asseoir les bases d’une « paix » entre l’Etat sioniste et « ses » voisins arabes.
Il est cependant étonnant que pour ce faire, le Quartet n’ait pas jugé bon de prendre en considération l’attitude de l’Autorité palestinienne et de soutenir ses efforts, en vue de lui redonner un peu de notoriété auprès du peuple palestinien, en faisant un simple geste de pression sur l’Etat sioniste. L’Autorité palestinienne, qui est en train de perdre un de ses plus importants alliés dans la région, le régime de Moubarak-Soleyman, a vivement critiqué d’ailleurs le communiqué du Quartet, le trouvant très en-deçà de son attente. Yassir Abd Rabbo, secrétaire du comité exécutif de l’OLP, a même accusé Tony Blair, l’ancien premier ministre britannique et envoyé spécial du Quartet, en le rendant responsable de ce communiqué désastreux pour l’Autorité Palestinienne. Quant à Saeb Urayqat, « grand négociateur » de l’Autorité, il a considéré que le communiqué du Quartet était décevant, et qu’il aurait mieux fallu, dans les circonstances présentes (la révolution égyptienne), qu’il exerce des pressions sur l’Etat sioniste « qui représente le seul danger réel sur la sécurité au Moyen-Orient ».