"De nombreux commentateurs ont voulu y voir une stratégie destinée à imposer peu à peu le Royaume chérifien dans une zone géographique marquée par la disparition du régime de Mouammar Kadhafi et l'incertitude politique qui affecte l'Algérie", souligne 'Le Quotidien d'Oran' dans un article intitulé 'Maroc : un pari économique africain qui remonte à la fin des années 80'.
Selon l'auteur de l'article, "les voyages du souverain chérifien s'inscriraient dans un plan de reconquête patiente de voix au sein de l'UA’’.
"Ces périples relèvent aussi d'une logique d'expansion économique dont les prémisses remontent à la fin des années 1980", estime la même source, notant que de nombreux groupes français, très présents au Maroc, "ont considéré le Royaume comme un relais dans leur stratégie de conquête des marchés subsahariens".
"Mais, peu à peu, fait-il remarquer, ce sont les entreprises marocaines, publiques (à l'image de l'Office national de l'électricité, ONE) puis privées, qui ont développé leurs activités au sud du Sahara avec comme cibles prioritaires les pays de la Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale (Cemac) et ceux de l'Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA)".