e rapporteur spécial de l'ONU sur la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants, Juan Mendez, a présenté mardi dernier à l'Assemblée générale son rapport relatif à la visite qu'il a effectuée au Maroc du 14 au 21 septembre dernier.
M. Mendez y a affirmé que le Maroc fait usage d'une force excessive surtout lorsqu'il s'agit de questions associées à la sécurité nationale et à l'intégrité territoriale.
"Il y a de nombreuses preuves d'une utilisation excessive de la force", a-t-il déclaré en ajoutant : Chaque fois qu'il est question de sécurité nationale, il y a une tendance à utiliser la torture dans les interrogatoires. Il est difficile de dire si c'est très répandu ou si c'est systématique, mais cela arrive assez souvent pour que le gouvernement marocain ne puisse l'ignorer.
Il n'a toutefois pas manqué de souligner que des efforts sont fournis pour le développement d'une culture du respect des droits de l'Homme. « Le Maroc développe une culture de respect des droits de l'Homme qui est un bon point de départ en vue de l'élimination de la torture dans un futur proche, a-t-il précisé.
Des progrès constitutionnalisés en vue de l'article 23 de la nouvelle Loi suprême qui stipule que «nul ne peut être arrêté, détenu, poursuivi ou condamné en dehors des cas et des formes prévus par la loi», que «la détention arbitraire ou secrète et la disparition forcée sont des crimes de la plus grande gravité. Elles exposent leurs auteurs aux sanctions les plus sévères », que « toute personne détenue jouit de droits fondamentaux et de conditions de détention humaines». Or, malgré ces recommandations, le responsable onusien avait affirmé lors d'une conférence de presse tenue à la fin de sa visite que « les actes de torture n'ont pas disparu» en s'appuyant sur des informations «crédibles» sur des violences infligées via des «coups de poing et de bâtons, l'utilisation de décharges électriques et des brûlures de cigarettes».
J. Mendez a souligné également l'importante présence des autorités et des médias lors de ses déplacements, ce qui a empêché les témoins de relater leur réel vécu de peur de représailles. Ce constat était plus important dans les provinces du Sud notamment lors de la visite qu'il a rendue à la prison locale de Laâyoune.
A rappeler que le rapporteur de l'ONU était venu au Maroc sur invitation du gouvernement Benkirane. Membre non permanent du Conseil de sécurité, le Royaume prépare sa candidature en vue doccuper le siège vacant de la Libye au Conseil des droits de l'Homme des Nations unies. L'ensemble de des conclusions et recommandations du rapporteur feront l'objet d'un rapport qui sera présenté au Conseil des droits de l'Homme à Genève en mars prochain.
libe.ma
M. Mendez y a affirmé que le Maroc fait usage d'une force excessive surtout lorsqu'il s'agit de questions associées à la sécurité nationale et à l'intégrité territoriale.
"Il y a de nombreuses preuves d'une utilisation excessive de la force", a-t-il déclaré en ajoutant : Chaque fois qu'il est question de sécurité nationale, il y a une tendance à utiliser la torture dans les interrogatoires. Il est difficile de dire si c'est très répandu ou si c'est systématique, mais cela arrive assez souvent pour que le gouvernement marocain ne puisse l'ignorer.
Il n'a toutefois pas manqué de souligner que des efforts sont fournis pour le développement d'une culture du respect des droits de l'Homme. « Le Maroc développe une culture de respect des droits de l'Homme qui est un bon point de départ en vue de l'élimination de la torture dans un futur proche, a-t-il précisé.
Des progrès constitutionnalisés en vue de l'article 23 de la nouvelle Loi suprême qui stipule que «nul ne peut être arrêté, détenu, poursuivi ou condamné en dehors des cas et des formes prévus par la loi», que «la détention arbitraire ou secrète et la disparition forcée sont des crimes de la plus grande gravité. Elles exposent leurs auteurs aux sanctions les plus sévères », que « toute personne détenue jouit de droits fondamentaux et de conditions de détention humaines». Or, malgré ces recommandations, le responsable onusien avait affirmé lors d'une conférence de presse tenue à la fin de sa visite que « les actes de torture n'ont pas disparu» en s'appuyant sur des informations «crédibles» sur des violences infligées via des «coups de poing et de bâtons, l'utilisation de décharges électriques et des brûlures de cigarettes».
J. Mendez a souligné également l'importante présence des autorités et des médias lors de ses déplacements, ce qui a empêché les témoins de relater leur réel vécu de peur de représailles. Ce constat était plus important dans les provinces du Sud notamment lors de la visite qu'il a rendue à la prison locale de Laâyoune.
A rappeler que le rapporteur de l'ONU était venu au Maroc sur invitation du gouvernement Benkirane. Membre non permanent du Conseil de sécurité, le Royaume prépare sa candidature en vue doccuper le siège vacant de la Libye au Conseil des droits de l'Homme des Nations unies. L'ensemble de des conclusions et recommandations du rapporteur feront l'objet d'un rapport qui sera présenté au Conseil des droits de l'Homme à Genève en mars prochain.
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