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LEMONDE.FR | 25.11.09 | 12h57 • Mis à jour le 25.11.09 | 13h04
Les recrutements de cadres dans neuf grands pays européens devraient subir une chute "sensible" entre la mi-2009 et la mi-2010, comprise entre 9 % et 22 % par rapport à la même période de 2008-2009, déjà marquée par une stagnation de l'emploi cadre (+ 1,4 %) : c'est la conclusion de la 21e étude annuelle de l'Association pour l'emploi des cadres (APEC) sur ce sujet, publiée mercredi 25 novembre, et fondée sur une enquête effectuée en juin auprès de 4 140 entreprises.
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Abonnez-vous au Monde.fr : 6€ par mois + 30 jours offerts Les trois quarts des entreprises se disent touchées par la crisePrès des trois quarts des entreprises se déclarent affectées par la crise actuelle, à commencer par une baisse d'activité, selon l'étude de l'APEC. 24 % des entreprises ont en conséquence modifié leur organisation du travail, en recourant notamment au chômage partiel ou en diminuant les heures supplémentaires. 46 % ont mis en place une politique de réduction ou d'optimisation des coûts de fonctionnement. 18 % ont reporté ou gelé leurs recrutements de cadres. Mais l'impact de la crise sur l'emploi est très variable selon les pays.
"COUP DE FREIN"
En France, 82 000 à 101 000 cadres pourraient être embauchés, soit une baisse comprise entre 5 % et 23 % sur un an. Si le scénario le plus noir se réalisait, le niveau des embauches approcherait des plus bas enregistrés entre 1993 et 1994. En Allemagne, "le coup de frein" pourrait atteindre 20 %.
Le Royaume-Uni, traditionnellement premier pays recruteur de cadres en Europe juste devant la France, pourrait accuser une chute de 28 %. Une dégringolade identique, qui marquerait le plus faible volume jamais enregistré, est attendue en Espagne, où le retournement brutal fait suite à une quinzaine d'années de croissance de l'emploi des cadres.
Les entreprises sondées en Belgique et aux Pays-Bas apparaissent comme les plus pessimistes, avec des baisses comprises entre – 16 % et – 36 %. L'Italie et le Luxembourg prévoient des niveaux proches de 2008, pour des raisons différentes : la première parce que son marché de l'emploi cadre est en repli depuis plusieurs années, la seconde plutôt en raison d'un attentisme des entreprises. Quant à la Suisse, elle pourrait subir "un effet retard de la crise" : seuls 5 % des employeurs envisagent une compression de leurs effectifs cadres.
Le Monde.fr, avec AFP
Les recrutements de cadres dans neuf grands pays européens devraient subir une chute "sensible" entre la mi-2009 et la mi-2010, comprise entre 9 % et 22 % par rapport à la même période de 2008-2009, déjà marquée par une stagnation de l'emploi cadre (+ 1,4 %) : c'est la conclusion de la 21e étude annuelle de l'Association pour l'emploi des cadres (APEC) sur ce sujet, publiée mercredi 25 novembre, et fondée sur une enquête effectuée en juin auprès de 4 140 entreprises.
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Abonnez-vous au Monde.fr : 6€ par mois + 30 jours offerts Les trois quarts des entreprises se disent touchées par la crisePrès des trois quarts des entreprises se déclarent affectées par la crise actuelle, à commencer par une baisse d'activité, selon l'étude de l'APEC. 24 % des entreprises ont en conséquence modifié leur organisation du travail, en recourant notamment au chômage partiel ou en diminuant les heures supplémentaires. 46 % ont mis en place une politique de réduction ou d'optimisation des coûts de fonctionnement. 18 % ont reporté ou gelé leurs recrutements de cadres. Mais l'impact de la crise sur l'emploi est très variable selon les pays.
"COUP DE FREIN"
En France, 82 000 à 101 000 cadres pourraient être embauchés, soit une baisse comprise entre 5 % et 23 % sur un an. Si le scénario le plus noir se réalisait, le niveau des embauches approcherait des plus bas enregistrés entre 1993 et 1994. En Allemagne, "le coup de frein" pourrait atteindre 20 %.
Le Royaume-Uni, traditionnellement premier pays recruteur de cadres en Europe juste devant la France, pourrait accuser une chute de 28 %. Une dégringolade identique, qui marquerait le plus faible volume jamais enregistré, est attendue en Espagne, où le retournement brutal fait suite à une quinzaine d'années de croissance de l'emploi des cadres.
Les entreprises sondées en Belgique et aux Pays-Bas apparaissent comme les plus pessimistes, avec des baisses comprises entre – 16 % et – 36 %. L'Italie et le Luxembourg prévoient des niveaux proches de 2008, pour des raisons différentes : la première parce que son marché de l'emploi cadre est en repli depuis plusieurs années, la seconde plutôt en raison d'un attentisme des entreprises. Quant à la Suisse, elle pourrait subir "un effet retard de la crise" : seuls 5 % des employeurs envisagent une compression de leurs effectifs cadres.
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