Les autorités serbes sont parvenues à démanteler le réseau ayant aidé dans sa cavale, durant treize ans, Radovan Karadzic, et son conseiller militaire, Stojan Zupljanin, indiquent les services du procureur serbe pour les crimes de guerre, ajoutant que "trente personnes au total font l'objet d'une enquête".
L'ancien chef politique des Serbes de Bosnie, inculpé de génocide et crimes de guerre par la justice internationale, a été arrêté lundi 21 juillet par les services secrets serbes. Radovan Karadzic est impliqué dans des crimes commis dans le nord-ouest de la Bosnie où avaient été installés plusieurs camps de détention.
"Le boucher des Balkans" était réclamé par la justice internationale en particulier pour avoir été, avec le général Ratko Mladic, ex-chef militaire des Serbes de Bosnie, l'instigateur du génocide de Srebrenica (est de la Bosnie), où près de 8.000 hommes musulmans ont été éliminés en juillet 1995, le pire massacre en Europe depuis la Seconde Guerre mondiale. Quant à Stojan Zupljanin, arrêté en juin dernier, il est impliqué dans ces mêmes crimes, mais une inculpation de génocide, dont il a fait l'objet dans un premier temps, a été abandonnée par la suite.
Le Point
L'ancien chef politique des Serbes de Bosnie, inculpé de génocide et crimes de guerre par la justice internationale, a été arrêté lundi 21 juillet par les services secrets serbes. Radovan Karadzic est impliqué dans des crimes commis dans le nord-ouest de la Bosnie où avaient été installés plusieurs camps de détention.
"Le boucher des Balkans" était réclamé par la justice internationale en particulier pour avoir été, avec le général Ratko Mladic, ex-chef militaire des Serbes de Bosnie, l'instigateur du génocide de Srebrenica (est de la Bosnie), où près de 8.000 hommes musulmans ont été éliminés en juillet 1995, le pire massacre en Europe depuis la Seconde Guerre mondiale. Quant à Stojan Zupljanin, arrêté en juin dernier, il est impliqué dans ces mêmes crimes, mais une inculpation de génocide, dont il a fait l'objet dans un premier temps, a été abandonnée par la suite.
Le Point