tizniti
Soyons sérieux .
Dans un entretien paru le 23 avril 2009 dans le quotidien saoudien Okaz, le penseur réformiste Ibrahim Al-Buleihi fait part de son admiration pour la civilisation occidentale. Al-Buleihi appelle les Arabes à reconnaître la grandeur de la civilisation occidentale et à admettre les insuffisances de leurs propres cultures. Il estime que lautocritique est la condition de toute évolution positive.
Extrait:
Buleihi: Mon admiration pour lOccident ne sexprime pas aux dépens des autres. Elle invite ces autres à admettre quils se sont leurrés, à surmonter leur infériorité et à se libérer de leur retard. Ils devraient admettre leurs défauts et faire leffort de les surmonter. Ils devraient cesser de nier les faits et de tourner le dos à la multitude des merveilleux succès [occidentaux]. Ils devraient se montrer justes à légard de ces nations qui ont su se rendre prospères, sans pour autant monopoliser la prospérité, faisant profiter le monde entier des résultats de leurs progrès, de sorte quaujourdhui dautres nations dans le monde en bénéficient. La civilisation occidentale a apporté au monde la connaissance et le savoir-faire qui ont permis aux nations non occidentales, de rivaliser avec sa production et de partager des marchés avec elle. Critiquer ses propres insuffisances est nécessaire pour évoluer positivement. En revanche, glorifier la léthargie revient à encourager et asseoir le retard, à resserrer les chaînes de lapathie et à empêcher [lexpression de] la capacité à exceller. Le retard est une réalité honteuse qui devrait nous déplaire et dont nous devons nous libérer.
Buleihi: En passant en revue les noms des philosophes et savants musulmans dont la contribution à lOccident est reconnue par les écrivains occidentaux, tels Ibn Rushd, Ibn Al-Haytham, Ibn Sina, Al-Farbi, Al-Razi, Al-Khwarizmi et leurs semblables, nous découvrons que cétaient tous des disciples de la culture grecque et quils se tenaient en marge du courant [islamique] dominant. Ils étaient et continuent dêtre ignorés par notre culture. Nous avons même brûlé leurs livres, les avons harcelés, avons mis la population en garde contre eux, et nous continuons de les considérer avec suspicion et aversion. Comment pouvons-nous nous enorgueillir de personnes que nous avons écartées et dont nous avons rejeté la pensée ? ( )
Le retard horrible dans lequel vivent les pays arabes est le résultat inévitable de leur refus de [lapport occidental] et de leur attitude consistant à se réfugier dans le déni et larrogance.
lire l'interview ici
Extrait:
Buleihi: Mon admiration pour lOccident ne sexprime pas aux dépens des autres. Elle invite ces autres à admettre quils se sont leurrés, à surmonter leur infériorité et à se libérer de leur retard. Ils devraient admettre leurs défauts et faire leffort de les surmonter. Ils devraient cesser de nier les faits et de tourner le dos à la multitude des merveilleux succès [occidentaux]. Ils devraient se montrer justes à légard de ces nations qui ont su se rendre prospères, sans pour autant monopoliser la prospérité, faisant profiter le monde entier des résultats de leurs progrès, de sorte quaujourdhui dautres nations dans le monde en bénéficient. La civilisation occidentale a apporté au monde la connaissance et le savoir-faire qui ont permis aux nations non occidentales, de rivaliser avec sa production et de partager des marchés avec elle. Critiquer ses propres insuffisances est nécessaire pour évoluer positivement. En revanche, glorifier la léthargie revient à encourager et asseoir le retard, à resserrer les chaînes de lapathie et à empêcher [lexpression de] la capacité à exceller. Le retard est une réalité honteuse qui devrait nous déplaire et dont nous devons nous libérer.
Buleihi: En passant en revue les noms des philosophes et savants musulmans dont la contribution à lOccident est reconnue par les écrivains occidentaux, tels Ibn Rushd, Ibn Al-Haytham, Ibn Sina, Al-Farbi, Al-Razi, Al-Khwarizmi et leurs semblables, nous découvrons que cétaient tous des disciples de la culture grecque et quils se tenaient en marge du courant [islamique] dominant. Ils étaient et continuent dêtre ignorés par notre culture. Nous avons même brûlé leurs livres, les avons harcelés, avons mis la population en garde contre eux, et nous continuons de les considérer avec suspicion et aversion. Comment pouvons-nous nous enorgueillir de personnes que nous avons écartées et dont nous avons rejeté la pensée ? ( )
Le retard horrible dans lequel vivent les pays arabes est le résultat inévitable de leur refus de [lapport occidental] et de leur attitude consistant à se réfugier dans le déni et larrogance.
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