L'Algérie par la voix de son président, s'est encore une fois adonnée à son exercice favori consistant à contrecarrer la dynamique de recherche d'une solution politique consensuelle et négociée de la question du Sahara, dans laquelle s'est inscrit de bon aloi le Royaume du Maroc. En témoigne la démarche saugrenue à laquelle vient de procéder le pays voisin, en cherchant à ressusciter, à l'occasion d'une rencontre orchestrée par ses soins à Abuja, l'approche obsolète et surannée consistant à vouloir créditer obstinément l'idée de la viabilité d'une entité fantoche sur une portion du territoire marocain, au nom d'une interprétation biaisée, unilatéraliste et tendancieuse du principe de l'autodétermination.Dans un message prêté par l'agence officielle algérienne APS, au président algérien Abdelaziz Bouteflika, lu en son nom par un membre de son gouvernement devant une conférence factice à Abuja, le président algérien s'est, en effet, soudain avisé que les droits de l'homme lui tiennent tellement à cœur, dès lors qu'il a cru pouvoir marquer des points sur ce registre au détriment du Royaume, selon la conception singulière et désuète qu'il a des enjeux régionaux, dont il tient les repères de l'époque de la guerre froide.En agissant de la sorte, le président algérien fait fi de toutes les évolutions positives qu'a connues la question du Sahara et le registre des droits de l'homme plus particulièrement, du fait même de la dynamique vertueuse enclenchée par le Maroc, tant en direction des instances onusiennes, que vis-à-vis de ses provinces du Sud et dont les résultats probants ont imprégné de façon éclatante tous les aspects de la vie dans les provinces du sud, que ce soit sur les plans économique, social, culturel qu'en matière de promotion des droits humains
LeMatin.
LeMatin.