Rabat - Les recherches présentées lors de la deuxième séance de la Conférence sur "le salafisme: définition du concept et connaissance du contenu", organisée jeudi à Rabat par le Conseil supérieur des oulémas, ont souligné que le salafisme des Marocains, ou l'école salafiste marocaine, a été distingué par son caractère global et la préservation de sa singularité, tout en assurant un équilibre entre le texte et les objectifs.
A cet égard, Dr. Mohamed Rouki, membre du Conseil supérieur des oulémas, a relevé, dans un papier sur "le salafisme et la doctrine", la vision globale des oulémas marocains, qui ont conservé la Charia, à l'égard du salafisme.
Cette vision, a-t-il expliqué, a porté sur quatre fondements, à savoir la doctrine Ash'arite, le Fiqh de Malik Ibn Anas, l'approche marocaine dans l'éducation et le comportement, ainsi que sur Imarat Al Mouminine.
Parmi les aspects de ce caractère global du salafisme marocain figurent notamment le suivi du modèle des compagnons du Prophète et leurs suiveurs dans leurs précieuses morales et valeurs, l'allégeance aux leaders des musulmans, le rejet des divisions, de l'excommunication (takfir), du chaos et de l'effusion du sang, en plus du déploiement des efforts pour parvenir à l'unité, à la modération et au juste-milieu, a ajouté le chercheur.
D'après Dr. Rouki, le Maroc musulman jouit de son patrimoine et de sa richesse scientifique et cognitive, ce qui a permis au Royaume de vivre dans la paix et la stabilité.
De son côté, Dr. Mohamed Jamil (Conseil local des oulémas d'Agadir) a rappelé que l'écrasante majorité d'Ahl al-sunna wa'l-djama'a sont animés par une volonté de suivre l'exemple des compagnons du Prophète et leurs suiveurs.
L'un des premiers caractéristiques de ce salafisme est l'interprétation du texte à la faveur du fiqh et sa mise en œuvre, insistant que la compréhension littéraliste des textes et leur interprétation exagérée n'appartiennent pas au salafisme.
Pour Said Chabbar (Conseil local des oulémas de Béni Mellal), le Maroc a pu construire son modèle religieux singulier, loin des influences religieuses et doctrinales en provenance du Machrek, ajoutant que le rite malékite a acquis, au fil du temps, une solidité dans le pays.
A cet égard, Dr. Mohamed Rouki, membre du Conseil supérieur des oulémas, a relevé, dans un papier sur "le salafisme et la doctrine", la vision globale des oulémas marocains, qui ont conservé la Charia, à l'égard du salafisme.
Cette vision, a-t-il expliqué, a porté sur quatre fondements, à savoir la doctrine Ash'arite, le Fiqh de Malik Ibn Anas, l'approche marocaine dans l'éducation et le comportement, ainsi que sur Imarat Al Mouminine.
Parmi les aspects de ce caractère global du salafisme marocain figurent notamment le suivi du modèle des compagnons du Prophète et leurs suiveurs dans leurs précieuses morales et valeurs, l'allégeance aux leaders des musulmans, le rejet des divisions, de l'excommunication (takfir), du chaos et de l'effusion du sang, en plus du déploiement des efforts pour parvenir à l'unité, à la modération et au juste-milieu, a ajouté le chercheur.
D'après Dr. Rouki, le Maroc musulman jouit de son patrimoine et de sa richesse scientifique et cognitive, ce qui a permis au Royaume de vivre dans la paix et la stabilité.
De son côté, Dr. Mohamed Jamil (Conseil local des oulémas d'Agadir) a rappelé que l'écrasante majorité d'Ahl al-sunna wa'l-djama'a sont animés par une volonté de suivre l'exemple des compagnons du Prophète et leurs suiveurs.
L'un des premiers caractéristiques de ce salafisme est l'interprétation du texte à la faveur du fiqh et sa mise en œuvre, insistant que la compréhension littéraliste des textes et leur interprétation exagérée n'appartiennent pas au salafisme.
Pour Said Chabbar (Conseil local des oulémas de Béni Mellal), le Maroc a pu construire son modèle religieux singulier, loin des influences religieuses et doctrinales en provenance du Machrek, ajoutant que le rite malékite a acquis, au fil du temps, une solidité dans le pays.