aladin60
VIB
Voici un croquis prosaïque de ce que pourrait nous réserver l'avenir très proche. Une vision noire du futur, catastrophique même. De celles que les plus pessimistes d'entre nous n'oseraient évoquer publiquement, de peur de provoquer une panique "orsonwellesienne" dans la seconde. Noir c'est noir, il n'y a plus d'espoir...
Été 2007 - Les taux d'intérêt de prêts spéciaux appelés "subprimes" montent en flèche. Les emprunteurs ne peuvent plus rembourser, ils revendent tous en bloc leur logement et le marché immobilier américain s'effondre. Les premières banques qui supportent ces faillites individuelles montrent des signes de faiblesse, aux Etats-Unis et en Angleterre.
Été 2008 - L'effet domino. Les banques d'investissement les plus prestigieuses tanguent, puis s'effondrent. Fannie Mae et Freddie Mac, rouages essentiels du crédit immobilier... Puis Lehman Brothers, Merrill Lynch, Washington Mutual... Des assureurs s'écroulent aussi...
Octobre 2008 - Les banques européennes sont atteintes. Après Northern Rock, ce sont HBOS, Fortis et Dexia qui tombent. Plusieurs réassureurs de premier plan font faillite. Les banques de détail commencent à souffrir. Les Etats jouent les pompiers et sortent les lances à dollars, à l'aveuglette... Les Etats-Unis votent le plan Paulson de 700 milliards de dollars.
Novembre 2008 - La liste noire s'allonge et les premières holdings LBO viennent s'y ajouter. Carlyle évite le crash grâce à l'intervention de l'Etat américain, justifiant de l'intérêt de la nation. Ouf ! Les autres n'auront pas cette chance. John McCain est élu alors que les sondages le donnaient nettement perdant.
Mars 2009 - Une grande partie des banques américaines de dépôt sont atteintes. Les files d'attente se multiplient devant les agences, qui restent fermées. La pression monte. Les plus grosses banques de dépôt européennes et françaises sont en faillite. Les Etats déclarent avoir les moyens d'assurer l'épargne des populations et organisent petit à petit des "guichets de recouvrement". Les manifestations se multiplient.
Juin 2009 - L'économie ralentit de plus en plus. De nouvelles banques et assurances ferment. Les Etats relancent de nouveaux emprunts géants, que seuls des fonds souverains asiatiques, saoudiens, russes et chinois peuvent honorer. L'inflation explose en Europe et aux Etats-Unis. La Chine, la Russie et les pays du Golfe se réunissent à huis clos.
Septembre 2009 - L'activité économique s'effondre. Les Etats éprouvent les pires difficultés à rembourser les épargnants floués. Les entreprises de petite taille ferment les unes après les autres et les commerçants plient boutique. Seule la grande distribution résiste. Les manifestations se multiplient et tournent le plus souvent à l'émeute. Une réunion de cinquante pays est organisée pour surmonter la crise. La Chine, les pays de l'OPEP et la Russie (la "bande des trois") officialisent leur volonté d'acheter les banques américaines et européennes qui ont survécu et d'injecter 10 000 milliards de dollars dans le système en une année.
Été 2007 - Les taux d'intérêt de prêts spéciaux appelés "subprimes" montent en flèche. Les emprunteurs ne peuvent plus rembourser, ils revendent tous en bloc leur logement et le marché immobilier américain s'effondre. Les premières banques qui supportent ces faillites individuelles montrent des signes de faiblesse, aux Etats-Unis et en Angleterre.
Été 2008 - L'effet domino. Les banques d'investissement les plus prestigieuses tanguent, puis s'effondrent. Fannie Mae et Freddie Mac, rouages essentiels du crédit immobilier... Puis Lehman Brothers, Merrill Lynch, Washington Mutual... Des assureurs s'écroulent aussi...
Octobre 2008 - Les banques européennes sont atteintes. Après Northern Rock, ce sont HBOS, Fortis et Dexia qui tombent. Plusieurs réassureurs de premier plan font faillite. Les banques de détail commencent à souffrir. Les Etats jouent les pompiers et sortent les lances à dollars, à l'aveuglette... Les Etats-Unis votent le plan Paulson de 700 milliards de dollars.
Novembre 2008 - La liste noire s'allonge et les premières holdings LBO viennent s'y ajouter. Carlyle évite le crash grâce à l'intervention de l'Etat américain, justifiant de l'intérêt de la nation. Ouf ! Les autres n'auront pas cette chance. John McCain est élu alors que les sondages le donnaient nettement perdant.
Mars 2009 - Une grande partie des banques américaines de dépôt sont atteintes. Les files d'attente se multiplient devant les agences, qui restent fermées. La pression monte. Les plus grosses banques de dépôt européennes et françaises sont en faillite. Les Etats déclarent avoir les moyens d'assurer l'épargne des populations et organisent petit à petit des "guichets de recouvrement". Les manifestations se multiplient.
Juin 2009 - L'économie ralentit de plus en plus. De nouvelles banques et assurances ferment. Les Etats relancent de nouveaux emprunts géants, que seuls des fonds souverains asiatiques, saoudiens, russes et chinois peuvent honorer. L'inflation explose en Europe et aux Etats-Unis. La Chine, la Russie et les pays du Golfe se réunissent à huis clos.
Septembre 2009 - L'activité économique s'effondre. Les Etats éprouvent les pires difficultés à rembourser les épargnants floués. Les entreprises de petite taille ferment les unes après les autres et les commerçants plient boutique. Seule la grande distribution résiste. Les manifestations se multiplient et tournent le plus souvent à l'émeute. Une réunion de cinquante pays est organisée pour surmonter la crise. La Chine, les pays de l'OPEP et la Russie (la "bande des trois") officialisent leur volonté d'acheter les banques américaines et européennes qui ont survécu et d'injecter 10 000 milliards de dollars dans le système en une année.