Le sens de l'adoration

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Dormeur

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"Qu'est devenue l'adoration aujourd'hui chez les fidèles qui remplissent les temples, les synagogues, les églises et les mosquées ? Le sens de l'adoration, celle qui élève et qui rapproche ne peut surgir que du centre de l'homme, le cœur de sa conscience. La confusion dans laquelle nous nous trouvons aujourd'hui est que nombre de fidèles et de religieux ont transformé l'adoration en un ritualisme, un formalisme et un conformisme. Les rituels à leur origine alimentaient, guidaient et dirigeaient cette adoration vers le principe de l'Unicité pour que l'être ne s'égare pas à adorer de faux dieux. Ils donnaient sens et profondeur à cette relation d'amour qui lie l'homme à l'être aimé. Ils nourrissaient et éveillaient en l'homme le désir de s'élever à la conscience divine universelle. Malheureusement nous assistons à une inversion de sens; l'homme n'adore plus Dieu, il adore les rituels, la religion à laquelle il appartient. Cela a produit chez lui de la rancœur, plus encore de la haine envers ceux qui adorent Dieu différemment de lui. De la religion de l'amour et de la compassion nous sommes passés à la religion du dénigrement et de l'affrontement. Nous nous servons des commandements divins, les uns contre les autres et non pas les uns pour les autres. L'entraide, la solidarité et le dialogue sincère sont des valeurs universelles contenues dans tous les messages révélés à tous les hommes depuis la nuit des temps. Tous les fondateurs de religion, quand on lit leur histoire, nous parlent d'amour, de compassion, de miséricorde, quelles que soient les époques. Pourtant ceux qui se réclament d'eux se comportent souvent à l'encontre de ces principes.

N'oublions pas que le Judaïsme n'est pas né dans une synagogue, ni le christianisme dans une église, ni l'islam dans une mosquée, ni même le bouddhisme dans un temple. Où et comment ces religions sont-elles nées ? Toutes sont nées, sans exception, dans le solitude, la retraite et l'adoration pure. L'histoire des prophètes, des envoyés et des sages sont des exemples qui nous montrent aujourd'hui que la relation par l'adoration au principe premier-Dieu- n'était soumise à aucun conditionnement culturel. Les êtres adoraient Dieu dans l'amour et la liberté. Ils cherchaient à remplir leur cœur de Lumière par l'adoration et non leur raison par des règles et des doctrines qui sont devenues, à travers le temps, de plus en plus opaques au point qu'elles nous voilent le chemin clair qu'ils nous ont tracé.

Si la religion ne devient qu'un ensemble de règles et de conditionnement psychiques, vécue comme une contrainte exercée par le poids de la culpabilité, alors elle nous éloigne de Dieu. Ce n'est plus par la proximité et l'amour que nous L'adorons mais dans la crainte et l'éloignement."
 
"Qu'est devenue l'adoration aujourd'hui chez les fidèles qui remplissent les temples, les synagogues, les églises et les mosquées ? Le sens de l'adoration, celle qui élève et qui rapproche ne peut surgir que du centre de l'homme, le cœur de sa conscience. La confusion dans laquelle nous nous trouvons aujourd'hui est que nombre de fidèles et de religieux ont transformé l'adoration en un ritualisme, un formalisme et un conformisme. Les rituels à leur origine alimentaient, guidaient et dirigeaient cette adoration vers le principe de l'Unicité pour que l'être ne s'égare pas à adorer de faux dieux. Ils donnaient sens et profondeur à cette relation d'amour qui lie l'homme à l'être aimé. Ils nourrissaient et éveillaient en l'homme le désir de s'élever à la conscience divine universelle. Malheureusement nous assistons à une inversion de sens; l'homme n'adore plus Dieu, il adore les rituels, la religion à laquelle il appartient. Cela a produit chez lui de la rancœur, plus encore de la haine envers ceux qui adorent Dieu différemment de lui. De la religion de l'amour et de la compassion nous sommes passés à la religion du dénigrement et de l'affrontement. Nous nous servons des commandements divins, les uns contre les autres et non pas les uns pour les autres. L'entraide, la solidarité et le dialogue sincère sont des valeurs universelles contenues dans tous les messages révélés à tous les hommes depuis la nuit des temps. Tous les fondateurs de religion, quand on lit leur histoire, nous parlent d'amour, de compassion, de miséricorde, quelles que soient les époques. Pourtant ceux qui se réclament d'eux se comportent souvent à l'encontre de ces principes.

N'oublions pas que le Judaïsme n'est pas né dans une synagogue, ni le christianisme dans une église, ni l'islam dans une mosquée, ni même le bouddhisme dans un temple. Où et comment ces religions sont-elles nées ? Toutes sont nées, sans exception, dans le solitude, la retraite et l'adoration pure. L'histoire des prophètes, des envoyés et des sages sont des exemples qui nous montrent aujourd'hui que la relation par l'adoration au principe premier-Dieu- n'était soumise à aucun conditionnement culturel. Les êtres adoraient Dieu dans l'amour et la liberté. Ils cherchaient à remplir leur cœur de Lumière par l'adoration et non leur raison par des règles et des doctrines qui sont devenues, à travers le temps, de plus en plus opaques au point qu'elles nous voilent le chemin clair qu'ils nous ont tracé.

Si la religion ne devient qu'un ensemble de règles et de conditionnement psychiques, vécue comme une contrainte exercée par le poids de la culpabilité, alors elle nous éloigne de Dieu. Ce n'est plus par la proximité et l'amour que nous L'adorons mais dans la crainte et l'éloignement."

Salam,

Tu es bien loin de l'état d'ésprit du dormeur, tu as compris le sens même de la compréhension.

Merci et que Dieu te garde.

Salam
 
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