En attendant les élections législatives partielles prévues le 3 octobre dans la province de Moulay Yacoub, le seul siège vacant à la Chambre des représentants continue d’attiser les convoitises.More Sharing ServicesPartagerShare on facebookShare on twitterShare on emailLes poids lourds des partis politiques des six candidats en lice se succèdent, depuis le lancement officiel de la campagne électorale vendredi dernier à Moulay Yacoub, pour les soutenir pour briguer ce siège, faire barrage aux rivaux politiques et gagner ces élections partielles, décidées après l’invalidation par le Conseil constitutionnel de l’élection d’un député du PJD pour «participation de personnes étrangères», des invités palestiniens, à sa campagne électorale pour le scrutin partiel du 28 février 2013.Et comme c’est devenu la coutume à chaque échéance électorale, ces politiciens, représentant le Parti de l’Istiqlal (PI), le PJD, le Mouvement populaire, le Parti du renouveau et de l’équité, le Parti de la réforme et du développement et le Rassemblement national des indépendants (RNI), servent les mêmes thèmes et promesses à une population qui semble lassée et déçue par les politiques. «Les gens ne croient plus les politiciens et ils ont pris consciences qu’on vient en force à chaque échéance électorale pour se servir de nos voix et pour qu'on élise leur candidat et non pour être à notre écoute. La province souffre de plusieurs problèmes, dont l’absence de routes convenables, de l’eau potable et des infrastructures de base, alors que nos élus s’enrichissent sur notre dos», indique en colère un habitant de Moulay Yacoub.