Oumshyrine
TANJA AL 3ALYA
Le sionisme démasqué
par Jeff Gates
Même sil est exact de définir le sionisme comme une idéologie nationaliste, ce quil est manifestement, cette définition étroite ne rend pas totalement justice au sionisme, qui est bien davantage que cela.
Il serait plus exact de définir le sionisme comme une stratégie ciblant la pensée et les émotions en tant que moyens permettant dinfluencer les comportements. Les juifs naïfs furent ses premières victimes, lorsquils furent entraînés à sidentifier à une enclave au Moyen-Orient, que le président américain Harry Truman, un chrétien sioniste, fut incité à reconnaître en tant qu « Etat ».
Avant toute chose, et pour lessentiel, le sionisme est un état mental qui se manifeste sous une forme dispersée de nationalisme internalisé une diaspora qui cornaque vers une enclave extrémiste ceux qui ny auraient sans doute jamais mis les pieds. Après 1967, cet « Etat » devint la « Terre dIsraël », fondée sur une zone territoriale beaucoup plus étendue, conquise par larmée israélienne en même temps que dautres territoires occupés à propos desquels les sionistes prétendent que ce serait un dieu qui les leur aurait donnés.
Quand (comme actuellement) la politique de lEtat sioniste est soumise à des attaques, des campagnes médiatiques tentent de faire croire à une explosion dantisémitisme et de haine non pas envers le sionisme, mais bel et bien à lencontre des juifs car cela permet de renforcer le recrutement.
En choisissant didentifier leurs intérêts à ceux du sionisme, les juifs choisissent délibérément linsécurité dont ils se plaignent. Pour assurer son succès, le sionisme ne se contente pas de miser sur la tromperie : il y ajoute lauto-intoxication.
Beaucoup de juifs bien informés se sont opposés à la fondation dIsraël en 1948. Avant1967, les juifs américains étaient actifs au sein du mouvement pour les droits civiques. Avec la guerre des Six jours, ce militantisme commença à poser problème : comment des juifs pouvaient-ils soutenir les droits civils des Noirs, tandis que le sionisme déniait ces mêmes droits aux Palestiniens ?
par Jeff Gates
Même sil est exact de définir le sionisme comme une idéologie nationaliste, ce quil est manifestement, cette définition étroite ne rend pas totalement justice au sionisme, qui est bien davantage que cela.
Il serait plus exact de définir le sionisme comme une stratégie ciblant la pensée et les émotions en tant que moyens permettant dinfluencer les comportements. Les juifs naïfs furent ses premières victimes, lorsquils furent entraînés à sidentifier à une enclave au Moyen-Orient, que le président américain Harry Truman, un chrétien sioniste, fut incité à reconnaître en tant qu « Etat ».
Avant toute chose, et pour lessentiel, le sionisme est un état mental qui se manifeste sous une forme dispersée de nationalisme internalisé une diaspora qui cornaque vers une enclave extrémiste ceux qui ny auraient sans doute jamais mis les pieds. Après 1967, cet « Etat » devint la « Terre dIsraël », fondée sur une zone territoriale beaucoup plus étendue, conquise par larmée israélienne en même temps que dautres territoires occupés à propos desquels les sionistes prétendent que ce serait un dieu qui les leur aurait donnés.
Quand (comme actuellement) la politique de lEtat sioniste est soumise à des attaques, des campagnes médiatiques tentent de faire croire à une explosion dantisémitisme et de haine non pas envers le sionisme, mais bel et bien à lencontre des juifs car cela permet de renforcer le recrutement.
En choisissant didentifier leurs intérêts à ceux du sionisme, les juifs choisissent délibérément linsécurité dont ils se plaignent. Pour assurer son succès, le sionisme ne se contente pas de miser sur la tromperie : il y ajoute lauto-intoxication.
Beaucoup de juifs bien informés se sont opposés à la fondation dIsraël en 1948. Avant1967, les juifs américains étaient actifs au sein du mouvement pour les droits civiques. Avec la guerre des Six jours, ce militantisme commença à poser problème : comment des juifs pouvaient-ils soutenir les droits civils des Noirs, tandis que le sionisme déniait ces mêmes droits aux Palestiniens ?