Amine
En mode pause
Ils sont déjà 2 000 en France à sêtre préinscrits sur Gleeden. Ce site de rencontres, qui ouvrira fin novembre, est le premier réservé aux femmes et hommes mariés. Choquant ?
ENVIE dun cinq à sept clandestin ou dun week-end romantique illégitime? Grâce à Internet, le désir dune relation cachée est désormais affaire dun clic : le site Gleeden.com, qui sera actif le 30 novembre, propose de mettre en relation les amateurs de rencontres extra-conjugales. Ouverte aux préinscriptions depuis une semaine, ladresse a déjà recueilli ladhésion de 3 800 membres en Europe et 2 000 en France, surtout des 30-40 ans et à 60 % des hommes. « Aujourdhui, il y a dun côté la rencontre normale sur Amoureux.comet, à 180 degrés, la rencontre érotique. Entre les deux : rien. Sur notre site, les gens mariés peuvent déclarer leur statut et leur quête de sensations hors du couple », résume sans état dâme Teddy Truchot, 27 ans, lun des directeurs de la société américaine BlackDivine, qui propulse le projet dans sept pays européens et aux Etats-Unis. « On ne pousse pas à linfidélité, on ne fait que répondre à un besoin. Sur les sites pour célibataires, un inscrit sur trois est déjà un marié qui ne se déclare pas. Sur les 12 millions de membres de Meetic, ils seraient 4 millions. »
Le chiffre ne sembarrasse ni de scrupules ni de questions morales. « Avant, quand les gens étaient infidèles, ils se quittaient. Maintenant, ils veulent gagner sur tous les fronts, tenir leur couple mais soffrir des frissons. Notre service nest quun facilitateur, poursuit lingénieur. En France, tous les magazines parlent dadultère, cest devenu une façon de vivre, une soupape de sécurité au mariage, qui conduit une fois sur deux au divorce. Même si la place de lEglise est encore forte, linfidélité se banalise. » Sur Gleeden, si le profil âge, sexe, profession est visible, lanonymat est garanti : la photo napparaît que si on le souhaite. Léquipe du site comprendra des modérateurs chargés de traquer les propos qui dérapent et les faux membres, escort-girls ou gigolos. Les célibataires « qui cherchent une relation sans attache à travers une personne mariée » seront acceptés.On pourra aussi se contacter si on est du même sexe.
« Notre cible, ce sont les 25-45 ans qui veulent aller voir ailleurs parce quils aiment le risque et lamusement ou que le mariage ne comble plus, détaille encore le dirigeant. Ce sera une communauté. Quand on est infidèle, on se sent rassuré de ne pas être seul dans ce cas. » On pourra viser un adultère avec un compatriote ou prévoir un extra avec un New-Yorkais ou une Espagnole et ce à partir de 7 _ pour quelques échanges jusquà 20_par mois voire un abonnement à vie. Au sein des sites de rencontres, lancés en France voici dix ans et qui comptent des millions de membres, le lancement est inédit. « Ladultère technologiquement assisté et revendiqué lève lhypocrisie des sites qui vendent de la romance. Il consacre les pratiques des réseaux sociaux comme Facebook, où les membres se livrent à linfidélité, observe Pascal Lardellier, sociologue spécialiste du couple. Le site confirme une vie de couple plus flexible. On passe de lamonogamie au polygaming, un modèle postmoderne où avoir une liaison, même si ça nest pas officiel, devient plus simple. Lévolution de lespérance de vie et le fait quInternetmultiplie les possibilités de rencontres vont accroître cette évolution des moeurs. »
Source: Le Parisien
ENVIE dun cinq à sept clandestin ou dun week-end romantique illégitime? Grâce à Internet, le désir dune relation cachée est désormais affaire dun clic : le site Gleeden.com, qui sera actif le 30 novembre, propose de mettre en relation les amateurs de rencontres extra-conjugales. Ouverte aux préinscriptions depuis une semaine, ladresse a déjà recueilli ladhésion de 3 800 membres en Europe et 2 000 en France, surtout des 30-40 ans et à 60 % des hommes. « Aujourdhui, il y a dun côté la rencontre normale sur Amoureux.comet, à 180 degrés, la rencontre érotique. Entre les deux : rien. Sur notre site, les gens mariés peuvent déclarer leur statut et leur quête de sensations hors du couple », résume sans état dâme Teddy Truchot, 27 ans, lun des directeurs de la société américaine BlackDivine, qui propulse le projet dans sept pays européens et aux Etats-Unis. « On ne pousse pas à linfidélité, on ne fait que répondre à un besoin. Sur les sites pour célibataires, un inscrit sur trois est déjà un marié qui ne se déclare pas. Sur les 12 millions de membres de Meetic, ils seraient 4 millions. »
Le chiffre ne sembarrasse ni de scrupules ni de questions morales. « Avant, quand les gens étaient infidèles, ils se quittaient. Maintenant, ils veulent gagner sur tous les fronts, tenir leur couple mais soffrir des frissons. Notre service nest quun facilitateur, poursuit lingénieur. En France, tous les magazines parlent dadultère, cest devenu une façon de vivre, une soupape de sécurité au mariage, qui conduit une fois sur deux au divorce. Même si la place de lEglise est encore forte, linfidélité se banalise. » Sur Gleeden, si le profil âge, sexe, profession est visible, lanonymat est garanti : la photo napparaît que si on le souhaite. Léquipe du site comprendra des modérateurs chargés de traquer les propos qui dérapent et les faux membres, escort-girls ou gigolos. Les célibataires « qui cherchent une relation sans attache à travers une personne mariée » seront acceptés.On pourra aussi se contacter si on est du même sexe.
« Notre cible, ce sont les 25-45 ans qui veulent aller voir ailleurs parce quils aiment le risque et lamusement ou que le mariage ne comble plus, détaille encore le dirigeant. Ce sera une communauté. Quand on est infidèle, on se sent rassuré de ne pas être seul dans ce cas. » On pourra viser un adultère avec un compatriote ou prévoir un extra avec un New-Yorkais ou une Espagnole et ce à partir de 7 _ pour quelques échanges jusquà 20_par mois voire un abonnement à vie. Au sein des sites de rencontres, lancés en France voici dix ans et qui comptent des millions de membres, le lancement est inédit. « Ladultère technologiquement assisté et revendiqué lève lhypocrisie des sites qui vendent de la romance. Il consacre les pratiques des réseaux sociaux comme Facebook, où les membres se livrent à linfidélité, observe Pascal Lardellier, sociologue spécialiste du couple. Le site confirme une vie de couple plus flexible. On passe de lamonogamie au polygaming, un modèle postmoderne où avoir une liaison, même si ça nest pas officiel, devient plus simple. Lévolution de lespérance de vie et le fait quInternetmultiplie les possibilités de rencontres vont accroître cette évolution des moeurs. »
Source: Le Parisien