el jadida
el jadida/mazagan beach
Le sol marocain pourrait bien regorger de gaz naturel
Le sol marocain pourrait bien regorger de gaz naturel
Le Maroc dépend quasi entièrement de l’étranger pour satisfaire ses besoins énergétiques. Le sol marocain ne donne pas de signes d’existence de ressources gazière ou pétrolière abondantes, mais il faut reconnaître aussi que c’est un secteur qui n’a pas été pris au sérieux pour des motifs liés probablement aux capitaux lourds dont ont besoin les recherches et l’exploration.
Le principal constat est que les bassins marocains restent sous- explorés. A peine 288 puits d’exploration ont été réalisés jusqu’à nos jours dont seulement 33 forages en offshore.
Donc, la densité moyenne des forages d’exploration au Maroc, qui est de l’ordre de 0,04 puits au 100 km2, reste très en deçà de la moyenne mondiale qui est de l’ordre de 10 puits au 100 km2.
Malgré son insuffisance, l’effort déployé depuis l’avènement du gouvernement d’alternance, peut permettre d’espérer que le Maroc pourra disposer prochainement d’une production locale susceptible de renverser la courbe actuelle. Cet optimisme prudent est basé sur des signes prometteurs. Ainsi, l’année 2008 a connu une production d’environ 50 millions de m3 de gaz naturel et 9.000 tonnes de condensat et brut. Le gaz naturel produit à Essaouira est consommé par l’OCP, alors que celui des puits du Gharb est utilisé par la Papeterie CMCP à Kénitra.
Dans le domaine des schistes bitumineux, les efforts ont été poursuivis pour promouvoir les gisements potentiels que recèle le pays dans le cadre de la stratégie nationale visant la valorisation des ressources énergétiques locales.
Ainsi, l’activité a été concentrée sur des contacts et des négociations avec des sociétés pétrolières de renommée mondiale dont certaines représentent l’avant-garde technologique en matière de procédés de traitement des schistes bitumineux.
A cet effet, des contacts ont été établis avec plusieurs sociétés internationales intéressées par les prospects des gisements nationaux de schistes bitumineux. Une réflexion sur un cadre légal et fiscal approprié pour le traitement des schistes a été également menée.
Au cours des dernières années, l’exploration pétrolière au Maroc a été marquée par un afflux important des sociétés pétrolières internationales.
Ainsi, le domaine de la recherche des hydrocarbures a connu une nouvelle dynamique par l’utilisation de nouvelles techniques de prospection, notamment les acquisitions sismiques 3D, les forages horizontaux et multidirectionnels, ainsi que les études d’évaluation des bassins tels que la zone atlantique offshore Tanger – Tarfaya et les zones onshore Gharb et Haha Essaouira.
L’année 2008 a enregistré une dynamisation de l’activité de recherche pétrolière, tant celles menées par l’Office national des hydrocarbures et des mines par ses propres moyens, que celles conduites par ses partenaires. Cette activité enregistre un regain d’intérêt pour les bassins onshore eu égard aux découvertes enregistrées de par le monde sur des faciès similaires.
Au cours de cette même année, les actions réalisées ont porté sur 4 forages dont 3 en onshore, l’acquisition de 2431,50 km? de sismique 2D dont 1480 km? en offshore et l’acquisition de 486 km? de sismique 3D en onshore. A fin 2008, le nombre de sociétés exerçant la recherche pétrolière au Maroc a atteint 28, opérant sur 106 permis de recherche dont 41 en offshore.
La superficie globale de ces permis est de 188.486 km? dont 73.164 km? en offshore. A cela s’ajoutent également les 7 autorisations de reconnaissance dont 1 en offshore.
La superficie globale de ces autorisations est de 111.297 km? dont 4922 km? en offshore. Il est question, en dernier lieu, de 10 concessions d’exploitation en onshore couvrant une superficie globale de 117,36 km?.
Au niveau opérationnel, 29 projets d’études, dont 26 en partenariat et 3 projets sur fonds propres de l’Office, ont été conduits durant cette période. L’achèvement des acquisitions sismiques 3D (161 km?) menées sur Meskala dans le but de développer les gisements de Meskala et Toukimt et les études d’évaluation pétrolière de l’offshore profond (Safi-Ifni) et de Boujdour onshore. Tous ces travaux permettront l’entrée dans une phase active du processus de préparation des forages pétroliers programmés sur ces bassins potentiels.
De même, le portefeuille de partenariat s’est enrichi avec la signature en 2008 de deux nouveaux accords pétroliers et trois autorisations de reconnaissance, impliquant de nouveaux partenaires qui se sont engagés pour la conduite de travaux d’exploration importants.
Ces accords pétroliers ont été conclus entre l’Onhym et les sociétés Canamens Energy Morocco, Petro-Canada Exploration morocco et RWE DEA AG dans la zone d’intérêt « Bas Draa ».
Quant aux autorisations de reconnaissance, elles ont été signées entre l’Onhym et les sociétés Hunt Overseas Oil company dans la zone d’intérêt « Haut Atlas»; Canamens Energy Morocco SARL dans la zone d’intérêt «Essaouira Shallow Offshore» ; MND E & P Maroc Limited dans la zone d’intérêt «Missour ouest ».
Journal Libération
M K / Samedi 14 Mars 2009
Le sol marocain pourrait bien regorger de gaz naturel
Le Maroc dépend quasi entièrement de l’étranger pour satisfaire ses besoins énergétiques. Le sol marocain ne donne pas de signes d’existence de ressources gazière ou pétrolière abondantes, mais il faut reconnaître aussi que c’est un secteur qui n’a pas été pris au sérieux pour des motifs liés probablement aux capitaux lourds dont ont besoin les recherches et l’exploration.
Le principal constat est que les bassins marocains restent sous- explorés. A peine 288 puits d’exploration ont été réalisés jusqu’à nos jours dont seulement 33 forages en offshore.
Donc, la densité moyenne des forages d’exploration au Maroc, qui est de l’ordre de 0,04 puits au 100 km2, reste très en deçà de la moyenne mondiale qui est de l’ordre de 10 puits au 100 km2.
Malgré son insuffisance, l’effort déployé depuis l’avènement du gouvernement d’alternance, peut permettre d’espérer que le Maroc pourra disposer prochainement d’une production locale susceptible de renverser la courbe actuelle. Cet optimisme prudent est basé sur des signes prometteurs. Ainsi, l’année 2008 a connu une production d’environ 50 millions de m3 de gaz naturel et 9.000 tonnes de condensat et brut. Le gaz naturel produit à Essaouira est consommé par l’OCP, alors que celui des puits du Gharb est utilisé par la Papeterie CMCP à Kénitra.
Dans le domaine des schistes bitumineux, les efforts ont été poursuivis pour promouvoir les gisements potentiels que recèle le pays dans le cadre de la stratégie nationale visant la valorisation des ressources énergétiques locales.
Ainsi, l’activité a été concentrée sur des contacts et des négociations avec des sociétés pétrolières de renommée mondiale dont certaines représentent l’avant-garde technologique en matière de procédés de traitement des schistes bitumineux.
A cet effet, des contacts ont été établis avec plusieurs sociétés internationales intéressées par les prospects des gisements nationaux de schistes bitumineux. Une réflexion sur un cadre légal et fiscal approprié pour le traitement des schistes a été également menée.
Au cours des dernières années, l’exploration pétrolière au Maroc a été marquée par un afflux important des sociétés pétrolières internationales.
Ainsi, le domaine de la recherche des hydrocarbures a connu une nouvelle dynamique par l’utilisation de nouvelles techniques de prospection, notamment les acquisitions sismiques 3D, les forages horizontaux et multidirectionnels, ainsi que les études d’évaluation des bassins tels que la zone atlantique offshore Tanger – Tarfaya et les zones onshore Gharb et Haha Essaouira.
L’année 2008 a enregistré une dynamisation de l’activité de recherche pétrolière, tant celles menées par l’Office national des hydrocarbures et des mines par ses propres moyens, que celles conduites par ses partenaires. Cette activité enregistre un regain d’intérêt pour les bassins onshore eu égard aux découvertes enregistrées de par le monde sur des faciès similaires.
Au cours de cette même année, les actions réalisées ont porté sur 4 forages dont 3 en onshore, l’acquisition de 2431,50 km? de sismique 2D dont 1480 km? en offshore et l’acquisition de 486 km? de sismique 3D en onshore. A fin 2008, le nombre de sociétés exerçant la recherche pétrolière au Maroc a atteint 28, opérant sur 106 permis de recherche dont 41 en offshore.
La superficie globale de ces permis est de 188.486 km? dont 73.164 km? en offshore. A cela s’ajoutent également les 7 autorisations de reconnaissance dont 1 en offshore.
La superficie globale de ces autorisations est de 111.297 km? dont 4922 km? en offshore. Il est question, en dernier lieu, de 10 concessions d’exploitation en onshore couvrant une superficie globale de 117,36 km?.
Au niveau opérationnel, 29 projets d’études, dont 26 en partenariat et 3 projets sur fonds propres de l’Office, ont été conduits durant cette période. L’achèvement des acquisitions sismiques 3D (161 km?) menées sur Meskala dans le but de développer les gisements de Meskala et Toukimt et les études d’évaluation pétrolière de l’offshore profond (Safi-Ifni) et de Boujdour onshore. Tous ces travaux permettront l’entrée dans une phase active du processus de préparation des forages pétroliers programmés sur ces bassins potentiels.
De même, le portefeuille de partenariat s’est enrichi avec la signature en 2008 de deux nouveaux accords pétroliers et trois autorisations de reconnaissance, impliquant de nouveaux partenaires qui se sont engagés pour la conduite de travaux d’exploration importants.
Ces accords pétroliers ont été conclus entre l’Onhym et les sociétés Canamens Energy Morocco, Petro-Canada Exploration morocco et RWE DEA AG dans la zone d’intérêt « Bas Draa ».
Quant aux autorisations de reconnaissance, elles ont été signées entre l’Onhym et les sociétés Hunt Overseas Oil company dans la zone d’intérêt « Haut Atlas»; Canamens Energy Morocco SARL dans la zone d’intérêt «Essaouira Shallow Offshore» ; MND E & P Maroc Limited dans la zone d’intérêt «Missour ouest ».
Journal Libération
M K / Samedi 14 Mars 2009