Des études récentes montrent que le cortisol – l’hormone du stress – peut dégrader la mémoire et même aboutir à un trou de mémoire.
Nombre d’entre nous ont déjà connu un trou de mémoire au cours d’un examen. Malgré une préparation intensive, impossible de se souvenir de ce que l’on a appris au moment de passer l’examen. La mémoire semble avoir été comme effacée. Dominique de Quervin, psychologue à l’Université de Zurich, est récemment parvenu à trouver une explication à ce phénomène. Dans le cadre d’une étude menée à l’Université d’Irvine, Californie, il avait déjà démontré que le stress aigu hypothèque gravement la mémoire chez le rat: en effet, trente minutes après une légère décharge électrique, les animaux ne pouvaient plus faire appel à des contenus préalablement mémorisés. En revanche, si l’on testait leur mémoire immédiatement ou seulement quatre heures après cette décharge, on ne constatait aucune perte de mémoire.
Ce laps de temps fait supposer que ce n’est pas le stress en lui-même qui entraîne la perte de mémoire, mais que ce sont plutôt les glucocorticoïdes qui sont libérés par le stress. Au nombre des glucocorticoïdes, on compte aussi le cortisol, connu pour être l’hormone du stress, lequel atteint sa concentration maximale dans le sang environ 20 minutes après la survenue d’un événement stressant. Effectivement, Dominique de Quervin a pu démontrer qu’il était possible de prévenir la détérioration de la mémoire en inhibant artificiellement la synthèse des glucocorticoïdes.
Nombre d’entre nous ont déjà connu un trou de mémoire au cours d’un examen. Malgré une préparation intensive, impossible de se souvenir de ce que l’on a appris au moment de passer l’examen. La mémoire semble avoir été comme effacée. Dominique de Quervin, psychologue à l’Université de Zurich, est récemment parvenu à trouver une explication à ce phénomène. Dans le cadre d’une étude menée à l’Université d’Irvine, Californie, il avait déjà démontré que le stress aigu hypothèque gravement la mémoire chez le rat: en effet, trente minutes après une légère décharge électrique, les animaux ne pouvaient plus faire appel à des contenus préalablement mémorisés. En revanche, si l’on testait leur mémoire immédiatement ou seulement quatre heures après cette décharge, on ne constatait aucune perte de mémoire.
Ce laps de temps fait supposer que ce n’est pas le stress en lui-même qui entraîne la perte de mémoire, mais que ce sont plutôt les glucocorticoïdes qui sont libérés par le stress. Au nombre des glucocorticoïdes, on compte aussi le cortisol, connu pour être l’hormone du stress, lequel atteint sa concentration maximale dans le sang environ 20 minutes après la survenue d’un événement stressant. Effectivement, Dominique de Quervin a pu démontrer qu’il était possible de prévenir la détérioration de la mémoire en inhibant artificiellement la synthèse des glucocorticoïdes.