Le système scolaire en France

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LuneSoleil

Ombres et fumée...
Cet article date de décembre 2007, mais j'aimerais avoir vos différents avis : ne pensez-vous pas que la France devrait adopter un meilleur système scolaire ? Le finlandais par exemple donne d'excellents résultats ?

Un niveau scolaire moyen, pour une puissance moyenne

Pas de quoi faire Cocorico. Selon une étude de l’OCDE le niveau scolaire moyen des jeunes Français a encore reculé. Désespérant quand le budget de l’éducation national constitue le premier poste de dépenses de l’Etat (22%) avec 77 milliards d’euros. Inquiétant quand au même moment l’édition européenne du Times fait sa Une sur “La mort de la culture Française” Qu’on le veuille ou non, il y a bien un problème dans la belle patrie de Montaigne Voltaire et Rousseau. Le 21ème siècle sera-t-il celui des ténèbres ?

C’est l’arrogance française qui en prend un coup. Nous avons la chance d’appartenir à un vieux pays d’un vieux continent, riche d’un passé prestigieux. Et pourtant, le niveau culturel moyen des jeunes français n’a jamais été aussi bas. Le constat est alarmant, il marque un nouveau recul de l’efficience de l’enseignement dans notre pays. Consacrer une part très conséquente de la richesse nationale à l’éducation oui, bien sûr. A condition toutefois que les résultats suivent. Et c’est bien loin d’être le cas.

Présentée le 4 décembre, l’étude PISA de l’OCDE portait sur 30 pays et sur les savoirs acquis en sciences, en mathématiques et en compréhension de l’écrit des jeunes de 15 ans. La France se classe au 19e rang en sciences et au 17e rang en mathématiques et en compréhension de l’écrit. Une position moyenne, mais surtout en baisse par rapport aux précédentes enquêtes Pisa de 2000 et 2003. Un recul de fait du beau principe de l’égalité si notre système d’éducation n’est pas en capacité d’offrir aux jeunes, de tous milieux et de toutes origines, les armes de leur réussite sociale.

Selon Eric Charbonnier de l’OCDE, “La France doit diminuer sa proportion d’élèves en difficultés (20%) et augmenter sa proportion d’excellents élèves pour pouvoir s’améliorer dans les classements internationaux”, ses préconisations sont simples : “peut-être d’alléger les programmes scolaires et de mettre en place des heures de soutien pour les élèves les plus en difficulté”.


En 2002, la Suisse avait très mal vécu la publication des résultats sur le volet lecture. Elle a su depuis redresser la barre et figure désormais parmi les pays les mieux classés. Pour la première fois les élèves suisses ont obtenu une moyenne dépassant de manière significative celle de l’OCDE, avec 499 points contre 492 pour l’OCDE. Les meilleurs scores sont l’oeuvre des Coréens (556) et des Finlandais (547). Leurs camarades français eux, ânonnent en lecture, ils sont au-dessous de la moyenne et leurs ré*sultats sont en baisse depuis 2001.

Comment dans ce contexte espérer une culture française florissante. La culture, l’accès au savoir ne peuvent et ne doivent pas être l’apanage d’une élite. La réaction de celle-ci au titre choc du Times est symptomatique. Elle s’exprime dans les colonnes du Figaro, temple du conservatisme, sous la plume de Maurice Druon de la poussiéreuse Académie Française qui déclame que “Non, la culture française, n’est pas morte !”. Certes pas encore. Mais, faute de jeunes pousses et de racines elle est menacée. L’Acadèmicien et ses vénérable collègues auraient pu en revanche regretter la mesure fièrement annoncée par Bernard Laporte, Secrétaire d’Etat aux sports, d’abandonner une heure hedomadaire d’enseignement des matières “nobles” du primaire au profit d’une heure de sport.

C’est une vision de la culture passée, rétrograde, qu’il faut abandonner. La culture française se doit d’être un brillant mélange, un pont entre passé et modernité. Quand les anglo-saxons affirment, sourire aux lèvres que la culture française est morte, ils ont raison. Elle n’est plus que l’apanage d’une poignée de décideurs internationaux et se limite de plus en plus à la haute couture et quelques mots de la langue de Molière. A l’inverse, la culture française a vocation à être universelle, partagée par les classes moyennes et à commencer en France. Il faut déjà pour cela qu’elle accepte sans condescendance de s’ouvrir et de s’enrichir des autres cultures.

http://lamouette.blog.lemonde.fr/2007/12/05/un-niveau-scolaire-moyen-pour-une-puissance-moyenne/
 
Cet article date de décembre 2007, mais j'aimerais avoir vos différents avis : ne pensez-vous pas que la France devrait adopter un meilleur système solaire ? Le finlandais par exemple donne d'excellents résultats ?

Un niveau scolaire moyen, pour une puissance moyenne

Pas de quoi faire Cocorico. Selon une étude de l’OCDE le niveau scolaire moyen des jeunes Français a encore reculé. Désespérant quand le budget de l’éducation national constitue le premier poste de dépenses de l’Etat (22%) avec 77 milliards d’euros. Inquiétant quand au même moment l’édition européenne du Times fait sa Une sur “La mort de la culture Française” Qu’on le veuille ou non, il y a bien un problème dans la belle patrie de Montaigne Voltaire et Rousseau. Le 21ème siècle sera-t-il celui des ténèbres ?

C’est l’arrogance française qui en prend un coup. Nous avons la chance d’appartenir à un vieux pays d’un vieux continent, riche d’un passé prestigieux. Et pourtant, le niveau culturel moyen des jeunes français n’a jamais été aussi bas. Le constat est alarmant, il marque un nouveau recul de l’efficience de l’enseignement dans notre pays. Consacrer une part très conséquente de la richesse nationale à l’éducation oui, bien sûr. A condition toutefois que les résultats suivent. Et c’est bien loin d’être le cas.

Présentée le 4 décembre, l’étude PISA de l’OCDE portait sur 30 pays et sur les savoirs acquis en sciences, en mathématiques et en compréhension de l’écrit des jeunes de 15 ans. La France se classe au 19e rang en sciences et au 17e rang en mathématiques et en compréhension de l’écrit. Une position moyenne, mais surtout en baisse par rapport aux précédentes enquêtes Pisa de 2000 et 2003. Un recul de fait du beau principe de l’égalité si notre système d’éducation n’est pas en capacité d’offrir aux jeunes, de tous milieux et de toutes origines, les armes de leur réussite sociale.

Selon Eric Charbonnier de l’OCDE, “La France doit diminuer sa proportion d’élèves en difficultés (20%) et augmenter sa proportion d’excellents élèves pour pouvoir s’améliorer dans les classements internationaux”, ses préconisations sont simples : “peut-être d’alléger les programmes scolaires et de mettre en place des heures de soutien pour les élèves les plus en difficulté”.


En 2002, la Suisse avait très mal vécu la publication des résultats sur le volet lecture. Elle a su depuis redresser la barre et figure désormais parmi les pays les mieux classés. Pour la première fois les élèves suisses ont obtenu une moyenne dépassant de manière significative celle de l’OCDE, avec 499 points contre 492 pour l’OCDE. Les meilleurs scores sont l’oeuvre des Coréens (556) et des Finlandais (547). Leurs camarades français eux, ânonnent en lecture, ils sont au-dessous de la moyenne et leurs ré*sultats sont en baisse depuis 2001.

Comment dans ce contexte espérer une culture française florissante. La culture, l’accès au savoir ne peuvent et ne doivent pas être l’apanage d’une élite. La réaction de celle-ci au titre choc du Times est symptomatique. Elle s’exprime dans les colonnes du Figaro, temple du conservatisme, sous la plume de Maurice Druon de la poussiéreuse Académie Française qui déclame que “Non, la culture française, n’est pas morte !”. Certes pas encore. Mais, faute de jeunes pousses et de racines elle est menacée. L’Acadèmicien et ses vénérable collègues auraient pu en revanche regretter la mesure fièrement annoncée par Bernard Laporte, Secrétaire d’Etat aux sports, d’abandonner une heure hedomadaire d’enseignement des matières “nobles” du primaire au profit d’une heure de sport.

C’est une vision de la culture passée, rétrograde, qu’il faut abandonner. La culture française se doit d’être un brillant mélange, un pont entre passé et modernité. Quand les anglo-saxons affirment, sourire aux lèvres que la culture française est morte, ils ont raison. Elle n’est plus que l’apanage d’une poignée de décideurs internationaux et se limite de plus en plus à la haute couture et quelques mots de la langue de Molière. A l’inverse, la culture française a vocation à être universelle, partagée par les classes moyennes et à commencer en France. Il faut déjà pour cela qu’elle accepte sans condescendance de s’ouvrir et de s’enrichir des autres cultures.

http://lamouette.blog.lemonde.fr/2007/12/05/un-niveau-scolaire-moyen-pour-une-puissance-moyenne/

mais non, les français sont les meilleurs voyons, tu crois pas que vous allez vous rabaisser en prenant exemple sur les autres pays quand même ? ce serait une première ! :D
 
mais non, les français sont les meilleurs voyons, tu crois pas que vous allez vous rabaisser en prenant exemple sur les autres pays quand même ? ce serait une première ! :D

Sacré toi alors :D !

Bien sur, si on prenais exemple sur les autres, non seulement la culture française serait morte mais en bonne voie d'être enterrée en plus mdr !
 
quelle culture ? celle du potiron ? ou celle... des centrales nucléaires ? :D

C'est la question que je me posais en lisant l'article :D

Il m'a bien fait rire avec son ". Il faut déjà pour cela qu’elle accepte sans condescendance de s’ouvrir et de s’enrichir des autres cultures. "

Et aussi :" Quand les anglo-saxons affirment, sourire aux lèvres que la culture française est morte, ils ont raison"

"La culture française se doit d’être un brillant mélange, un pont entre passé et modernité"

La France est orgueilleuse, la France ne reconnait que le 21eme siècle et la modernité, comme si adopter un peu d'ancienneté était une tare.

La France devrait prendre de la graine des autres nations, même les moins rayonnantes qu'elle, on a à apprendre de tout un chacun, même de ceux qui nous paraissent... petit.

On a toujours besoin d'un plus petit que soi, disait La Fontaine, ce grand poète.... français.
 
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