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Le taux de suicidalité atteint 24% : Le suicide fait des ravages parmi les jeunes Casablancais

La situation est grave et ne cesse d'empirer. Au cours d'une conférence organisée en milieu de semaine à Casablanca par la Fondation de la Mosquée Hassan II, le Pr. Driss Moussaoui, président de l'Association mondiale de psychiatrie sociale, en a dressé un tableau assez sombre.

« Le suicide est un phénomène qui a commencé à prendre de plus en plus d'ampleur au Maroc. La fréquence de suicide parmi les individus de plus de 15 ans est de 16%. »

Cette conférence sous le thème : « Suicide et changements sociaux au Maroc », a été l'occasion pour le Pr. Moussaoui de mettre en lumière ce phénomène étranger à la société marocaine. Chiffres à l'appui, il a indiqué que « le suicide est un phénomène qui touche tous les âges ou presque, les deux sexes et toutes les classes sociales ».

A titre d'exemple, il a mis en exergue une réalité frappante, selon laquelle « le taux de suicide chez les adolescents casablancais dépasse les 24% ».

Le Pr. Moussaoui, qui occupe aussi le poste de directeur du Centre collaborateur de l'OMS en santé mentale et en neurosciences, le fameux 36, a expliqué l'étendue de ce phénomène par le changement identitaire profond et par le délitement des liens sociaux que connaît le Maroc actuel. Selon lui, «le suicide a toujours existé mais semble devenir de plus en plus fréquent du fait des changements sociaux au Maroc et dans le monde.

C'est aussi un tabou qui continue à résister à toutes les données scientifiques dans le domaine». Dans ce sens, il a précisé que malgré l'absence de chiffres officiels, le nombre de suicides rapportés par la presse augmente d'année en année.

Par ailleurs, il a fait part des facteurs poussant au suicide, notamment les troubles mentaux de type dépression, les troubles paniques, la schizophrénie ou trouble bipolaire. A ce titre, il a souligné que 10% de schizophrènes ou de bipolaires meurent par suicide. Parmi les autres facteurs poussant au suicide, il a cité la distension du lien social et l'isolement, les crises par dépassement des capacités d'adaptation et ce qu'il a appelé « l'accélération du temps partout dans le monde, y compris au Maroc ».

Le Pr. Moussaoui a, par ailleurs, rappelé que l'Organisation mondiale de la santé estime que le nombre de décès par suicide dans le monde au cours des 30 dernières années est supérieur à celui des décès par le sida. A cet égard, il s'est exclamé : « Pourquoi tout le monde parle de sida et personne ou presque de suicide?» avant d'affirmer qu'il y a plus de morts par suicide dans le monde que d'homicides, de victimes de guerres et de décès par accidents de la circulation.

En matière de thérapie, il a affirmé que « la prévention du suicide se doit d'être en même temps médicale, en particulier à travers le diagnostic et le traitement de la dépression, qui est le principal facteur de risque, mais aussi des mesures sociales pour rendre la vie dans les villes et dans les campagnes plus humaine et moins dure».

source:Libération
 
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Le taux de suicidalité atteint 24% : Le suicide fait des ravages parmi les jeunes Casablancais

La situation est grave et ne cesse d'empirer. Au cours d'une conférence organisée en milieu de semaine à Casablanca par la Fondation de la Mosquée Hassan II, le Pr. Driss Moussaoui, président de l'Association mondiale de psychiatrie sociale, en a dressé un tableau assez sombre.

« Le suicide est un phénomène qui a commencé à prendre de plus en plus d'ampleur au Maroc. La fréquence de suicide parmi les individus de plus de 15 ans est de 16%. »

Cette conférence sous le thème : « Suicide et changements sociaux au Maroc », a été l'occasion pour le Pr. Moussaoui de mettre en lumière ce phénomène étranger à la société marocaine. Chiffres à l'appui, il a indiqué que « le suicide est un phénomène qui touche tous les âges ou presque, les deux sexes et toutes les classes sociales ».

A titre d'exemple, il a mis en exergue une réalité frappante, selon laquelle « le taux de suicide chez les adolescents casablancais dépasse les 24% ».

Le Pr. Moussaoui, qui occupe aussi le poste de directeur du Centre collaborateur de l'OMS en santé mentale et en neurosciences, le fameux 36, a expliqué l'étendue de ce phénomène par le changement identitaire profond et par le délitement des liens sociaux que connaît le Maroc actuel. Selon lui, «le suicide a toujours existé mais semble devenir de plus en plus fréquent du fait des changements sociaux au Maroc et dans le monde.

C'est aussi un tabou qui continue à résister à toutes les données scientifiques dans le domaine». Dans ce sens, il a précisé que malgré l'absence de chiffres officiels, le nombre de suicides rapportés par la presse augmente d'année en année.

Par ailleurs, il a fait part des facteurs poussant au suicide, notamment les troubles mentaux de type dépression, les troubles paniques, la schizophrénie ou trouble bipolaire. A ce titre, il a souligné que 10% de schizophrènes ou de bipolaires meurent par suicide. Parmi les autres facteurs poussant au suicide, il a cité la distension du lien social et l'isolement, les crises par dépassement des capacités d'adaptation et ce qu'il a appelé « l'accélération du temps partout dans le monde, y compris au Maroc ».

Le Pr. Moussaoui a, par ailleurs, rappelé que l'Organisation mondiale de la santé estime que le nombre de décès par suicide dans le monde au cours des 30 dernières années est supérieur à celui des décès par le sida. A cet égard, il s'est exclamé : « Pourquoi tout le monde parle de sida et personne ou presque de suicide?» avant d'affirmer qu'il y a plus de morts par suicide dans le monde que d'homicides, de victimes de guerres et de décès par accidents de la circulation.

En matière de thérapie, il a affirmé que « la prévention du suicide se doit d'être en même temps médicale, en particulier à travers le diagnostic et le traitement de la dépression, qui est le principal facteur de risque, mais aussi des mesures sociales pour rendre la vie dans les villes et dans les campagnes plus humaine et moins dure».

source:Libération
C'est triste de voir un jeune homme qui ne connait encore rien de la vie se suicidé.
C'est également triste de constater que l'individualisme gagne de plus en plus dans notre société qui a pourtant toujours était cimenté par la solidarité.
 
C'est triste de voir un jeune homme qui ne connait encore rien de la vie se suicidé.
C'est également triste de constater que l'individualisme gagne de plus en plus dans notre société qui a pourtant toujours était cimenté par la solidarité.

salam

oui c'est bien triste tout ça...

ALLAH rahmoum!
 
24% de suicides dans la population et 10% chez les schizophrènes....donc au Maroc les schizophrène sont en meilleure santé que les autres!.... N'importe au quoi!
Ou le journaliste n'a rien pigé à l'affaire ou le Dr n'a pas fini ses études... où les deux.
 
salam

comment peut on se suicider...surtout si ils savent le vérité sur ce qui nous attend.

qu'est ce qui fait qu'on veut plus de cette vie?...en vérité je peux comprendre mais c'est pas une raison...je le sais...un jour le regret ne servira a rien!
 
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