Bonjour @ tous,
Plus je me baladais dans la ville, plus les postes de bladi défilés dans ma tête , alors j'ai décidé de venir ouvrir un poste pour partager avec qui ça intéresse un weekend à Marrakech.
La ville est quasi 'morte' en comparaison avec les mois, voire années précédents. Que du béton de partout un spectacle de désolation totale de tout cet argent investi (quoi que celui-là ne me fait pas si mal au cur parce que seuls ceux qui se permettent pouvait bâtir ces grands projets, et qui ont les reins solides);et surtout ces hectares d'oliviers rasés pour agrandir la ville et en faire une destination prisée pour les acquéreurs qu'ils soient locaux ou étrangers; dans l'immobilier alors que les appartements, villas etc.. ne sont pas habités et encore moins vendus.
En papotant avec les serveurs, tu te rends compte que ça manque de clients depuis quelques temps, et ils insistent en disant sur le fait que c'est bien avant l'attentat d'Argana, et que cest de plus en plus mort. Quaujourdhui les locaux restent leur manne principale en terme de ressources. Ceci ma renvoyé au fameux poste, sur les réservations du mois de Juillet/Aout et je me suis dit, ça va faire mal à la ville et surtout ceux qui y ont leur gagne-pain. Après réflexion et quelques spectacles de rue, loin dêtre réjouissants, tu te dis ce calme peut savérer bénéfique dans le fond.
Je ne pouvais y passer sans aller jeter un coup dil sur les dégâts dArgana, une fois devant tu ne peux tempêcher dimaginer lhorreur que ces victimes ont pu vivre en un lapse de temps bien plus que court. Du haut du 3ème étage, quasi plus de vitres, tout est parti en éclat. Et le plus surprenant que cest la place, fait abstraction de tout cela et continue son quotidien POUR VIVRE voire SURVIVRE pour certains.
Mon constat de ce weekend, est que Marrakech est devenue hélas, la ville de la misère, toutes les misères sous toutes leurs formes, des mendiants, des gosses dehors dans les rues (javoue que jen voyais quasiment pas, en comparaison avec Casablanca), des jeunes filles habillées comment dire dune façon qui peut dépasser le niveau de louverture desprit pour frôler la vulgarité la plus totale (de la vraie pollution visuelle).Tout ce dont la ville a longuement déclaré la guerre a fini par éclater au grand jour. Pourtant quand tu dépasses les dédalles de Jamaa El Fna et le dit passage piétons, le spectacle est tout autre. Propreté totale des artères et boulevards, une présence policière assez importante, tu la sens, des voitures pimpantes, on sent la consommation qui bat son plein, beaucoup de voiture de Casablanca et Rabat.
Marrakech, la ville ocre, divisée encore plus en deux ceux qui vivent et ceux qui survivent. A quand une révolution des marrakchis pour changer leur quotidien, loin de la politique, constitution etc..
L'été sera rude sous toutes ses formes à Marrakech..
Plus je me baladais dans la ville, plus les postes de bladi défilés dans ma tête , alors j'ai décidé de venir ouvrir un poste pour partager avec qui ça intéresse un weekend à Marrakech.
La ville est quasi 'morte' en comparaison avec les mois, voire années précédents. Que du béton de partout un spectacle de désolation totale de tout cet argent investi (quoi que celui-là ne me fait pas si mal au cur parce que seuls ceux qui se permettent pouvait bâtir ces grands projets, et qui ont les reins solides);et surtout ces hectares d'oliviers rasés pour agrandir la ville et en faire une destination prisée pour les acquéreurs qu'ils soient locaux ou étrangers; dans l'immobilier alors que les appartements, villas etc.. ne sont pas habités et encore moins vendus.
En papotant avec les serveurs, tu te rends compte que ça manque de clients depuis quelques temps, et ils insistent en disant sur le fait que c'est bien avant l'attentat d'Argana, et que cest de plus en plus mort. Quaujourdhui les locaux restent leur manne principale en terme de ressources. Ceci ma renvoyé au fameux poste, sur les réservations du mois de Juillet/Aout et je me suis dit, ça va faire mal à la ville et surtout ceux qui y ont leur gagne-pain. Après réflexion et quelques spectacles de rue, loin dêtre réjouissants, tu te dis ce calme peut savérer bénéfique dans le fond.
Je ne pouvais y passer sans aller jeter un coup dil sur les dégâts dArgana, une fois devant tu ne peux tempêcher dimaginer lhorreur que ces victimes ont pu vivre en un lapse de temps bien plus que court. Du haut du 3ème étage, quasi plus de vitres, tout est parti en éclat. Et le plus surprenant que cest la place, fait abstraction de tout cela et continue son quotidien POUR VIVRE voire SURVIVRE pour certains.
Mon constat de ce weekend, est que Marrakech est devenue hélas, la ville de la misère, toutes les misères sous toutes leurs formes, des mendiants, des gosses dehors dans les rues (javoue que jen voyais quasiment pas, en comparaison avec Casablanca), des jeunes filles habillées comment dire dune façon qui peut dépasser le niveau de louverture desprit pour frôler la vulgarité la plus totale (de la vraie pollution visuelle).Tout ce dont la ville a longuement déclaré la guerre a fini par éclater au grand jour. Pourtant quand tu dépasses les dédalles de Jamaa El Fna et le dit passage piétons, le spectacle est tout autre. Propreté totale des artères et boulevards, une présence policière assez importante, tu la sens, des voitures pimpantes, on sent la consommation qui bat son plein, beaucoup de voiture de Casablanca et Rabat.
Marrakech, la ville ocre, divisée encore plus en deux ceux qui vivent et ceux qui survivent. A quand une révolution des marrakchis pour changer leur quotidien, loin de la politique, constitution etc..
L'été sera rude sous toutes ses formes à Marrakech..