Ouday avait, dans lOudaya antique, une haute réputation de sagesse
Quelquun vint un jour trouver le grand philosophe Ouday et lui dit :
Sais-tu ce que je viens dapprendre sur ton ami(e) ?
- Un instant, répondit Ouday. Avant que tu me racontes, jaimerais te faire passer un test, celui des trois passoires.
- Les trois passoires ?
- Mais oui, reprit Ouday. Avant de raconter toutes sortes de choses sur les autres, il est bon de prendre le temps de filtrer ce que lon aimerait dire. Cest ce que jappelle le test des trois passoires. La première passoire est celle de la vérité. As-tu vérifié si ce que tu veux me dire est vrai ?
- Non. Jen ai seulement entendu parler
- Très bien. Tu ne sais donc pas si cest la vérité.
- Essayons de filtrer autrement en utilisant une deuxième passoire, celle de la bonté. Ce que tu veux mapprendre sur mon ami, est-ce quelque chose de bien ?
- Ah non ! Au contraire.
- Donc, continua Ouday, tu veux me raconter de mauvaises choses sur lui et tu nes même pas certain si elles sont vraies. Tu peux peut-être encore passer le test, car il reste une passoire, celle de lutilité. Est-il utile que tu mapprennes ce que mon ami aurait fait ?
- Non. Pas vraiment.
- Alors, conclut Ouday, si ce que tu as à me raconter nest ni vrai, ni bien, ni utile, pourquoi vouloir me le dire ?
Quelquun vint un jour trouver le grand philosophe Ouday et lui dit :
Sais-tu ce que je viens dapprendre sur ton ami(e) ?
- Un instant, répondit Ouday. Avant que tu me racontes, jaimerais te faire passer un test, celui des trois passoires.
- Les trois passoires ?
- Mais oui, reprit Ouday. Avant de raconter toutes sortes de choses sur les autres, il est bon de prendre le temps de filtrer ce que lon aimerait dire. Cest ce que jappelle le test des trois passoires. La première passoire est celle de la vérité. As-tu vérifié si ce que tu veux me dire est vrai ?
- Non. Jen ai seulement entendu parler
- Très bien. Tu ne sais donc pas si cest la vérité.
- Essayons de filtrer autrement en utilisant une deuxième passoire, celle de la bonté. Ce que tu veux mapprendre sur mon ami, est-ce quelque chose de bien ?
- Ah non ! Au contraire.
- Donc, continua Ouday, tu veux me raconter de mauvaises choses sur lui et tu nes même pas certain si elles sont vraies. Tu peux peut-être encore passer le test, car il reste une passoire, celle de lutilité. Est-il utile que tu mapprennes ce que mon ami aurait fait ?
- Non. Pas vraiment.
- Alors, conclut Ouday, si ce que tu as à me raconter nest ni vrai, ni bien, ni utile, pourquoi vouloir me le dire ?