Selon le président américain, le traitement qui lui a été administré est «un miracle envoyé par Dieu».
L'administration Trump s'était catégoriquement opposée à la recherche médicale sur les tissus fœtaux, prélevés à la suite d'une IVG. En 2019, après avoir freiné la capacité des National Institutes of Health à financer des recherches de la sorte, les sympathisant·es de Trump avaient salué une victoire majeure pour les pro-life face à des pratiques qu'ils qualifient de «scandaleuses et répugnantes».
Toutefois, lorsque Donald Trump a récemment été contaminé par le Covid-19, son administration n'a pas soulevé d'objections à l'encontre des nouveaux médicaments qui s'appuient pourtant sur des cellules fœtales. Les militants et militantes anti-avortement sont également restées silencieuses.![Sourire :) :)](data:image/gif;base64,R0lGODlhAQABAIAAAAAAAP///yH5BAEAAAAALAAAAAABAAEAAAIBRAA7)
Vendredi dernier, lorsque Trump a commencé à développer des symptômes inquiétants du Covid-19, il a reçu un cocktail d'anticorps dont les molécules ont été fabriquées à partir de cellules d'ovaire de hamster: les cellules CHO. Il ne s'agissait donc pas directement de cellules humaines.
Trump a vanté les mérites des médicaments qui lui ont été administrés pour vaincre le Covid-19. Selon lui, il s'agit de «miracles envoyés par Dieu». Presque ironique quand on apprend, à la lecture de cet article de MIT Technology review, l'historique de fabrication du traitement qu'il a reçu. En effet, il a été développé en utilisant une lignée cellulaire qui, à l'origine, dérive de tissus d'un fœtus avorté, explique Regeneron Pharmaceuticals, l'entreprise ayant développé ce médicament expérimental.
Des cellules dérivées d'un fœtus humain ont été utilisées dans le cadre de l'élaboration du traitement. Selon Regeneron, les essais en laboratoire utilisés pour évaluer la puissance des anticorps bénéficiaient d'un approvisionnement standardisé de cellules appelées HEK 293T. L'origine de ces dernières était un tissu rénal issu d'un avortement effectué aux Pays-Bas dans les années 1970. Depuis, les cellules 293T ont été «immortalisées». Cela signifie qu'elles continuent à se diviser en laboratoire, comme un cancer le ferait. Elles ont subi au fil du temps divers changements et ajouts génétiques.
D'après Regeneron, beaucoup de laboratoires utilisent ces cellules dans leurs recherches pour essayer de comprendre la manière dont différents anticorps peuvent neutraliser un virus. Le traitement expérimental fabriqué par Regeneron, et pris par le président Trump, repose sur deux anticorps qui auraient été sélectionnés en utilisant des tests de la sorte.
Cependant, les cellules 293T ayant été acquises il y a de nombreuses années, elles ne sont dorénavant plus considérées comme impliquant des questions liées à l'avortement.
En effet, l'administration Trump ( pas konnne.....) a choisi de limiter les recherches qui nécessitent des tissus émanants d'avortements relativement récents. Pourtant, les scientifiques souhaitent continuer à étudier des tissus de fœtus avortés récemment, pour pouvoir créer de nouvelles lignes cellulaires.
L'administration Trump s'était catégoriquement opposée à la recherche médicale sur les tissus fœtaux, prélevés à la suite d'une IVG. En 2019, après avoir freiné la capacité des National Institutes of Health à financer des recherches de la sorte, les sympathisant·es de Trump avaient salué une victoire majeure pour les pro-life face à des pratiques qu'ils qualifient de «scandaleuses et répugnantes».
Toutefois, lorsque Donald Trump a récemment été contaminé par le Covid-19, son administration n'a pas soulevé d'objections à l'encontre des nouveaux médicaments qui s'appuient pourtant sur des cellules fœtales. Les militants et militantes anti-avortement sont également restées silencieuses.
Vendredi dernier, lorsque Trump a commencé à développer des symptômes inquiétants du Covid-19, il a reçu un cocktail d'anticorps dont les molécules ont été fabriquées à partir de cellules d'ovaire de hamster: les cellules CHO. Il ne s'agissait donc pas directement de cellules humaines.
Trump a vanté les mérites des médicaments qui lui ont été administrés pour vaincre le Covid-19. Selon lui, il s'agit de «miracles envoyés par Dieu». Presque ironique quand on apprend, à la lecture de cet article de MIT Technology review, l'historique de fabrication du traitement qu'il a reçu. En effet, il a été développé en utilisant une lignée cellulaire qui, à l'origine, dérive de tissus d'un fœtus avorté, explique Regeneron Pharmaceuticals, l'entreprise ayant développé ce médicament expérimental.
Des cellules dérivées d'un fœtus humain ont été utilisées dans le cadre de l'élaboration du traitement. Selon Regeneron, les essais en laboratoire utilisés pour évaluer la puissance des anticorps bénéficiaient d'un approvisionnement standardisé de cellules appelées HEK 293T. L'origine de ces dernières était un tissu rénal issu d'un avortement effectué aux Pays-Bas dans les années 1970. Depuis, les cellules 293T ont été «immortalisées». Cela signifie qu'elles continuent à se diviser en laboratoire, comme un cancer le ferait. Elles ont subi au fil du temps divers changements et ajouts génétiques.
D'après Regeneron, beaucoup de laboratoires utilisent ces cellules dans leurs recherches pour essayer de comprendre la manière dont différents anticorps peuvent neutraliser un virus. Le traitement expérimental fabriqué par Regeneron, et pris par le président Trump, repose sur deux anticorps qui auraient été sélectionnés en utilisant des tests de la sorte.
Cependant, les cellules 293T ayant été acquises il y a de nombreuses années, elles ne sont dorénavant plus considérées comme impliquant des questions liées à l'avortement.
En effet, l'administration Trump ( pas konnne.....) a choisi de limiter les recherches qui nécessitent des tissus émanants d'avortements relativement récents. Pourtant, les scientifiques souhaitent continuer à étudier des tissus de fœtus avortés récemment, pour pouvoir créer de nouvelles lignes cellulaires.