Salam Aleykoum
Il est tres courant d entendre toutes sortes de reproches a l encontre des ''non-travailleurs'' (je met ce terme entre guillemets puisqu il s agit la d un emploi).Mais en realite sont-ils les heureux escrocs que l on aimerait nous faire croire ? Ceux qui bien contents d echapper aux peines que subissent les employes,restent chez eux pour profiter de la chance qui est la leur de vivre dans un pays ou l on subventionne ceux qui n ont pas d emploi officiel.
De ma maigre experience je ne peux que repondre non a cette interrogation et que ces cliches sur le chomeur naissent assurement d un manque total d empathie.Le travail possede un fort role integrateur dans nos societes et ne pas en avoir signifie une exclusion fort prejudiciable pour celui qui la subit.
En effet le travail constitue un vecteur dapprentissage et dintériorisation des codes sociaux,de meme quil participe à la construction de lidentité personnelle et sociale.Le fait de ne pas travailler desocialise l individu qui se voit alors affuble d un statut social particulierement deshonorant.
En plus de constituer un frein important a l acces a la consommation (ce qui,entre-nous,n est pas une mauvaise chose),il apporte a l individu une precarite aussi bien materielle,financiere que ''mentale''.
S en suivent des pertes de repère dans lespace et dans le temps, une conscience de leur « inutilité au monde », une impuissance à se projeter dans lavenir, une dissolution des liens avec les autres
Ainsi le chomeur n est pas cet heureux escroc qui s arrange pour rester tranquillement chez lui en vivant dans le bonheur et l oisivete.
D une parce que ne pas avoir d emploi ne signifie pas que l on ne travaille pas puisque le travail ne se limite pas a un statut de salarie et peut se faire a domicile (reparations,entretiens,education etc...) tout aussi bien qu a l exterieur (travaux,demarches,associations etc...).
D autre part le chomeur (surtout de longue duree) peut parfois rentrer dans un cercle vicieux qui le demotive completement pour trouver un nouvel emploi ne se sentant plus faire partie d une societe qui le discrimine et n ayant plus aucune volonte ayant perdu toute confiance en lui.
De plus les mauvaises perceptions a son encontre et les sentiments d inutilite,d exclusion et d inferiorite qu il ressent sont autant de sentiments qui pesent sur sa conscience et qui le rendent malheureux.
L absence d emploi est donc une souffrance et doit cesser d etre,a tord,percu comme une situation ''peinarde''.
Il est tres courant d entendre toutes sortes de reproches a l encontre des ''non-travailleurs'' (je met ce terme entre guillemets puisqu il s agit la d un emploi).Mais en realite sont-ils les heureux escrocs que l on aimerait nous faire croire ? Ceux qui bien contents d echapper aux peines que subissent les employes,restent chez eux pour profiter de la chance qui est la leur de vivre dans un pays ou l on subventionne ceux qui n ont pas d emploi officiel.
De ma maigre experience je ne peux que repondre non a cette interrogation et que ces cliches sur le chomeur naissent assurement d un manque total d empathie.Le travail possede un fort role integrateur dans nos societes et ne pas en avoir signifie une exclusion fort prejudiciable pour celui qui la subit.
En effet le travail constitue un vecteur dapprentissage et dintériorisation des codes sociaux,de meme quil participe à la construction de lidentité personnelle et sociale.Le fait de ne pas travailler desocialise l individu qui se voit alors affuble d un statut social particulierement deshonorant.
En plus de constituer un frein important a l acces a la consommation (ce qui,entre-nous,n est pas une mauvaise chose),il apporte a l individu une precarite aussi bien materielle,financiere que ''mentale''.
S en suivent des pertes de repère dans lespace et dans le temps, une conscience de leur « inutilité au monde », une impuissance à se projeter dans lavenir, une dissolution des liens avec les autres
Ainsi le chomeur n est pas cet heureux escroc qui s arrange pour rester tranquillement chez lui en vivant dans le bonheur et l oisivete.
D une parce que ne pas avoir d emploi ne signifie pas que l on ne travaille pas puisque le travail ne se limite pas a un statut de salarie et peut se faire a domicile (reparations,entretiens,education etc...) tout aussi bien qu a l exterieur (travaux,demarches,associations etc...).
D autre part le chomeur (surtout de longue duree) peut parfois rentrer dans un cercle vicieux qui le demotive completement pour trouver un nouvel emploi ne se sentant plus faire partie d une societe qui le discrimine et n ayant plus aucune volonte ayant perdu toute confiance en lui.
De plus les mauvaises perceptions a son encontre et les sentiments d inutilite,d exclusion et d inferiorite qu il ressent sont autant de sentiments qui pesent sur sa conscience et qui le rendent malheureux.
L absence d emploi est donc une souffrance et doit cesser d etre,a tord,percu comme une situation ''peinarde''.