Le travail rend libre ?

  • Initiateur de la discussion Initiateur de la discussion jdal
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Cela dit-t-il ce que ça veut dire ou n’est-ce qu’un poncif éculé, réchauffé par ce qui sert de chef à un Etat d’Europe occidentale, pour mettre au travail ? Trime ou crève.

Tout le monde sait que la machine devait libérer les travailleurs manuels. Cependant, lorsqu’en 1744, Vaucanson, célèbre en son temps pour avoir construit un canard mécanique, s’avisa de rationaliser le travail des tisserands lyonnais, ceux-ci lui bottèrent les fesses. Ils avaient compris que c’était leur savoir-faire, ce qui donnait un sens et un statut social à leur existence, qui allait y passer. De même, les briseurs de machines, les luddistes, en Angleterre au début du siècle 19 JC. Les esclaves que la machine prétendait libérer n’entendaient pas perdre ce qui donnait un sens à leur vie. Cela devrait au moins faire douter ceux qui prétendent que la machine libère le travail. Et cela devrait faire réfléchir les descendants des peuples colonisés, dont les cultures, les techniques et les savoir-faire ont été laminés par la mécanisation américanoccidentale du travail.

La lionne qui chasse, la vache qui broute travaillent. Les lionnes ont même une technique de chasse. Ce faisant, elles suppriment leurs besoins et pourvoient à leur reproduction. Si nous étions assez intelligents pour comprendre l’intelligence des lionnes et des vaches, nous pourrions savoir si elles se libèrent en chassant et en broutant. Si nous étions assez intelligents pour nous comprendre nous-mêmes, nous saurions que le travail ne nous libère pas plus de nos besoins physiologiques qu’il n’en libère les lionnes et les vaches. Nous saurions au moins que le travail est social ou n’est pas. Que son sens est de nous donner un sens dans la société et le pouvoir d’échanger avec les autres. Nous saurions que le moment de notre humanité n’est pas celui où nous produisons ou consommons, mais celui où nous échangeons, excepté celui où nous échangeons des marchandises.
 
je dirais que le travail apaise l homme tourmenté et lui fait oublier un peu qu il est

mortel...sans occupation l homme s avilit et se detruit pour oublier sa condition

(alcool,drogue),a moins qu il n ait une passion qui puisse lui nourrir l esprit et l ocupper.
 
ou alors en prenant la question dans un autre sens,

combien de personnes sont maintenant prisonniéres du travail??

elles ont des crédits à payer?

crédits qu on leur a accorder justement parce qu elles travaillaient??
 
il rend tellement libre que j'ai arreter de travailler pour quelqu'un et plus jmais de ma vie j'irais travailleer pour autrui , je préfère encore mourir qu'etre esclave
 
oui ça c'est clair sauf que moi là je repars de zéro mais hamdullah ça va aller vite , je connais les ficelles par coeur


non tu ne repars pas de zéro,tu a un capital experience qui vaut son pesant d or et qui ne

s achéte pas et que beaucoup de novice t envierais,d ailleurs fait l experience observe

autour de toi ceux qui se lance à l eau en méme ttemps que toi et rendez vous dans 5 ans
 
je dirais que le travail apaise l homme tourmenté et lui fait oublier un peu qu il est

mortel...sans occupation l homme s avilit et se detruit pour oublier sa condition

(alcool,drogue),a moins qu il n ait une passion qui puisse lui nourrir l esprit et l ocupper.

Bien vu. L'individu est social avant d'être autre chose. Notre condition individuelle est une condition sociale. Cela ne veut pas dire que nous sommes condamnés au travail, mais que sans celui-ci nous perdons notre condition de base. Et une passion qui nourrit l'esprit, c'est encore du travail.
 
ou alors en prenant la question dans un autre sens,

combien de personnes sont maintenant prisonniéres du travail??

elles ont des crédits à payer?

crédits qu on leur a accorder justement parce qu elles travaillaient??

Bien vu encore. Comme disait Tocqueville, les sociétés se ressentent toujours des conditions de leur avènement. Parce qu'il est social, le travail se ressent d'une société qui le réduit à sa dimension économique. Cette réduction est conforme au marxisme qui met le sens du travail dans des rapports de production. Or, si le sens du travail est dans l'échange, l'économie n'est qu'un effet, une détermination secondaire du travail.
 
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