Le Tribunal spécial pour le Liban (TSL), chargé de juger les auteurs présumés d'attaques terroristes au Liban, dont l'assassinat de l'ancien Premier ministre libanais Rafic Hariri, ouvre ce dimanche à La Haye.
Le greffier du tribunal, le Britannique Robin Vincent, et le procureur, le Canadien Daniel Bellemare, qui a dirigé la commission d'enquête internationale sur la mort de M. Hariri, tué dans un attentat à Beyrouth le 14 février 2005, prendront notamment la parole, lors d'une brève cérémonie à la mi-journée.
La conseillère juridique des Nations unies Patricia O'Brien prononcera également une allocution, dans un ancien gymnase qui devrait d'ici novembre abriter la salle d'audience du tribunal, installé dans l'ancien siège des services secrets néerlandais à Leidschendam, en banlieue de La Haye.
Le TSL, créé le 10 juin 2007 en vertu d'une résolution du Conseil de sécurité des Nations unies, applique le code pénal libanais. L'identité de ses onze juges, dont quatre sont libanais, n'a pas encore été révélée pour des raisons de sécurité. Le mandat du tribunal est de trois ans renouvelables.
Les deux premiers rapports de la commission d'enquête de l'ONU, créée deux mois après l'assassinat de Rafic Hariri, tué avec 22 autres personnes dans un attentat à la camionnette piégée, avaient conclu à des "preuves convergentes" sur l'implication des renseignements syriens et libanais. Les noms de proches du président syrien Bachar al-Assad avaient été cités par les enquêteurs mais la Syrie nie toute implication.
"Mon équipe et moi ferons tout ce qui est humainement et légalement possible pour garantir que la vérité émerge et que les responsables des crimes (...) soient traduits en justice", a promis M. Bellemare dans une lettre aux Libanais samedi. Le TSL n'est "pas en quête de vengeance" mais "de justice", a-t-il insisté.
Quatre généraux sont détenus au Liban dans le cadre de l'enquête sur l'assassinat de Rafic Hariri. Trois suspects ont été libérés sous caution mercredi par la justice libanaise. Ils étaient soupçonnés notamment d'avoir passé sous silence des informations et induit les enquêteurs en erreur.
Un TSL "au-dessus de la politique"
Le Tribunal spécial pour le Liban "doit être et sera au-dessus de la politique", a déclaré son procureur, le Canadien Daniel Bellemare. "L'enquête et la poursuite ne sont pas et ne seront pas influencées par la politique, elles sont gouvernées par des principes juridiques. En tant que procureur, je suis indépendant", a déclaré M. Bellemare, assurant que le TSL "doit être et sera au-dessus de la politique", lors d'une conférence de presse. Le TSL a ouvert dimanche lors d'une courte cérémonie à La Haye. "Le lieu a changé mais la mission continue", a ajouté l'ancien chef de la commission d'enquête internationale sur l'assassinat de Rafic Hariri, tué avec 22 autres personnes dans un attentat à Beyrouth le 14 février 2005.
M. Bellemare a refusé de répondre à des questions sur la date de délivrance d'actes d'accusation, répétant qu'il disposait à partir de dimanche de soixante jour pour demander aux autorités libanaises le transfert du dossier de l'enquête et des détenus, actuellement aux mains de la justice libanaise. "Je peux dicter le rythme de l'enquête, mais pas son résultat", a dit le procureur, tout en se disant "optimiste" sur le déroulement de l'enquête. "Comme je le prévois, il n'y aura peut-être pas un mais plusieurs actes d'accusation", a-t-il précisé.
Quatre généraux sont détenus à Beyrouth dans le cadre de l'enquête de la justice libanaise. Trois suspects avaient été libérés mercredi.
http://www.lalibre.be/actu/europe/a...al-special-pour-le-liban-ouvre-a-la-haye.html
Le greffier du tribunal, le Britannique Robin Vincent, et le procureur, le Canadien Daniel Bellemare, qui a dirigé la commission d'enquête internationale sur la mort de M. Hariri, tué dans un attentat à Beyrouth le 14 février 2005, prendront notamment la parole, lors d'une brève cérémonie à la mi-journée.
La conseillère juridique des Nations unies Patricia O'Brien prononcera également une allocution, dans un ancien gymnase qui devrait d'ici novembre abriter la salle d'audience du tribunal, installé dans l'ancien siège des services secrets néerlandais à Leidschendam, en banlieue de La Haye.
Le TSL, créé le 10 juin 2007 en vertu d'une résolution du Conseil de sécurité des Nations unies, applique le code pénal libanais. L'identité de ses onze juges, dont quatre sont libanais, n'a pas encore été révélée pour des raisons de sécurité. Le mandat du tribunal est de trois ans renouvelables.
Les deux premiers rapports de la commission d'enquête de l'ONU, créée deux mois après l'assassinat de Rafic Hariri, tué avec 22 autres personnes dans un attentat à la camionnette piégée, avaient conclu à des "preuves convergentes" sur l'implication des renseignements syriens et libanais. Les noms de proches du président syrien Bachar al-Assad avaient été cités par les enquêteurs mais la Syrie nie toute implication.
"Mon équipe et moi ferons tout ce qui est humainement et légalement possible pour garantir que la vérité émerge et que les responsables des crimes (...) soient traduits en justice", a promis M. Bellemare dans une lettre aux Libanais samedi. Le TSL n'est "pas en quête de vengeance" mais "de justice", a-t-il insisté.
Quatre généraux sont détenus au Liban dans le cadre de l'enquête sur l'assassinat de Rafic Hariri. Trois suspects ont été libérés sous caution mercredi par la justice libanaise. Ils étaient soupçonnés notamment d'avoir passé sous silence des informations et induit les enquêteurs en erreur.
Un TSL "au-dessus de la politique"
Le Tribunal spécial pour le Liban "doit être et sera au-dessus de la politique", a déclaré son procureur, le Canadien Daniel Bellemare. "L'enquête et la poursuite ne sont pas et ne seront pas influencées par la politique, elles sont gouvernées par des principes juridiques. En tant que procureur, je suis indépendant", a déclaré M. Bellemare, assurant que le TSL "doit être et sera au-dessus de la politique", lors d'une conférence de presse. Le TSL a ouvert dimanche lors d'une courte cérémonie à La Haye. "Le lieu a changé mais la mission continue", a ajouté l'ancien chef de la commission d'enquête internationale sur l'assassinat de Rafic Hariri, tué avec 22 autres personnes dans un attentat à Beyrouth le 14 février 2005.
M. Bellemare a refusé de répondre à des questions sur la date de délivrance d'actes d'accusation, répétant qu'il disposait à partir de dimanche de soixante jour pour demander aux autorités libanaises le transfert du dossier de l'enquête et des détenus, actuellement aux mains de la justice libanaise. "Je peux dicter le rythme de l'enquête, mais pas son résultat", a dit le procureur, tout en se disant "optimiste" sur le déroulement de l'enquête. "Comme je le prévois, il n'y aura peut-être pas un mais plusieurs actes d'accusation", a-t-il précisé.
Quatre généraux sont détenus à Beyrouth dans le cadre de l'enquête de la justice libanaise. Trois suspects avaient été libérés mercredi.
http://www.lalibre.be/actu/europe/a...al-special-pour-le-liban-ouvre-a-la-haye.html