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Le VIH circule très activement dans les bars/saunas gays parisiens
Une enquête menée par l'InVS dans les bars, saunas et backrooms parisiens met évidence une circulation active du VIH dans cette population.
Non seulement le VIH concerne une grande proportion de gays fréquentant les lieux dits de convivialité parisiens mais il circule très activement dans cette population : les nouveaux résultats de lenquête « Prévagay » montre en effet que 7,5% de nouvelles contaminations surviennent chaque année.
Après la première estimation de la prévalence du VIH dans une population d'homosexuels fréquentant les bars, boîtes et saunas gays, qui sélève à 17,7%, lenquête menée par lInstitut de veille sanitaire (InVS) sétait fixée comme objectif de déterminer le nombre de nouvelles infections par an dans cette population.
Environ 900 hommes ont participé à cette enquête et accepté un prélèvement biologique (gouttes de sang auto-prélevé au bout du doigt). Les tests dinfection récente réalisés sur ces prélèvements ont permis de déterminer le taux dincidence du VIH dans cette population à 7,5 cas pour 100 personnes par an, soit plussept fois supérieure à lensemble de la population homosexuelle française (1% ).
« Les hommes ayant de relation sexuels avec des hommes (HSH) fréquentant les établissements de convivialité gay parisiens représentent une population spécifique, précise les auteurs de létude. Cette incidence ne peut pas être généralisée à lensemble de la population des HSH en France mais est préoccupante ».
Les auteurs soulignent le besoin urgent dengager des actions de prévention et de dépistage « spécifiques et novatrices ».
Virginie BAGOUE
Une enquête menée par l'InVS dans les bars, saunas et backrooms parisiens met évidence une circulation active du VIH dans cette population.
Non seulement le VIH concerne une grande proportion de gays fréquentant les lieux dits de convivialité parisiens mais il circule très activement dans cette population : les nouveaux résultats de lenquête « Prévagay » montre en effet que 7,5% de nouvelles contaminations surviennent chaque année.
Après la première estimation de la prévalence du VIH dans une population d'homosexuels fréquentant les bars, boîtes et saunas gays, qui sélève à 17,7%, lenquête menée par lInstitut de veille sanitaire (InVS) sétait fixée comme objectif de déterminer le nombre de nouvelles infections par an dans cette population.
Environ 900 hommes ont participé à cette enquête et accepté un prélèvement biologique (gouttes de sang auto-prélevé au bout du doigt). Les tests dinfection récente réalisés sur ces prélèvements ont permis de déterminer le taux dincidence du VIH dans cette population à 7,5 cas pour 100 personnes par an, soit plussept fois supérieure à lensemble de la population homosexuelle française (1% ).
« Les hommes ayant de relation sexuels avec des hommes (HSH) fréquentant les établissements de convivialité gay parisiens représentent une population spécifique, précise les auteurs de létude. Cette incidence ne peut pas être généralisée à lensemble de la population des HSH en France mais est préoccupante ».
Les auteurs soulignent le besoin urgent dengager des actions de prévention et de dépistage « spécifiques et novatrices ».
Virginie BAGOUE