Selon les informations qui ont filtré sur le remaniement ministériel qui sera annoncé sous peu, le gouvernement "Benkirane 2" verra un remplacement du ministre de l'intérieur actuel Mohand El Aenser (Mouvement populaire) par son second, le ministre de "tutelle" à l'intérieur, Charqi Draiss.
Comme l'avaient noté les observateurs, dès le début du gouvernement Benkirane en 2011, le fait de nommer des ministres de tutelle à l'intérieur (Charqi Draiss) et aux affaires étrangères (Youssef El Amrani) indiquait que les ministres "politiques" El Aenser et Othmani n'étaient que des figurants, sous le contrôle étroit du makhzen via ces ministres de tutelle non issus de formations politiques représentées au parlement, mais plutôt directement de "Dar el Makhzen".
Un fait passé quasiment inaperçu mais indiquant l'ampleur du pouvoir que détiennent ces ministres de tutelle, était celui du tabassage sauvage de la manifestation pacifique à Rabat contre la grâce du pédophile espagnol, lorsque le ministre de l'intérieur Mohand El Aenser, avait indiqué à la presse "ne pas être au courant de cet ordre donné aux forces de sécurité", renvoyant implicitement la balle au "vrai" ministre de l'intérieur, Charqi Draiss.
Maintenant, le makhzen semble vouloir arrêter ce jeu de rôles, et désigner Charqi Draiss vraiment comme seul ministre de l'intérieur, ministère dont il détenait déjà tous les pouvoirs !
Si cette information s'avère vraie dans les quelques heures qui viennent, la question qui se pose à Benkirane est la suivante:
Dans un gouvernement qui se dit politique et issu du parlement, pourquoi désigner un ministre de l'intérieur non issu de la majorité parlementaire, si ce n'est pour avouer que les affaires sécuritaires du royaume sont le domaine privé du roi, en contradiction avec la constitution de 2011 dont le PJD nous a tant chanté les louanges ?
On comprend de plus en plus que le gouvernement n'est qu'une administration de gestion des affaires courantes, et que tous les dossiers clés restent entre les mains d'une seule et même personne: le roi !
Vive la réforme "démocratique" !
http://www.lakome.com/سياسة/78-سياسة/30984-بنكيران-يقنع-أعضاء-الأمانة-العامة-لحزبه-باستوزار-سمية-بنخلدون.html
Comme l'avaient noté les observateurs, dès le début du gouvernement Benkirane en 2011, le fait de nommer des ministres de tutelle à l'intérieur (Charqi Draiss) et aux affaires étrangères (Youssef El Amrani) indiquait que les ministres "politiques" El Aenser et Othmani n'étaient que des figurants, sous le contrôle étroit du makhzen via ces ministres de tutelle non issus de formations politiques représentées au parlement, mais plutôt directement de "Dar el Makhzen".
Un fait passé quasiment inaperçu mais indiquant l'ampleur du pouvoir que détiennent ces ministres de tutelle, était celui du tabassage sauvage de la manifestation pacifique à Rabat contre la grâce du pédophile espagnol, lorsque le ministre de l'intérieur Mohand El Aenser, avait indiqué à la presse "ne pas être au courant de cet ordre donné aux forces de sécurité", renvoyant implicitement la balle au "vrai" ministre de l'intérieur, Charqi Draiss.
Maintenant, le makhzen semble vouloir arrêter ce jeu de rôles, et désigner Charqi Draiss vraiment comme seul ministre de l'intérieur, ministère dont il détenait déjà tous les pouvoirs !
Si cette information s'avère vraie dans les quelques heures qui viennent, la question qui se pose à Benkirane est la suivante:
Dans un gouvernement qui se dit politique et issu du parlement, pourquoi désigner un ministre de l'intérieur non issu de la majorité parlementaire, si ce n'est pour avouer que les affaires sécuritaires du royaume sont le domaine privé du roi, en contradiction avec la constitution de 2011 dont le PJD nous a tant chanté les louanges ?
On comprend de plus en plus que le gouvernement n'est qu'une administration de gestion des affaires courantes, et que tous les dossiers clés restent entre les mains d'une seule et même personne: le roi !
Vive la réforme "démocratique" !
http://www.lakome.com/سياسة/78-سياسة/30984-بنكيران-يقنع-أعضاء-الأمانة-العامة-لحزبه-باستوزار-سمية-بنخلدون.html
