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VIB
"Face à la montée des jihadistes marocains en Syrie, le Washington Institute tire la sonnette d'alarme.
Leur nombre ne cesse de croître. Aujourd'hui, ils sont estimés à quelque 100 combattants (ajout de ma part: "214" selon un autre étude), ils ont déjà leurs stars nationales, et ils présentent un réel danger, une fois de retour au Maroc. Eux, ce sont les jihadistes marocains en Syrie qui prêtent, parmi d'autres, main-forte à la rébellion contre le président Bachar El-Assad et son régime.
Dans une étude sur le phénomène, parue hier mercredi, le Washington Institute prévient les autorités marocaines quant à la menace qu'ils représentent une fois de retour au pays. Pour l'heure, ils font partie des trois principaux courants d'opposition armée en Syrie, soit le groupe salafiste Kataïb Ahrar Al-Sham, Jabhat Al Nousra, proche d'Al Qaïda et la tentaculaire Armée syrienne libre.
«Si en Algérie ou en Tunisie, l'extrémisme est en hausse notable…au Maroc, la présence jihadiste est réduite à cause notamment de la politique de tolérance zéro adoptée par le gouvernement. Cette politique encourage les extrémistes de ce pays à chercher ailleurs, notamment en Algérie et en Syrie».
L'étude rappelle à ce titre que les jihadistes marocains en Syrie ont déjà leurs icônes. Elle cite le cas Brahim Benchekroun (alias Abu Ahmed Al Mouhajir), un ex-détenu à Guantanamo qui a créé tout un mouvement, Harakat Sham Al-Islam, constitué intégralement de combattants marocains. «Si elle présente uniquement en Syrie, il n'est pas exclu que cette cellule s'exporte au Maroc», craint le Washington Institute.
Autre nom, celui du «martyr» Mohamed El Alami (a.k.a Abu Hamza Al Maghrebi) qui a rejoint Kataïb Ahrar Al-Sham et par la suite le groupe de Brahim Benchekroun avant de tomber dans les combats en août dernier.
Une chose est sûre: une fois les révoltes terminées, la rébellion syrienne cherchera à se débarrasser de ses «légions étrangères». D'où le rôle de déradicalisation que les autorités marocaines doivent jouer. À la logique répressive et d'emprisonnement, le Maroc devra privilégier une approche d'intégration des combattants rentrés au pays. L'étude en veut pour preuve les dépassements post-attentats de Casablanca et les leçons que le Maroc a mis du temps à en tirer avant de s'ouvrir aux islamistes radicaux, dont une bonne partie est désormais intégrée au sein du Parti de la renaissance et de la vertu. "
SOurce: H24 Info
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Sur le même sujet: 412 marocains seraient morts en Syrie
http://www.bladi.info/threads/412-marocains-morts-syrie.359232/
Leur nombre ne cesse de croître. Aujourd'hui, ils sont estimés à quelque 100 combattants (ajout de ma part: "214" selon un autre étude), ils ont déjà leurs stars nationales, et ils présentent un réel danger, une fois de retour au Maroc. Eux, ce sont les jihadistes marocains en Syrie qui prêtent, parmi d'autres, main-forte à la rébellion contre le président Bachar El-Assad et son régime.
Dans une étude sur le phénomène, parue hier mercredi, le Washington Institute prévient les autorités marocaines quant à la menace qu'ils représentent une fois de retour au pays. Pour l'heure, ils font partie des trois principaux courants d'opposition armée en Syrie, soit le groupe salafiste Kataïb Ahrar Al-Sham, Jabhat Al Nousra, proche d'Al Qaïda et la tentaculaire Armée syrienne libre.
«Si en Algérie ou en Tunisie, l'extrémisme est en hausse notable…au Maroc, la présence jihadiste est réduite à cause notamment de la politique de tolérance zéro adoptée par le gouvernement. Cette politique encourage les extrémistes de ce pays à chercher ailleurs, notamment en Algérie et en Syrie».
L'étude rappelle à ce titre que les jihadistes marocains en Syrie ont déjà leurs icônes. Elle cite le cas Brahim Benchekroun (alias Abu Ahmed Al Mouhajir), un ex-détenu à Guantanamo qui a créé tout un mouvement, Harakat Sham Al-Islam, constitué intégralement de combattants marocains. «Si elle présente uniquement en Syrie, il n'est pas exclu que cette cellule s'exporte au Maroc», craint le Washington Institute.
Autre nom, celui du «martyr» Mohamed El Alami (a.k.a Abu Hamza Al Maghrebi) qui a rejoint Kataïb Ahrar Al-Sham et par la suite le groupe de Brahim Benchekroun avant de tomber dans les combats en août dernier.
Une chose est sûre: une fois les révoltes terminées, la rébellion syrienne cherchera à se débarrasser de ses «légions étrangères». D'où le rôle de déradicalisation que les autorités marocaines doivent jouer. À la logique répressive et d'emprisonnement, le Maroc devra privilégier une approche d'intégration des combattants rentrés au pays. L'étude en veut pour preuve les dépassements post-attentats de Casablanca et les leçons que le Maroc a mis du temps à en tirer avant de s'ouvrir aux islamistes radicaux, dont une bonne partie est désormais intégrée au sein du Parti de la renaissance et de la vertu. "
SOurce: H24 Info
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