Leçons de vie n°3

Pour ceux qui suivent au fil des jours les leçons de vie, voilà la troisième de la série.

Au plaisir.

LE MYSTÈRE DE L'AMOUR


Psyché était très jolie. Aucune créature humaine ou divine ne la surpassait en beauté.

Sa grâce était telle qu'elle conquît Cupidon, Dieu des amours, qui ordonna à Zéphyre de l'enlever dans les airs et de lui offrir le plus magnifique palais.

Psyché s'extasie de sa nouvelle demeure. Mais à la nuit tombante, elle entend une voix qui lui murmure ces mots :

"Ne crains rien, c'est moi le maître de ce domaine, je te le donne comme présent de nos noces prochaines. Exige et tu seras exaucée. Je n'attends qu'une chose en retour :
ne cherche jamais à me voir. A cette seule condition nous pourrons vivre heureux."

L'aurore point et l'être mystérieux disparaît sans que Psyché ne l'ait aperçu. Mais nuit après nuit, la curiosité la ronge. Aussi un soir, elle prend sa lampe, la dissimule
derrière les fleurs et attend.

Son époux ne tarde pas. Il s'étend et s'endort. L'instant est favorable : Psyché prend la lampe et découvre le visage de son aimé.

Elle ne peut se détacher de ce troublant tableau, l'émotion la gagne, sa main tremble, la lampe vacille et une goutte d'huile tombe sur le torse du dormeur qui se réveille…

Le charme est aussitôt rompu : plus de palais, plus de jardins, plus d'amour. Seul un roc sauvage sur lequel se lamente l'infortunée Psyché !

Cette triste histoire a traversé les époques pour nous rappeler que l'amour n'est pas un sentiment si puissant qu'il ne puisse être brisé par le temps, la routine et
une intimité trop grande.

Souvent, vous avez dû vous rendre compte que le mystère qui entoure votre compagne ou votre compagnon tient à peu de choses: ne le surprenez pas dans des moments où il/elle voudrait rester seul(e), contentez vous de posséder sans enfermer, d'aimer sans vouloir contrôler, n'épuisez pas le parfum de l'amour en vous enivrant de sa saveur piquante.

Apprenez la sagesse de la distance et vous augmenterez
vos chances de rester un couple solide et uni.
 
Pour ceux qui suivent au fil des jours les leçons de vie, voilà la troisième de la série.

Au plaisir.

LE MYSTÈRE DE L'AMOUR


Psyché était très jolie. Aucune créature humaine ou divine ne la surpassait en beauté.

Sa grâce était telle qu'elle conquît Cupidon, Dieu des amours, qui ordonna à Zéphyre de l'enlever dans les airs et de lui offrir le plus magnifique palais.

Psyché s'extasie de sa nouvelle demeure. Mais à la nuit tombante, elle entend une voix qui lui murmure ces mots :

"Ne crains rien, c'est moi le maître de ce domaine, je te le donne comme présent de nos noces prochaines. Exige et tu seras exaucée. Je n'attends qu'une chose en retour :
ne cherche jamais à me voir. A cette seule condition nous pourrons vivre heureux."

L'aurore point et l'être mystérieux disparaît sans que Psyché ne l'ait aperçu. Mais nuit après nuit, la curiosité la ronge. Aussi un soir, elle prend sa lampe, la dissimule
derrière les fleurs et attend.

Son époux ne tarde pas. Il s'étend et s'endort. L'instant est favorable : Psyché prend la lampe et découvre le visage de son aimé.

Elle ne peut se détacher de ce troublant tableau, l'émotion la gagne, sa main tremble, la lampe vacille et une goutte d'huile tombe sur le torse du dormeur qui se réveille…

Le charme est aussitôt rompu : plus de palais, plus de jardins, plus d'amour. Seul un roc sauvage sur lequel se lamente l'infortunée Psyché !

Cette triste histoire a traversé les époques pour nous rappeler que l'amour n'est pas un sentiment si puissant qu'il ne puisse être brisé par le temps, la routine et
une intimité trop grande.

Souvent, vous avez dû vous rendre compte que le mystère qui entoure votre compagne ou votre compagnon tient à peu de choses: ne le surprenez pas dans des moments où il/elle voudrait rester seul(e), contentez vous de posséder sans enfermer, d'aimer sans vouloir contrôler, n'épuisez pas le parfum de l'amour en vous enivrant de sa saveur piquante.

Apprenez la sagesse de la distance et vous augmenterez
vos chances de rester un couple solide et uni.

bonsoir

Je ne vois pas bien le rapport entre le conte et l'analyse qui en est faite..

Aussi, ne faudrait il pas oublier que des liens trop laches peuvent être néfastes au couple, entretenir la distance n'augmentant" pas la force d'un couple, comme le suggère la conclusion..(plus tu entretiens la sage distance, plus ton couple tiendra la route ..?)

Il n'y a aucun mystère en amour..il n'y en a qu'en amour propre..

bonne soirée ASTEROIDEB612 ;)
 
bonsoir

Je ne vois pas bien le rapport entre le conte et l'analyse qui en est faite..

Aussi, ne faudrait il pas oublier que des liens trop laches peuvent être néfastes au couple, entretenir la distance n'augmentant" pas la force d'un couple, comme le suggère la conclusion..(plus tu entretiens la sage distance, plus ton couple tiendra la route ..?)

Il n'y a aucun mystère en amour..il n'y en a qu'en amour propre..

bonne soirée ASTEROIDEB612 ;)

Bonsoir Ibnou ,

Tu ne vois pas le lien ? qui te parle de liens trop laches..et le juste milieu ?

Aimer c'est conjuguer sa liberté à deux ... C'est un peu le conseil qui nous est donné par Khalil GIBRAN dans "le Prophéte"
 
Bonsoir Ibnou ,

Tu ne vois pas le lien ? qui te parle de liens trop laches..et le juste milieu ?

Aimer c'est conjuguer sa liberté à deux ... C'est un peu le conseil qui nous est donné par Khalil GIBRAN dans "le Prophéte"

non vraiment : explique moi stp :rouge:

c'est pas toi ni la leçon qui parle de lien trop lache, c'est moi ;)

la conclusion dit : la sagesse en distance augmente la solidité d'un couple..
donc ok : j'entretiens la distance sagement; l'amour va augmenter automatiquement. je saurais m'en rappeler, d'autant que j'en suis virtuose

et le juste milieu ? ni le conte ni l'analyse n'en parle..je me suis contenté de contrebalancer la leçon..
et khalil gibran, et son oeuvre, le prophète, me semble être un bon compromis d'équilibre..sourire
 
non vraiment : explique moi stp :rouge:

c'est pas toi ni la leçon qui parle de lien trop lache, c'est moi ;)

la conclusion dit : la sagesse en distance augmente la solidité d'un couple..
donc ok : j'entretiens la distance sagement; l'amour va augmenter automatiquement. je saurais m'en rappeler, d'autant que j'en suis virtuose

et le juste milieu ? ni le conte ni l'analyse n'en parle..je me suis contenté de contrebalancer la leçon..
et khalil gibran, et son oeuvre, le prophète, me semble être un bon compromis d'équilibre..sourire

Tu aurais dû mettre en gras toute la phrase et pas uniquement le verbe "augmente" ...le mot sagesse a son importance ...c'est ce qui fait supposer à juste titre " le juste milieu".
 
Tu aurais dû mettre en gras toute la phrase et pas uniquement le verbe "augmente" ...le mot sagesse a son importance ...c'est ce qui fait supposer à juste titre " le juste milieu".

:)

sauf que la leçon dit : Apprenez la sagesse de la distance

et moi j'ai dit : la sagesse en distance augmente la solidité..c'est la même ma philosophie, j'ai même dit que j'en suis virtuose.

je suis très fin, je sais ;)

même si je n'ai toujours pas compris le lien entre le conte et l'analyse de la leçon...sourire
 
LE BEL AGE

Vieillir en silence, le dos courbé,

N’être qu’un objet, une statue esseulée

Dans une pièce sombre et détestée.

Que des souvenirs d’une vie dorée!

D’une chair martyrisée par les larmes,

La société n’offre aucune alarme.

Tu n’es que rébus et pourtant tu as du charme.

Ta vieillesse te désole ne t'offrant que peu d’armes.

On a hâte que tu meures donnant raison d’une délivrance.

Tu indisposes par tes maladresses, tes fausses cadences.

Parfois on te rend visite mais quelle pénitence!!!

On te regarde avec hypocrisie, d’un rire qui offense…

Un jour viendra où mon corps alignera une charpente de Pise.

Je serai délaissé, abandonné de tendres bises…

J’attendrai la mort ou peut-être, j’irai vers sa banquise

M’empêchant l’humiliation, les douleurs d’une crise…
 
POUR ÊTRE HEUREUX

reçu de: Macha


Il ne faut que des fleurs
Un filtre de soleil
Et quelques grains de bonheur
Le cri d'un enfant, le toit d'une maison
Et la brise du vent.

Pour être heureux
Il suffit de s'entourer de vertus
S'emmitoufler d'amour
Se nourrir de passion
Prendre dans sa main celle d'un être cher
Regarder vers le ciel en oubliant la terre
Fermer les yeux sur la passé
Pour les ouvrir sur le rêve.

Pour être heureux
Il ne faut plus penser
Que l'on puisse être malheureux
Il faut changer une larme en sourire
Et aller droit de l'avant.

Pour être heureux
Entre nous...
Il faut si peu !
 
Pour ceux qui suivent au fil des jours les leçons de vie, voilà la troisième de la série.

Au plaisir.

LE MYSTÈRE DE L'AMOUR


Psyché était très jolie. Aucune créature humaine ou divine ne la surpassait en beauté.

Sa grâce était telle qu'elle conquît Cupidon, Dieu des amours, qui ordonna à Zéphyre de l'enlever dans les airs et de lui offrir le plus magnifique palais.

Psyché s'extasie de sa nouvelle demeure. Mais à la nuit tombante, elle entend une voix qui lui murmure ces mots :

"Ne crains rien, c'est moi le maître de ce domaine, je te le donne comme présent de nos noces prochaines. Exige et tu seras exaucée. Je n'attends qu'une chose en retour :
ne cherche jamais à me voir. A cette seule condition nous pourrons vivre heureux."

L'aurore point et l'être mystérieux disparaît sans que Psyché ne l'ait aperçu. Mais nuit après nuit, la curiosité la ronge. Aussi un soir, elle prend sa lampe, la dissimule
derrière les fleurs et attend.

Son époux ne tarde pas. Il s'étend et s'endort. L'instant est favorable : Psyché prend la lampe et découvre le visage de son aimé.

Elle ne peut se détacher de ce troublant tableau, l'émotion la gagne, sa main tremble, la lampe vacille et une goutte d'huile tombe sur le torse du dormeur qui se réveille…

Le charme est aussitôt rompu : plus de palais, plus de jardins, plus d'amour. Seul un roc sauvage sur lequel se lamente l'infortunée Psyché !

Cette triste histoire a traversé les époques pour nous rappeler que l'amour n'est pas un sentiment si puissant qu'il ne puisse être brisé par le temps, la routine et
une intimité trop grande.

Souvent, vous avez dû vous rendre compte que le mystère qui entoure votre compagne ou votre compagnon tient à peu de choses: ne le surprenez pas dans des moments où il/elle voudrait rester seul(e), contentez vous de posséder sans enfermer, d'aimer sans vouloir contrôler, n'épuisez pas le parfum de l'amour en vous enivrant de sa saveur piquante.

Apprenez la sagesse de la distance et vous augmenterez
vos chances de rester un couple solide et uni.


en lisant cette histoire je retiens surtout..........l'ILLUSION !!!!
 
en lisant cette histoire je retiens surtout..........l'ILLUSION !!!!


Tout n'est qu'illusion...cette vie même l'est ...mais l'amour n'est pas une illusion si on se bat pour "essayer " de le sauvegarder !

Dans ce texte...ce qui est mis en avant surtout c'est le mal que nous avons on ne pas respecter les régles ou tout au moins l'autre ...aimer c'est être deux...et ne faire qu'un dans nos coeurs !

mais il faut apprendre a respecter la liberté de l'autre.
 
LE MUR

Deux hommes, tous les deux gravement malades, occupaient la même chambre d'hôpital.

L'un d'eux devait s'asseoir dans son lit pendant une heure chaque après-midi afin d'évacuer les sécrétions de ses poumons, son lit était à coté de la seule fenêtre de la chambre.

L'autre devait passer ses journées couché sur le dos. Les deux compagnons d'infortune se parlaient pendant des heures. Ils parlaient de leurs épouses et de leurs familles, décrivaient leur maison, leur travail, leur participation dans le service militaire et les endroits ou ils avaient été en vacances.

Et chaque après-midi, quand l'homme dans le lit près de la fenêtre pouvait s'asseoir, il passait le temps à décrire à son compagnon de chambre tout ce qu'il voyait dehors.

L'homme dans l'autre lit commença à vivre pendant ces périodes d'une heure où son monde était élargi et égayé par toutes les activités et les couleurs du monde extérieur.

De la chambre, la vue donnait sur un parc avec un beau lac, les canards et les cygnes jouaient sur l'eau tandis que les enfants faisaient voguer leurs

bateaux en modèles réduits. Les amoureux marchaient bras dessus, bras dessous, parmi des fleurs aux couleurs de l'arc-en-ciel, de grands arbres décoraient le paysage et on pouvait apercevoir au loin la ville se dessiner

Pendant que l'homme près de la fenêtre décrivait tous ces détails, l'homme de l'autre coté de la chambre fermait les yeux et imaginait la scène pittoresque.

Lors d'un bel après-midi, l'homme près de la fenêtre décrivit une parade qui passait par-là. Bien que l'autre homme n'ait pu entendre l'orchestre, il pouvait le voir avec les yeux de son imagination, tellement son compagnon le dépeignait de façon vivante.

Les jours et les semaines passèrent.

Un matin, à l'heure du bain, l'infirmière trouva le corps sans vie de l'homme près de la fenêtre, mort paisiblement dans son sommeil.

Attristée, elle appela les préposés pour qu'ils viennent prendre le corps.

Dès qu'il sentit que le moment était approprié, l'autre homme demanda s'il pouvait être déplacé à coté de la fenêtre.

L'infirmière, heureuse de lui accorder cette petite faveur, s'assura de son confort,
puis elle le laissa seul.

Lentement, péniblement, le malade se souleva un peu, en s'appuyant sur un coude pour jeter son premier coup d'oeil dehors.

Enfin, il aurait la joie de voir par lui-même ce que son ami lui avait décrit.

Il s'étira pour se tourner lentement vers la fenêtre près du lit.

Or, tout ce qu'il vit, fut un mur !

L'homme demanda à l'infirmière pourquoi son compagnon de chambre décédé lui avait dépeint une toute autre réalité.

L'infirmière répondit que l'homme était aveugle et ne pouvait même pas voir le mur.

Peut-être a-t-il seulement voulu vous encourager, commenta-t-elle.




Epilogue :

Il y a un bonheur extraordinaire à rendre d'autres heureux, en dépit de nos propres épreuves.

La peine partagée réduit de moitié la douleur, mais le bonheur, une fois partagé, s'en trouve doublé.

Si vous voulez vous sentir riche, vous n'avez qu'à compter, parmi toutes les choses que vous possédez, celles que l'argent ne peut acheter.

Aujourd'hui est un cadeau, c'est pourquoi on l'appelle présent.

Source : Chez Maya
 
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