Le Maure
Taza avant Gaza
Bahreïn, royaume du Golfe à population majoritairement chiite dirigé par une famille régnante sunnite, a voté samedi à l'occasion d'élections législatives dans un contexte de tension entre les communautés.
Proche allié des Etats-Unis et de l'Arabie saoudite, Bahreïn est dirigé depuis près de trois siècles par la famille Al Khalifa. La majorité chiite se plaint de discriminations dans l'emploi et les services, ce que dément le gouvernement de Manama.
Les Américains, qui ont choisi Manama comme port d'attache de leur Vème Flotte du Golfe, considèrent cette île reliée par un pont au royaume wahhabite comme un rempart contre l'influence de la République islamique d'Iran dans la région.
Il s'agit des troisièmes élections législatives depuis la création de l'actuel Parlement, qui dispose de prérogatives limitées puisque que pour avoir force de loi, tous les textes votés doivent être approuvés par la Haute Assemblée dont les membres sont nommés par le roi.
Selon l'opposition, un millier d'électeurs originaires de circonscriptions chiites ont été refoulés de bureaux de vote après s'être entendus dire que leurs noms ne figuraient pas sur les listes, ce que réfutent les autorités.
"L'opposition affirme que ses partisans sont pris pour cibles, notamment ceux qui ont activement participé à la campagne", a expliqué aux journalistes Abdounabi Alekry, de l'ONG indépendante Bahreïn Transparency Society.
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Proche allié des Etats-Unis et de l'Arabie saoudite, Bahreïn est dirigé depuis près de trois siècles par la famille Al Khalifa. La majorité chiite se plaint de discriminations dans l'emploi et les services, ce que dément le gouvernement de Manama.
Les Américains, qui ont choisi Manama comme port d'attache de leur Vème Flotte du Golfe, considèrent cette île reliée par un pont au royaume wahhabite comme un rempart contre l'influence de la République islamique d'Iran dans la région.
Il s'agit des troisièmes élections législatives depuis la création de l'actuel Parlement, qui dispose de prérogatives limitées puisque que pour avoir force de loi, tous les textes votés doivent être approuvés par la Haute Assemblée dont les membres sont nommés par le roi.
Selon l'opposition, un millier d'électeurs originaires de circonscriptions chiites ont été refoulés de bureaux de vote après s'être entendus dire que leurs noms ne figuraient pas sur les listes, ce que réfutent les autorités.
"L'opposition affirme que ses partisans sont pris pour cibles, notamment ceux qui ont activement participé à la campagne", a expliqué aux journalistes Abdounabi Alekry, de l'ONG indépendante Bahreïn Transparency Society.
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