L'Egypte somme Hamas et Fatah de s'entendre d'ici juillet

  • Initiateur de la discussion Initiateur de la discussion zonekush
  • Date de début Date de début
LE CAIRE (Reuters) - Une nouvelle session de pourparlers de réconciliation entre factions palestiniennes rivales s'est achevée au Caire sans accord et le médiateur égyptien a sommé les négociateurs de surmonter leurs divergences avant le 7 juillet.

La prochaine session de pourparlers aura lieu deux jours avant cette date-butoir. On ignore encore ce que l'Egypte, frustrée par près d'un an de médiation sans résultats concrets, compte faire une fois son ultimatum expiré.

Une douzaine de mouvements, dont les frères ennemis du Hamas et du Fatah, participaient à ces négociations, qui visent notamment à mettre en place un gouvernement d'unité nationale susceptible d'organiser des élections législatives et présidentielle le 25 janvier 2010.

De source proche des négociations, on déclarait que le chef du Renseignement égyptien, Omar Souleïmane, qui joue les médiateurs entre les factions depuis près d'un an, manifestait quelque impatience devant l'absence de progrès tangibles.

"Il a dit aux négociateurs que le monde n'allait pas attendre éternellement qu'ils s'entendent et que, tant que les Palestiniens ne surmonteraient pas leurs divergences, la cause palestinienne et le processus de paix seraient entravés", a rapporté un négociateur palestinien.

Les pourparlers butent sur une série de questions, dont la mise sur pied d'un gouvernement d'unité, la création d'une force de sécurité commune, le calendrier de nouvelles élections et leur mode de scrutin ainsi que les futurs rapports avec Israël.

UNE FORCE MIXTE HAMAS-FATAH À GAZA ENVISAGÉE

Les islamistes du Hamas, qui tiennent la bande de Gaza depuis qu'ils en ont chassé le Fatah par la force en juin 2007, refusent de reconnaître l'Etat juif et, donc, de conclure avec lui un accord de paix permanent, ne lui offrant au mieux qu'une trêve de dix ans.

Le Fatah du président Mahmoud Abbas, qui administre la Cisjordanie, est quant à lui prêt à reprendre le dialogue pour la paix avec Israël pourvu que le gouvernement de Benjamin Netanyahu accepte, ce qu'il s'est gardé de faire jusqu'à présent, le principe d'un Etat palestinien en Cisjordanie et à Gaza.

Lundi, l'Egypte avait proposé la formation d'un comité constitué de dirigeants du Hamas, du Fatah et de trois autres factions importantes, pour mettre au point un accord d'ici à la première semaine de juillet.

Ce comité superviserait la reconstruction - actuellement bloquée - de la bande de Gaza, dévastée par l'offensive israélienne de décembre et janvier derniers, et serait chargé de remanier les services de sécurité dans les deux territoires et de préparer les élections.

Un des principaux négociateurs du Fatah, Nabil Chaath, a confirmé avoir discuté avec le Hamas de la formation d'une force de sécurité commune à Gaza, qui redonnerait espoir à ses habitants, désespérés par les destructions infligées par Tsahal et le maintien du blocus israélien.

"Lorsque les gens verront une force de police mixte du Fatah et du Hamas dans les rues, ce sera le plus clair signal d'espoir dans leur coeur", a déclaré un responsable du Fatah.

Mais, si Chaath a assuré que le Hamas avait donné un accord de principe pour une telle force conjointe, les leaders du mouvement islamiste ont déclaré qu'aucune de ces questions n'avaient encore été réglées totalement.

De source proche du mouvement, on explique que chercher à déployer une force conjointe sur le terrain avant d'avoir abouti à un accord global sur toutes les questions en discussion serait la meilleure recette pour déclencher de nouveaux affrontements entre les deux factions rivales.

"Notre position reste que tous les services de sécurité doivent être remaniés parallèlement à Gaza et en Cisjordanie", a souligné Faouzi Barhoum, porte-parole du Hamas. Il ne prévoyait pas que cette question serait réglée durant l'actuelle session de pourparlers.

tempsreel.nouvelobs.com
 
Depuis quand un mediateur somme ?
Le role d'un mediateur c'est la neutralité!!!
Pourquoi l'egypte veut influencer les negociations?
C'est l'enigme..................
 
Une douzaine de mouvements, dont les frères ennemis du Hamas et du Fatah, participaient à ces négociations.


"Il a dit aux négociateurs que le monde n'allait pas attendre éternellement qu'ils s'entendent et que, tant que les Palestiniens ne surmonteraient pas leurs divergences, la cause palestinienne et le processus de paix seraient entravés", a rapporté un négociateur palestinien.

Patience mes chers fréres et faisons entièrement confiance au génie des mouvements palestiniens.
Faisons aussi confiance aux efforts éclairés de nos fréres égyptiens , de la ligue arabe et des chefs d'etats arabe.
C'est une question de jours.
Le président abbas et Le président Ismaël Haniyeh sont des hommes politiques éclairés, pragmatiques et fins politiciens .
ça ne fait que cinquante ans que ce conflit dure.
 
Le président abbas et Le président Ismaël Haniyeh sont des hommes politiques éclairés, pragmatiques et fins politiciens .

Abbas est une pourriture. Serrer la main à Tzipi Livni et faire une accolade avec Ehud Barak en plein guerre à Gaza, c'est incroyable. Même si Arafat était aussi corrompu, lui au moins, ne se laissait pas faire comme un chien et osait hausser le ton devant les responsables Israéliens, Américains et Européens avec fièrté. A l'époque, le Sheikh Yassine (que Dieu ai sont âme) recevait plusieurs fois Arafat, l'entente entre le Hamas et le Fatah était quasiment parfaite..

Malheureusement, le Fatah maintenant collabore avec l'occupant.. la résistance est seule, et si des élections étaient ordganisées en Cisjordanie, je vous laisse deviner qui l'emporte: les corrompus ou les résistants.

Pour en revenir au sujet:

Le Hamas est contre la formation d'une force Hamas-Fatah à Gaza si cette force Hamas-Fatah n'inclut pas la Cisjordanie aussi.. je trouve la logique du Hamas parfaitement logique.
 
Retour
Haut