"Les 500 plus riches de France possèdent 45% du PIB"

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La mafia . Et c'est pas par MERITOCRATIE ! Comment ils ont eu CET ARGENT ???
VOl en bande organiser depuis 1981 . C'est pour ce la les dettes augmettent et que les impôts augmentent ou création de nouvelles taxes sans compter les spéculations et les paradis fiscaux .

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Éric Coquerel affirme qu'alors que "les 500 fortunes les plus riches de ce pays possédaient 20% [du PIB en 2017]. Aujourd'hui, elles possèdent 45% du PIB".

C'est plutôt vrai. C'est l'estimation du magazine économique Challenges. Tous les ans, depuis quasiment 30 ans, il publie un dossier sur les 500 plus grandes fortunes de France. Le magazine compile des estimations de tous leurs actifs professionnels, comme leur fortune boursière, les comptes des entreprises, et regarde aussi la santé de leur secteur économique, puis il livre ses observations.

Selon Challenges, la fortune cumulée des 500 plus riches de France a dépassé l'équivalent de 45% du PIB en 2023, avec une fortune estimée à 1 170 milliards d'euros. Il s'agit d'une estimation qui a été donnée au milieu de l'année 2023, en comparant le montant de cette fortune au PIB de l'année précédente qui s'élevait à 2 638 milliards d'euros en 2022 selon l'Insee. Précisément, en refaisant le calcul, on trouve 44% du PIB. La différence est mince.

En revanche, si on refait le calcul avec le montant de cette fortune au PIB annuel de l'année 2023 qui est maintenant connu et est de 2 805 milliards d'euros selon l'Insee, alors la fortune des 500 plus riches de France représente 42%. Un peu moins donc que le chiffre indiqué par Challenges et Éric Coquerel.

Pour 2024, le magazine estime leur fortune à 1 228 milliards d'euros. L'année n'est pas terminée, il n'est pas encore possible de comparer cette estimation au PIB de 2024. Si on refait le même calcul que le magazine Challenges en prenant le PIB de l'année précédente, alors les 500 plus riches possèdent l'équivalent de 44% du PIB.

La France est-elle championne d'Europe des dividendes versés ?​

"La France est aussi le pays champion d'Europe des dividendes versés. Sur 150 milliards à peu près de bénéfices du CAC40, vous avez la moitié versée en dividendes. Chaque année, on bat ces records", a aussi dénoncé le président de la Commission des finances de l'Assemblée.

Et c'est plutôt vrai aussi. Selon la société de gestion Janus Henderson Investors qui publie une étude chaque année à ce sujet, les dividendes versés ont dépassé les 63 milliards d'euros en 2023, devant l'Allemagne, l'Espagne et l'Italie. Un record.

En revanche, si l'on regarde toute l'Europe en tant que continent, alors la France n'est pas première, mais deuxième sur le podium juste après le Royaume-Uni.
 

La France est-elle championne d'Europe des aides aux entreprises ?​

Éric Coquerel assure aussi que "la France est aussi championne d'Europe en termes d'aides aux entreprises non-conditionnées. On atteint 211 milliards d'euros tout cumulé par an."

À ce sujet, il est plus difficile de répondre vrai ou faux, voire de répondre tout court. Contacté par franceinfo, Éric Coquerel dit s'appuyer sur un rapport de France Stratégie, un service public rattaché au Premier ministre. Ce "Rapport sur les politiques industrielles" a tenté de donner une estimation des aides de l'État envers les entreprises mais n'a trouvé qu'une fourchette très large allant de 139 milliards d'euros à 223 milliards d'euros en 2019, selon les aides que l'on inclut dans le calcul ou non. Le député insoumis s'est trompé sur le chiffre de 211 milliards, il voulait plutôt parler de 223 milliards d'euros.

Cette différence entre la plus petite et la plus grande estimation montre à quel point il est difficile de quantifier ces aides. Il existe plus de 600 dispositifs selon ce rapport, mais près de 2 000 selon le site Vie publique. Il s'agit du Crédit d'impôt pour la compétitivité, du Crédit d'impôt recherche, ou encore de la TVA à taux réduits. Mais certaines aides se recoupent entre elles, les rendant difficilement lisibles même pour des observateurs avertis et encore plus difficile à comparer avec d'autres pays. Il faut d'ailleurs noter que le rapport se penche sur l'année 2019, avant la pandémie de Covid et avant la guerre en Ukraine qui ont toutes les deux poussé l'Etat à débloquer de nouvelles aides pour les entreprises. Bref, tout est flou, au point que le Sénat a lancé une mission d'information pour éclaircir tout cela, mais elle n'a pas encore rendu ses conclusions.

Par ailleurs, le rapport de France Stratégie sur lequel s'appuie Éric Coquerel ne fait qu'un classement permettant une comparaison européenne et il ne parle pas de toutes les aides aux entreprises mais uniquement de la participation publique au capital des entreprises. La France est troisième en Europe, derrière la Suisse et la Pologne. Elle est en revanche première en Europe quant au degré d'intervention de l'État dans l'activité des entreprises.

La Cour des comptes a tout de même fait une note thématique sur les aides de l'État pendant les crises et a noté que la France était le pays qui avait le plus aidé ses entreprises pendant la pandémie dans l'Union européenne, à égalité avec l'Allemagne, avec 208 milliards d'euros d'aide en 2020-2021.
 
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Les niches fiscales et dégrèvements illégitimes plombent le déficit en dizaines de milliards.

En 2017 c 90% de la TVA qui étaient aux consacrés aux dépenses de l'état.

Aujourd'hui c seulement 45%.

Donc il y'a déficit via cette voie.

Et maintenant on va demander aux français moyens de combler un déficit dont ils ne sont pas la cause.


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En 2023, 467 dispositions fiscales dérogatoires induisent une diminution des recettes fiscales de l’État chiffrée à 81,3 milliards d'euros (chiffres du projet de loi de finances pour 2024), en baisse de 4,3 milliards d'euros par rapport à l’année précédente, essentiellement du fait de l’extinction du crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE).

Sur les 467 niches fiscales prévues par les textes, 443 ont eu un impact sur le budget 2023.

En 2023, une quinzaine de mesures concentre la plus grande partie du coût des dépenses fiscales (43,3 milliards d'euros, soit 53,2% du total).

47,1% de ces dépenses affectent l’impôt sur le revenu, réduisant son rendement net de 43%.


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