Les actes ne valent que par les intentions

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Le commandant des croyants, Omar Ibn Al Khattab a dit : « J’ai entendu le Messager de Dieu dire :

« Les actes ne valent que par les intentions. Et à chacun selon son dessein. Celui qui émigre pour Dieu et Son Messager, son émigration lui sera comptée comme étant pur Dieu et Son Messager. Et celui qui émigre pour acquérir des biens de ce bas monde ou pour épouser une femme, son émigration ne lui sera comptée que pour ce vers quoi il a émigré ». [Rapporté par Al Boukhari et Muslim]



Explications : L'importance du hadith

C’est un des hadiths les plus importants qui constituent le pivot de l’Islam, car il est un des fondements de la religion et que la plupart des règes juridiques tournent autour de lui. C’est ce qui ressort des dires des savants.

Abu Dawud a dit que ce hadith – les actes ne valent que par leurs intentions – est la moitié de l’Islam, car la religion est soit apparente, à savoir les actes, soit intérieure, c’est-à-dire l’intention.



L’imam Ahmad et Ashafi'i ont dit que ce hadith, « Les actes ne valent que par les intentions », résume le tiers de la science.

La raison en est ce que l’homme acquiert (en terme de bonnes ou mauvaises actions), se fait au moyen de son coeur, de ses paroles de ses membres.

L’intention du coeur est l’une de ces trois moyens. C’est pourquoi, les savants ont trouvé bon de commencer leurs livres et leurs recueils par ce hadith.

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Ce que l’on peut retenir du hadith et ses bonnes directives :

L’intention est une condition de validité des actes : Tous les savants sont d’accord pour affirmer que les actes des croyants, légalement responsables (est légalement responsable Mukalaf, toute personne majeure en possesion de toutes se facultés intellectuelles), ne sont, légalement, considérables et n’entraînent de rétribution qu’en présence de l'intention.

L’intention est un pilier et une condition de validité dans les pratiques cultuelles qui sont des fins en elles-mêmes, comme la prière, le pèlerinage, et le jeûne et non des moyens (pour d’autres actes). Tandis que dans les actes qui sont seulement des moyens, comme les ablutions, le lavage du corps, elle est considérée par les hanafites comme une condition de perfection (shart kamal) qui permet d’obtenir la rétribution divine. Par contre les shafi'ites et d’autres encore, la considèrent comme une condition de validité (shart çiha), et disent qu’en l’absence de l’intention, l’acte (qui fait fonction de moyen) n’est pas validé.


Quand et comment faire l’intention : L’intention doit être formuler (dans son coeur) au commencement de la pratique cultuelle : au moment de prononcer : (Allahu Akbar) « Dieu est Grand » en vue d’accomplir la prière, au moment de se mettre en état de sacralisation pour le pèlerinage (Al Ihran bil Hajj). Quant au jeûne, il suffit d’en formuler l’intention avant de le faire, car il est difficile de connaître exactement le moment de l’aube. (ce n’est plus le cas aujourd’hui, nous pensons, car le progrès scientifique a rendu possible la connaissance de l’heure exacte du lever de l’aube).


L’intention a pour siège le coeur. Il est impératif de désigner l’acte visé et de le distinguer des autres. Autrement dit, il ne suffit pas d’avoir l’intention de s’acquitter de la prière - simplement préciser la prière dont on va s’acquitter, par exemple, la prière de midi (Ad-Dhur), ou celle de l’après-midi (El Asr), etc.


Mérite de l’intention : Le croyant qui formule l’intention de faire une bonne œuvre, mais qui, pour une raison contraignante, comme la maladie ou la mort, etc. ne l’accomplit pas, en est quand même récompensé.



La sincérité dans les actes d’adoration : Le hadith nous incite à faire preuve de sincérité dans chacun de nos actes et dans toutes nos pratiques cultuelles. C’est ainsi qu’on en sera récompensé dans la vie dernière et qu’on connaîtra le succès et la réussite dans l’ici-bas.



L’intention corrige le statut des actes : Tout acte utile et toute bonne oeuvre non cultuels que l’on accomplit, en ayant une bonne intention, en étant sincère, et en recherchant l’agrément de Dieu deviennent des actes d’adoration dont on est récompensé.





version compléte de ce "cherché-copié-collé-vérifié-modifié-résumé" comme beaucoup de mes sujets, dont certains, qui me suivent comme des poussins sur le forum, ne cessent d'affirmer que ce sont de simples "copié-collé", vérifiez en lisant l'original, version complète:

http://sajidine.com/ahadiths/tafsir/actes-intentions.htm
 
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