L'émir des croyants Abû Hafs 'Omar Ibn al Khattâb - رضي الله عنه - a dit :
J'ai entendu l'Envoyé d'Allah - صلى الله عليه و سلم - dire :
« Les actes ne valent que par les intentions et à chacun selon son intention.
Celui dont l'émigration a pour fin Allah et Son Envoyé, son émigration sera composée comme étant pour Allah et Son Envoyé. Celui dont l'émigration a pour fin un bas-monde qu'il atteint, ou une femme qu'il épouse, son émigration ne sera comptée que ce vers quoi il a émigré ".
Hadîth unanimement accordé, rapporté par al Bukhârî (1/9) (n°1), Muslim (3/1515).
Commentaire
Ce Hadîth est une base fondamentale pour ce qui est des actes du cur les intentions font en effet parti des actes du cur. Les savants ont dit que ce Hadîth concerne la moitié des adorations, car il est la balance des actes intérieurs [ a'mâl bâtina ]
quant au Hadîth rapporté par 'Âicha - رضي الله عنها - :
" Celui qui invente dans notre affaire-ci ( l'Islam ) ce qui n'en fait pas partie, son invention est à rejeter ".1
dans une autre version, il y a ceci :
" Celui qui fait un acte qui n'obéit pas à notre affaire, verra son acte rejeté "2-
, il concerne l'autre moitié de la religion, car il est la balance des actes apparents.
On déduit des paroles du Prophète - صلى الله عليه و سلم - : " Les actes ne valent que par les intentions " qu'il n'y a pas d'actes sans intention.
En effet, tout homme doté de raison, libre dans sa décision, ne peut faire d'acte sans intention, certains savants sont allés jusqu'à dire : " Si Allah nous imposait un acte sans intention, ce serait nous imposer ce dont nous sommes incapables ".
Dans cette déduction il y a la réponse à ceux qui sont harcelés par des doutes scrupuleux [ Muwaswis ] et qui font le même acte d'adoration plusieurs fois de suite, et malgré cela Chaytân leur chuchote ceci : " Vous n'avez pas encore mis l'intention ". Nous leur répondrons comme suit : " Non, vous ne pouvez pas faire d'acte sans intention, détendez-vous donc et abandonnez ces suggestions ".
1 Hadîth sahîh, rapporté par Al Bukhâri (5/301) (n°2697), Muslim (3/1343).
2 Hadîth sahîh, rapporté par Al Bukhârî dans l'ouvrage " La création des actes des serviteurs ", Muslim (3/1343), Ahmad (6/73-240-270), at-Tayâlisî (2422).
Leçons tirées de ce Hadith
- L'homme est récompensé ou châtié ou prié de la récompense en fonction de son intention, le Prophète - صلى الله عليه و سلم - a en effet dit :
« Celui dont l'émigration a pour fin Allah et Son Envoyé, son émigration sera comptée comme étant pour Allah et Son Envoyé ".
- Les actes sont jugés en fonction de ce vers quoi ils aboutissent. Il se peut donc qu'une chose qu'il est à la base loisible de faire devienne un acte d'obéissance quand on a l'intention de faire par cette chose un bien, comme par exemple le fait de manger et de boire, dans l'intention d'avoir plus de force pour accomplir convenablement les actes d'obéissance à Allah.
Dans ce sens, le Prophète - صلى الله عليه و سلم - a dit :
« Prenez le repas de la fin de la nuit [ suhûr ] (avant de jeûner), il est toute bénédiction ".1
- A l'enseignant de donner à ses élèves des exemples qui rendent évident le statut légal de la chose, le Prophète - صلى الله عليه و سلم - a en effet donné comme exemple de l'émigration [ hijra ] qui est le déplacement du pays de l'associationnisme [ chirk ] au pays de l'Islam et il a montré que l'émigration, qui est un seul acte, peut être pour une personne une récompense et pour une autre personne une privation de la récompense. Celui donc qui émigre pour Allah et Son Envoyé sera récompensé et il atteindra son objectif, tandis que celui qui émigre pour acquérir les biens de ce bas-monde ou pour épouser une femme, il sera privé de la récompense de cette émigration ( dans l'au-delà ).
- Ce HHadîth s'applique au chapitre des adorations, celui des transactions, celui des mariages et à tous les chapitres de jurisprudence.
1 Unanimement accordé.
J'ai entendu l'Envoyé d'Allah - صلى الله عليه و سلم - dire :
« Les actes ne valent que par les intentions et à chacun selon son intention.
Celui dont l'émigration a pour fin Allah et Son Envoyé, son émigration sera composée comme étant pour Allah et Son Envoyé. Celui dont l'émigration a pour fin un bas-monde qu'il atteint, ou une femme qu'il épouse, son émigration ne sera comptée que ce vers quoi il a émigré ".
Hadîth unanimement accordé, rapporté par al Bukhârî (1/9) (n°1), Muslim (3/1515).
Commentaire
Ce Hadîth est une base fondamentale pour ce qui est des actes du cur les intentions font en effet parti des actes du cur. Les savants ont dit que ce Hadîth concerne la moitié des adorations, car il est la balance des actes intérieurs [ a'mâl bâtina ]
quant au Hadîth rapporté par 'Âicha - رضي الله عنها - :
" Celui qui invente dans notre affaire-ci ( l'Islam ) ce qui n'en fait pas partie, son invention est à rejeter ".1
dans une autre version, il y a ceci :
" Celui qui fait un acte qui n'obéit pas à notre affaire, verra son acte rejeté "2-
, il concerne l'autre moitié de la religion, car il est la balance des actes apparents.
On déduit des paroles du Prophète - صلى الله عليه و سلم - : " Les actes ne valent que par les intentions " qu'il n'y a pas d'actes sans intention.
En effet, tout homme doté de raison, libre dans sa décision, ne peut faire d'acte sans intention, certains savants sont allés jusqu'à dire : " Si Allah nous imposait un acte sans intention, ce serait nous imposer ce dont nous sommes incapables ".
Dans cette déduction il y a la réponse à ceux qui sont harcelés par des doutes scrupuleux [ Muwaswis ] et qui font le même acte d'adoration plusieurs fois de suite, et malgré cela Chaytân leur chuchote ceci : " Vous n'avez pas encore mis l'intention ". Nous leur répondrons comme suit : " Non, vous ne pouvez pas faire d'acte sans intention, détendez-vous donc et abandonnez ces suggestions ".
1 Hadîth sahîh, rapporté par Al Bukhâri (5/301) (n°2697), Muslim (3/1343).
2 Hadîth sahîh, rapporté par Al Bukhârî dans l'ouvrage " La création des actes des serviteurs ", Muslim (3/1343), Ahmad (6/73-240-270), at-Tayâlisî (2422).
Leçons tirées de ce Hadith
- L'homme est récompensé ou châtié ou prié de la récompense en fonction de son intention, le Prophète - صلى الله عليه و سلم - a en effet dit :
« Celui dont l'émigration a pour fin Allah et Son Envoyé, son émigration sera comptée comme étant pour Allah et Son Envoyé ".
- Les actes sont jugés en fonction de ce vers quoi ils aboutissent. Il se peut donc qu'une chose qu'il est à la base loisible de faire devienne un acte d'obéissance quand on a l'intention de faire par cette chose un bien, comme par exemple le fait de manger et de boire, dans l'intention d'avoir plus de force pour accomplir convenablement les actes d'obéissance à Allah.
Dans ce sens, le Prophète - صلى الله عليه و سلم - a dit :
« Prenez le repas de la fin de la nuit [ suhûr ] (avant de jeûner), il est toute bénédiction ".1
- A l'enseignant de donner à ses élèves des exemples qui rendent évident le statut légal de la chose, le Prophète - صلى الله عليه و سلم - a en effet donné comme exemple de l'émigration [ hijra ] qui est le déplacement du pays de l'associationnisme [ chirk ] au pays de l'Islam et il a montré que l'émigration, qui est un seul acte, peut être pour une personne une récompense et pour une autre personne une privation de la récompense. Celui donc qui émigre pour Allah et Son Envoyé sera récompensé et il atteindra son objectif, tandis que celui qui émigre pour acquérir les biens de ce bas-monde ou pour épouser une femme, il sera privé de la récompense de cette émigration ( dans l'au-delà ).
- Ce HHadîth s'applique au chapitre des adorations, celui des transactions, celui des mariages et à tous les chapitres de jurisprudence.
1 Unanimement accordé.