En // avec le fait divers sur Noisy le Sec
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4% des filles ont été contraintes au moins une fois à prendre un selfie. /menaces, sextos, revenge porn, autant de pratiques liées au cybersexisme qui pullulent sur Internet. Une campagne est lancée ce mardi pour tenter de dénoncer cette nouvelle forme de violence qui s'étend grâce aux réseaux sociaux.
Trois filles et deux garçons par classe sont victimes de cybersexisme selon une étude réalisée en 2015-2016 par l'Observatoire universitaire international d'éducation et prévention (OUIEP) et le Centre francilien pour l'égalité femmes-hommes.
Très présentes hors ligne (30 % des élèves déclarent avoir déjà été insultés au moins une fois depuis le début de l'année scolaire), les violences sexistes et sexuelles sont encore plus nombreuses derrière les écrans. En effet, 6 à 7,5% des élèves ont déjà été victimes de cyberviolence. Confronté au développement d'internet et des réseaux sociaux, ce phénomène est en forte augmentation depuis plusieurs années. Bloggeuses, ou encore youtubeuses ont déjà tenté de dénoncer ces pratiques.
Selon l'étude, le cybersexisme «désigne les violences qui se déploient à travers le cyberespace dans le but d'insulter, harceler, humilier, répandre des rumeurs, ostraciser, exercer une coercition externe et qui contaminent l'espace en présentiel («hors ligne») ou inversement».
Si les filles sont 1,5 à 2 fois plus touchées par ce phénomène que les garçons, à la fois pour les rumeurs, les sextos ou encore les selfies, 11% des garçons ont également été confrontés à des cyberviolences à caractère sexuel. Par exemple, 1 garçon sur 10 a déjà reçu des sextos alors qu'il n'en avait pas envie et 1,4% des garçons ont déjà réalisé des selfies sous la contrainte.
Lancement d'une campagne de prévention
Pour réaliser cette étude les chercheurs se sont appuyés sur de nombreux témoignages dont celui de Livia élève de 4eme. Son petit ami lui avait demandé une photo d'elle sous la douche mais elle avait refusé dans un premier temps. «Tu n'es pas comme les autres filles
Figaro.fr
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4% des filles ont été contraintes au moins une fois à prendre un selfie. /menaces, sextos, revenge porn, autant de pratiques liées au cybersexisme qui pullulent sur Internet. Une campagne est lancée ce mardi pour tenter de dénoncer cette nouvelle forme de violence qui s'étend grâce aux réseaux sociaux.
Trois filles et deux garçons par classe sont victimes de cybersexisme selon une étude réalisée en 2015-2016 par l'Observatoire universitaire international d'éducation et prévention (OUIEP) et le Centre francilien pour l'égalité femmes-hommes.
Très présentes hors ligne (30 % des élèves déclarent avoir déjà été insultés au moins une fois depuis le début de l'année scolaire), les violences sexistes et sexuelles sont encore plus nombreuses derrière les écrans. En effet, 6 à 7,5% des élèves ont déjà été victimes de cyberviolence. Confronté au développement d'internet et des réseaux sociaux, ce phénomène est en forte augmentation depuis plusieurs années. Bloggeuses, ou encore youtubeuses ont déjà tenté de dénoncer ces pratiques.
Selon l'étude, le cybersexisme «désigne les violences qui se déploient à travers le cyberespace dans le but d'insulter, harceler, humilier, répandre des rumeurs, ostraciser, exercer une coercition externe et qui contaminent l'espace en présentiel («hors ligne») ou inversement».
Si les filles sont 1,5 à 2 fois plus touchées par ce phénomène que les garçons, à la fois pour les rumeurs, les sextos ou encore les selfies, 11% des garçons ont également été confrontés à des cyberviolences à caractère sexuel. Par exemple, 1 garçon sur 10 a déjà reçu des sextos alors qu'il n'en avait pas envie et 1,4% des garçons ont déjà réalisé des selfies sous la contrainte.
Lancement d'une campagne de prévention
Pour réaliser cette étude les chercheurs se sont appuyés sur de nombreux témoignages dont celui de Livia élève de 4eme. Son petit ami lui avait demandé une photo d'elle sous la douche mais elle avait refusé dans un premier temps. «Tu n'es pas comme les autres filles
Figaro.fr