Les affaires privées doivent se régler en privé, votre altesse.....

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thitrite

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Quand sa relation avec l’actrice Julie Gayet avait été rendue publique, et que la question de sa compagne Valérie Trierweiler s’était posée, le président français François Hollande avait eu cette remarque pleine de sagesse : » Les affaires privées doivent se régler en privé…« . Cette parole s’applique parfaitement à Moulay Hicham. Oui, Votre Altesse, les affaires privées se règlent en privé !


Dans son livre, à paraître le 9 avril en France, « Journal d’un prince banni » (Grasset), Moulay Hicham se dit, donc, banni. Pourquoi ? Quand ? Et surtout par qui ? Est-ce officiel ? Est-ce superficiel ? Tout cela semble artificiel… J’ai lu les bonnes feuilles de cet ouvrage et, quelque part en moi, un malaise s’est installé. D’un côté, un roi qui essaie autant que faire se peut de faire du Maroc un pays qui ressemble à quelque chose, et qui peut certainement mieux faire, et de l’autre, un prince dit « rouge » qui tire à boulets rouges sur tout ce qui bouge, au Maroc du moins.


Dans ses nombreuses tribunes publiées dans la presse occidentale et parfois même orientale, Moulay Hicham nous avait habitués à des analyses profondes, dérangeantes certes pour certains dirigeants arabes, mais toujours pertinentes. Pourquoi ne pas se maintenir à cette posture de l’intellectuel qui décortique, qui critique, mais sans ne jamais dépasser le seuil critique ? Cette fois, ce seuil est pulvérisé, fracassé, piétiné. Jeter ainsi au public les affaires privées d’une famille, quand on appartient à cette famille, a quelque chose d’indécent. Une sorte de voyeurisme aussi rageur que vengeur. Un tel ouvrage – s’il fallait absolument qu’il soit écrit – aurait dû rester dans les tiroirs, pour une future recherche historique qui aurait expliqué comment fonctionnait le Maroc et le Makhzen sous Hassan II, puis sous Mohammed VI. Rester comme une contribution mais non comme une référence car, quoique l’on en dise, Moulay Hicham est membre de la famille royale, avec ses bons et ses mauvais côtés et donc son opinion ne peut être que subjective et orientée.


Ecrire ce livre maintenant, le publier à un moment où la donne géopolitique change, où le Conseil de Sécurité doit examiner l’affaire du Sahara, où les relations avec la France ne sont pas au beau fixe, où l’Algérie avec son brinquebalant président s’excite, où les lignes bougent au Golfe et où l’Afrique bouge… n’est certes donc pas innocent, ce qui ôte une grosse part de crédibilité au livre, et à son auteur.


Moulay Hicham ne fait pas une analyse, il avance au bulldozer, comme son interview sur le Monde du samedi 5 avril – un numéro qui n’a d’ailleurs pas été censuré au Maroc – et titrée « un rendez-vous raté avec l’histoire ». Comment peut-on parler d’histoire quand on est plongé dans l’actualité ? L’Histoire nécessite certains éléments fondamentaux, dont le principal est le temps écoulé entre les faits et leur analyse, et elle doit être écrite par des personnes qui n’y étaient pas impliquées ni parties prenantes, le mot prenant ayant ici également un sens matériel….


Ensuite, les attaques personnelles sont tellement nombreuses dans le livre qu’elles privent Moulay Hicham, et son travail, de toute autorité scientifique. Et pourtant, au Maroc comme ailleurs, rien n’étant parfait et tout étant perfectible, une analyse argumentée et étayée aurait été d’une grande utilité pour la compréhension du fonctionnement du Maroc.



Oui donc, les affaires privées doivent se régler en privé, et les éléments constitutifs d’un travail historique ne sont pas constitués chez le prince qui se dit banni mais qui risque de se trouver honni. Dommage !

http://www.panorapost.com/les-affai...ler-en-prive-votre-altesse-par-aziz-boucetta/
 
2 des nombreux commentaire que je partage ,parceque à eux seuls ,resume ce que pensent le vrai peuple de ce prince .

lbourarach (connecté(e) avec yahoo)

Tout à fait d'accord, vous avez dit ce que dit beaucoup de marocains mais n'ont pas la plume facile pour me mettre sur papier
merci de fonds du coeur de nous avoir soulagé, pour le prince avec tous mes respects, je pense qu'il est tout simplement jaloue de son cousin et n'a trouvé autre issue pour se faire remarquer que d'écrire ce livre. Or, mes marocains ne sont pas bête ce prince que dans ses déclarations parles du système marocains, démocratie, etc , de quel droit, il a toujours vécu à l'étranger que connait-il du Maroc sinon les souvenirs de l'enfance? s'il veut vraiment marquer les marocains , il n' a qu'à venir construire avec les autres ce pays ne dépenser pas seulement des parole mais aussi sa fortune pour aider les pauvres ...... Pauvre Prince


Elansari Mustafa · Abonné(e) · Casablanca, Morocco

j'ai l'impression que Moulay Hicham a dépassé la ligne rouge et se comporte comme un opposant farouche à la monarchie marocaine.Ses critiques envers feu Hassan 2 et Sa Majesté Mohamed 6 sont injustifiées et démontrent son désarroi.Le Maroc n'a de leçon à recevoir de personne et surtout de ce prince ,le Maroc a franchi beaucoup d'étapes avec feu Hassan 2 ,avec Mohamed 6 les chantiers émergent dans tout le royaume de Tanger à Lagouira ,le systhème démocratique fonctionne normalement et le pays vit dans la sérénité et la stabililté.Que cherche Moulay Hicham à travers son écrit?est il poussé de l'extérieur pour devenir un Ben Barka des temps modernes?Tout ce qu'il peut raconter ne nous intéresse pas,s'il a du courage qu'il rentre au bercail et qu'il défende ses idées comme tout citoyen marocain tout en sachant que le trone ne lui appartient pas et que tout le peuple marocain aime son ROI MOHAMED6.
 
la democratie dont nous souhaitons faire partie doit laisser la parole à tous quelquesoit son niveau ou sa condition sociale .
ensuite partager ces opinions ou pas est un autre debat qui je me felicite est actuellement ouvert car Monsieur Hicham Alaoui prend la parole et la diffuse sans aucunes menaces le privant de le faire .Donc oui dans ce cas le maroc est un pays democratique (dieu merci mais il a encore des efforts à faire et souhaitons lui qu'il reussisse : c'est une volonté du roi et doit etre une priorité des sujets )

pour ma part je trouve dommage qu il ne veuille s'associer à son cousin pour l'aider à mettre en place sa vision ou du moins qu'il aille le voir pour lui faire partager ses visions .
On ne construit pas un Maroc Moderne en le destructurant mais en le s'alliant pour construire .

son approche sur certains sujets est assez interessante surtout en ce qui concerne le makhzen et ce tricot maillé depuis des siecles doit etre revisé et modernisé
 
Quand sa relation avec l’actrice Julie Gayet avait été rendue publique, et que la question de sa compagne Valérie Trierweiler s’était posée, le président français François Hollande avait eu cette remarque pleine de sagesse : » Les affaires privées doivent se régler en privé…« . Cette parole s’applique parfaitement à Moulay Hicham. Oui, Votre Altesse, les affaires privées se règlent en privé !


Dans son livre, à paraître le 9 avril en France, « Journal d’un prince banni » (Grasset), Moulay Hicham se dit, donc, banni. Pourquoi ? Quand ? Et surtout par qui ? Est-ce officiel ? Est-ce superficiel ? Tout cela semble artificiel… J’ai lu les bonnes feuilles de cet ouvrage et, quelque part en moi, un malaise s’est installé. D’un côté, un roi qui essaie autant que faire se peut de faire du Maroc un pays qui ressemble à quelque chose, et qui peut certainement mieux faire, et de l’autre, un prince dit « rouge » qui tire à boulets rouges sur tout ce qui bouge, au Maroc du moins.


Dans ses nombreuses tribunes publiées dans la presse occidentale et parfois même orientale, Moulay Hicham nous avait habitués à des analyses profondes, dérangeantes certes pour certains dirigeants arabes, mais toujours pertinentes. Pourquoi ne pas se maintenir à cette posture de l’intellectuel qui décortique, qui critique, mais sans ne jamais dépasser le seuil critique ? Cette fois, ce seuil est pulvérisé, fracassé, piétiné. Jeter ainsi au public les affaires privées d’une famille, quand on appartient à cette famille, a quelque chose d’indécent. Une sorte de voyeurisme aussi rageur que vengeur. Un tel ouvrage – s’il fallait absolument qu’il soit écrit – aurait dû rester dans les tiroirs, pour une future recherche historique qui aurait expliqué comment fonctionnait le Maroc et le Makhzen sous Hassan II, puis sous Mohammed VI. Rester comme une contribution mais non comme une référence car, quoique l’on en dise, Moulay Hicham est membre de la famille royale, avec ses bons et ses mauvais côtés et donc son opinion ne peut être que subjective et orientée.


Ecrire ce livre maintenant, le publier à un moment où la donne géopolitique change, où le Conseil de Sécurité doit examiner l’affaire du Sahara, où les relations avec la France ne sont pas au beau fixe, où l’Algérie avec son brinquebalant président s’excite, où les lignes bougent au Golfe et où l’Afrique bouge… n’est certes donc pas innocent, ce qui ôte une grosse part de crédibilité au livre, et à son auteur.


Moulay Hicham ne fait pas une analyse, il avance au bulldozer, comme son interview sur le Monde du samedi 5 avril – un numéro qui n’a d’ailleurs pas été censuré au Maroc – et titrée « un rendez-vous raté avec l’histoire ». Comment peut-on parler d’histoire quand on est plongé dans l’actualité ? L’Histoire nécessite certains éléments fondamentaux, dont le principal est le temps écoulé entre les faits et leur analyse, et elle doit être écrite par des personnes qui n’y étaient pas impliquées ni parties prenantes, le mot prenant ayant ici également un sens matériel….


Ensuite, les attaques personnelles sont tellement nombreuses dans le livre qu’elles privent Moulay Hicham, et son travail, de toute autorité scientifique. Et pourtant, au Maroc comme ailleurs, rien n’étant parfait et tout étant perfectible, une analyse argumentée et étayée aurait été d’une grande utilité pour la compréhension du fonctionnement du Maroc.



Oui donc, les affaires privées doivent se régler en privé, et les éléments constitutifs d’un travail historique ne sont pas constitués chez le prince qui se dit banni mais qui risque de se trouver honni. Dommage !

http://www.panorapost.com/les-affai...ler-en-prive-votre-altesse-par-aziz-boucetta/
Trop tard , il a fait étaler ce qu'il voulait ,Mohammed VI est toujours roi ,les Marocains hormis quelques uns se foutent éperdument de son altesse.Le soleil se lève et se couche toujours aux mêmes endroits ,faudra que son altesse trouve autre chose maintenant.:wazaa:
Il parait même que son livre ne sera pas censuré au bled ,finalement c'est une tempête dans un verre son billet de presse:rolleyes:
 
Trop tard , il a fait étaler ce qu'il voulait ,Mohammed VI est toujours roi ,les Marocains hormis quelques uns se foutent éperdument de son altesse.Le soleil se lève et se couche toujours aux mêmes endroits ,faudra que son altesse trouve autre chose maintenant.:wazaa:
Il parait même que son livre ne sera pas censuré au bled ,finalement c'est une tempête dans un verre son billet de presse:rolleyes:


d'ailleurs le journaliste qui l'a interviewer dans "le Monde " l'a mis devant ses contradiction :)
Merci Edwy Plenel par ( Jamal Berraoui )


Honnêtement, j’ai toujours trouvé que les sorties médiatiques en groupe étaient contre-productives. Cela donne une image d’orchestre, donc forcément celle d’un chef d’orchestre, qui dévalorise l’action et ses auteurs, surtout quand les éléments de discours sont les mêmes.


Que Moulay Hicham écrive un livre, qu’il donne des interviews, ne me dérange nullement. Il a le droit de s’exprimer, ce qu’il dit n’est pas totalement insensé et la base de la démocratie, c’est la liberté d’expression pour tous. Sauf que, nous sommes face à une multitude de casquettes. Il est penseur, acteur politique, lobbyiste, homme d’affaires, patron de presse puisqu’il a financé plusieurs journaux et surtout… Prince.

Moi, j’ai divorcé avec Moulay Hicham lors de son intervention à l’IFRI, où il a attaqué la primogéniture et présenté l’Arabie Saoudite comme un modèle. Il a répondu en faisant allusion à mon penchant pour l’alcool, ce qui n’était pas très « select », mais surtout en me rappelant qu’il faisait partie de la famille royale et que je lui devais du respect. Les textes existent, j’ai tout publié à « la Gazette du Maroc ».
Ali Ammar dans son livre, dévoile ce que j’ai appelé, en son temps, la tendance « Iznogoud ».

Edwy Plenel révèle la face de l’affairiste qui s’entoure de tous les moyens pour éviter de payer ses impôts. C’est la meilleure réponse à opposer à un ambitieux qui n’a pas le courage de ses ambitions.
J’ai lu avec beaucoup d’intérêt l’interview accordée à « Zamane ». Il paraît que Moulay Abdellah a été spolié. Mohammed V était pauvre, c’est le Glaoui qui le finançait. Moulay Abdellah n’avait pas d’héritage. Il a construit sa fortune avec les Saoudiens, les Bahreinis, le Chah d’Iran, mais aussi en jouant les intermédiaires.

ce passif, Moulay Hicham refuse de le reconnaître.




Edwy Plenel en dévoilant la voracité du prince multicolore, le met à nu. Qu’est-ce qu’il veut ? Le pouvoir, l’argent, l’influence dans le débat démocratique ou prendre la place du Calife ? Parce qu’il veut tout cela en même temps, il n’est pas audible .


Quand on veut changer une monarchie, on commence par être irréprochable, ce qu’il n’est pas.

http://www.challenge.ma/merci-edwy-plenel-par-jamal-berraoui-24360/
 
Trop tard , il a fait étaler ce qu'il voulait ,Mohammed VI est toujours roi ,les Marocains hormis quelques uns se foutent éperdument de son altesse.Le soleil se lève et se couche toujours aux mêmes endroits ,faudra que son altesse trouve autre chose maintenant.:wazaa:
Il parait même que son livre ne sera pas censuré au bled ,finalement c'est une tempête dans un verre son billet de presse:rolleyes:
c'est le moment de lui rappeler " ne gaches pas ce que tu as en desirant ce que tu n’as pas":D
"Don't spoil what you possess by desiring what you don't have,but remember that what you do own now was once among the things you could only dream about.""Epicurus
 
c'est le moment de lui rappeler " ne gaches pas ce que tu as en desirant ce que tu n’as pas":D
"Don't spoil what you possess by desiring what you don't have,but remember that what you do own now was once among the things you could only dream about.""Epicurus
Il a brulé toutes ses cartes :)Parler de Hassan II ,il fallait qu'il le fasse de son vivant :D Les lecteurs ne sont pas **** ,ils analyseront, décortiqueront ,remettront les choses dans leur cadre ,se demanderont le pourquoi de cette publication.Le dit printemps arabe a été une foutaise ,qui y croit encore avec ce retour en arrière partout où il a frappé.Les grands de ce monde se sont faits duper comme des nuls ,ils ont montré qu'ils ne connaissent rien du monde dit arabe.Partout c'est la désolation et surtout la barbe longue :D
Gallek printemps arabe :eek:Toz amali :wazaa:une pensée pour notre amie @petitbijou ;)
 
2 des nombreux commentaire que je partage ,parceque à eux seuls ,resume ce que pensent le vrai peuple de ce prince .

Le "vrai" peuple ne parle pas suffisamment bien français et ne peut commenter cet article car le père du roi en question a toujours vu l'éducation du peuple marocain comme une menace pour son throne, politique que le fils n'a pas pu ou pas voulu modifier.
 
Espid'accord post: 12728830 a dit:
Le "vrai" peuple ne parle pas suffisamment bien français et ne peut commenter cet article car le père du roi en question a toujours vu l'éducation du peuple marocain comme une menace pour son throne, politique que le fils n'a pas pu ou pas voulu modifier.
Tout a fait daccord avec vous.. bien dit. Et je rajoute meme, que le vrai peuple ne sais ni lire ni ecrire que ce soit francais ou meme arabe!
 
Quand sa relation avec l’actrice Julie Gayet avait été rendue publique, et que la question de sa compagne Valérie Trierweiler s’était posée, le président français François Hollande avait eu cette remarque pleine de sagesse : » Les affaires privées doivent se régler en privé…« . Cette parole s’applique parfaitement à Moulay Hicham. Oui, Votre Altesse, les affaires privées se règlent en privé !


Dans son livre, à paraître le 9 avril en France, « Journal d’un prince banni » (Grasset), Moulay Hicham se dit, donc, banni. Pourquoi ? Quand ? Et surtout par qui ? Est-ce officiel ? Est-ce superficiel ? Tout cela semble artificiel… J’ai lu les bonnes feuilles de cet ouvrage et, quelque part en moi, un malaise s’est installé. D’un côté, un roi qui essaie autant que faire se peut de faire du Maroc un pays qui ressemble à quelque chose, et qui peut certainement mieux faire, et de l’autre, un prince dit « rouge » qui tire à boulets rouges sur tout ce qui bouge, au Maroc du moins.


Dans ses nombreuses tribunes publiées dans la presse occidentale et parfois même orientale, Moulay Hicham nous avait habitués à des analyses profondes, dérangeantes certes pour certains dirigeants arabes, mais toujours pertinentes. Pourquoi ne pas se maintenir à cette posture de l’intellectuel qui décortique, qui critique, mais sans ne jamais dépasser le seuil critique ? Cette fois, ce seuil est pulvérisé, fracassé, piétiné. Jeter ainsi au public les affaires privées d’une famille, quand on appartient à cette famille, a quelque chose d’indécent. Une sorte de voyeurisme aussi rageur que vengeur. Un tel ouvrage – s’il fallait absolument qu’il soit écrit – aurait dû rester dans les tiroirs, pour une future recherche historique qui aurait expliqué comment fonctionnait le Maroc et le Makhzen sous Hassan II, puis sous Mohammed VI. Rester comme une contribution mais non comme une référence car, quoique l’on en dise, Moulay Hicham est membre de la famille royale, avec ses bons et ses mauvais côtés et donc son opinion ne peut être que subjective et orientée.


Ecrire ce livre maintenant, le publier à un moment où la donne géopolitique change, où le Conseil de Sécurité doit examiner l’affaire du Sahara, où les relations avec la France ne sont pas au beau fixe, où l’Algérie avec son brinquebalant président s’excite, où les lignes bougent au Golfe et où l’Afrique bouge… n’est certes donc pas innocent, ce qui ôte une grosse part de crédibilité au livre, et à son auteur.


Moulay Hicham ne fait pas une analyse, il avance au bulldozer, comme son interview sur le Monde du samedi 5 avril – un numéro qui n’a d’ailleurs pas été censuré au Maroc – et titrée « un rendez-vous raté avec l’histoire ». Comment peut-on parler d’histoire quand on est plongé dans l’actualité ? L’Histoire nécessite certains éléments fondamentaux, dont le principal est le temps écoulé entre les faits et leur analyse, et elle doit être écrite par des personnes qui n’y étaient pas impliquées ni parties prenantes, le mot prenant ayant ici également un sens matériel….


Ensuite, les attaques personnelles sont tellement nombreuses dans le livre qu’elles privent Moulay Hicham, et son travail, de toute autorité scientifique. Et pourtant, au Maroc comme ailleurs, rien n’étant parfait et tout étant perfectible, une analyse argumentée et étayée aurait été d’une grande utilité pour la compréhension du fonctionnement du Maroc.



Oui donc, les affaires privées doivent se régler en privé, et les éléments constitutifs d’un travail historique ne sont pas constitués chez le prince qui se dit banni mais qui risque de se trouver honni. Dommage !

http://www.panorapost.com/les-affai...ler-en-prive-votre-altesse-par-aziz-boucetta/

Tu l'as lu toi son livre ? Tout le temps à parler de Moulay Hicham, tu le kiffe autant que ça ? :D

Les baltagias me feront toujours autant rire.
 
Le "vrai" peuple ne parle pas suffisamment bien français et ne peut commenter cet article car le père du roi en question a toujours vu l'éducation du peuple marocain comme une menace pour son throne, politique que le fils n'a pas pu ou pas voulu modifier.
Lol pour parler français et écrire throne ,il faut le faire :Det ce torchon sais-tu qu'à chaque publication d'un article au monde on le traduit en arabe, même que ce projet de bestseller risque de tomber dans l'eau.Tout le monde le lira gratis sur le net ,les sites électroniques Marocains en publient à chaque jour un extrait.Sera pas content le banni :D
 
Lemmen t3awed Zabourek a Daoud........Toute sa vie il parle ( de très loin ) ras malou hadra .......c'est un coup de Marketing , ni plus ni moins......ça va être encore un CLOSER en plus cher et plus chiant à lire....pour découvrir ce que 99% des marocains savent déjà.....
 
Trop tard , il a fait étaler ce qu'il voulait ,Mohammed VI est toujours roi ,les Marocains hormis quelques uns se foutent éperdument de son altesse.Le soleil se lève et se couche toujours aux mêmes endroits ,faudra que son altesse trouve autre chose maintenant.:wazaa:
Il parait même que son livre ne sera pas censuré au bled ,finalement c'est une tempête dans un verre son billet de presse:rolleyes:
D
Quand sa relation avec l’actrice Julie Gayet avait été rendue publique, et que la question de sa compagne Valérie Trierweiler s’était posée, le président français François Hollande avait eu cette remarque pleine de sagesse : » Les affaires privées doivent se régler en privé…« . Cette parole s’applique parfaitement à Moulay Hicham. Oui, Votre Altesse, les affaires privées se règlent en privé !


Dans son livre, à paraître le 9 avril en France, « Journal d’un prince banni » (Grasset), Moulay Hicham se dit, donc, banni. Pourquoi ? Quand ? Et surtout par qui ? Est-ce officiel ? Est-ce superficiel ? Tout cela semble artificiel… J’ai lu les bonnes feuilles de cet ouvrage et, quelque part en moi, un malaise s’est installé. D’un côté, un roi qui essaie autant que faire se peut de faire du Maroc un pays qui ressemble à quelque chose, et qui peut certainement mieux faire, et de l’autre, un prince dit « rouge » qui tire à boulets rouges sur tout ce qui bouge, au Maroc du moins.


Dans ses nombreuses tribunes publiées dans la presse occidentale et parfois même orientale, Moulay Hicham nous avait habitués à des analyses profondes, dérangeantes certes pour certains dirigeants arabes, mais toujours pertinentes. Pourquoi ne pas se maintenir à cette posture de l’intellectuel qui décortique, qui critique, mais sans ne jamais dépasser le seuil critique ? Cette fois, ce seuil est pulvérisé, fracassé, piétiné. Jeter ainsi au public les affaires privées d’une famille, quand on appartient à cette famille, a quelque chose d’indécent. Une sorte de voyeurisme aussi rageur que vengeur. Un tel ouvrage – s’il fallait absolument qu’il soit écrit – aurait dû rester dans les tiroirs, pour une future recherche historique qui aurait expliqué comment fonctionnait le Maroc et le Makhzen sous Hassan II, puis sous Mohammed VI. Rester comme une contribution mais non comme une référence car, quoique l’on en dise, Moulay Hicham est membre de la famille royale, avec ses bons et ses mauvais côtés et donc son opinion ne peut être que subjective et orientée.


Ecrire ce livre maintenant, le publier à un moment où la donne géopolitique change, où le Conseil de Sécurité doit examiner l’affaire du Sahara, où les relations avec la France ne sont pas au beau fixe, où l’Algérie avec son brinquebalant président s’excite, où les lignes bougent au Golfe et où l’Afrique bouge… n’est certes donc pas innocent, ce qui ôte une grosse part de crédibilité au livre, et à son auteur.


Moulay Hicham ne fait pas une analyse, il avance au bulldozer, comme son interview sur le Monde du samedi 5 avril – un numéro qui n’a d’ailleurs pas été censuré au Maroc – et titrée « un rendez-vous raté avec l’histoire ». Comment peut-on parler d’histoire quand on est plongé dans l’actualité ? L’Histoire nécessite certains éléments fondamentaux, dont le principal est le temps écoulé entre les faits et leur analyse, et elle doit être écrite par des personnes qui n’y étaient pas impliquées ni parties prenantes, le mot prenant ayant ici également un sens matériel….


Ensuite, les attaques personnelles sont tellement nombreuses dans le livre qu’elles privent Moulay Hicham, et son travail, de toute autorité scientifique. Et pourtant, au Maroc comme ailleurs, rien n’étant parfait et tout étant perfectible, une analyse argumentée et étayée aurait été d’une grande utilité pour la compréhension du fonctionnement du Maroc.



Oui donc, les affaires privées doivent se régler en privé, et les éléments constitutifs d’un travail historique ne sont pas constitués chez le prince qui se dit banni mais qui risque de se trouver honni. Dommage !

http://www.panorapost.com/les-affai...ler-en-prive-votre-altesse-par-aziz-boucetta/
 
La première famille du maroc a un lien direct avec toutes les autres familles marocaines, c'est un devoir de comprendre le fonctionnement de notre pays.
Le livre de MH nous donne l'occasion de nourrir notre critique, pour certain c'est deja bien développé plur d'autre ca viendra.
Vive le maroc et vive le roi.
 
Je le trouve bien moi Moulay Hicham, alors certes ca ne plait pas à certains marocains qui sont habitués au discours aseptisé pro pro ultra pro systeme, mais le merite de ce prince est qu'il stimule la societe civile à repousser les limites que l'histoire a imposée. Et puis franchement je prefere des critique du systeme par un marocains plutot que par une ONG de bobos parisiens ou madrilenes.
 
le Hicham Alaoui a baissé le ton cette fois dans cette vidéo .il a été plus moderé , son arrogance a disparu .à force qu'à chaque fois qu'il est en face d'un journaliste ,il lui lance : vous voulez le pouvoir .
et il a même supprimé les 2 chapitres où il attaquait son cousin .
 
comme se demande tout un chacun :qu'est ce que ce prince,qu'on ne connait même pas , a apporté au Maroc ou aux marocains pour se permettre d'en parler .
 
le Hicham Alaoui a baissé le ton cette fois dans cette vidéo .il a été plus moderé , son arrogance a disparu .à force qu'à chaque fois qu'il est en face d'un journaliste ,il lui lance : vous voulez le pouvoir .
et il a même supprimé les 2 chapitres où il attaquait son cousin .

PTDRRR t'es son éditeur ? Ou bien tu l'as vu écrire son livre ou quoi ? :D
 
Ce hicham est avant tout un membre de ce makhzen ,il est possible qu'il joue à endormir les Marocains qui luttent contre le mépris et la tyrannnie ,le makhzen est fort dans le marketing politique !

D'ailleurs, ce type est l'un de grands ennemis de l'amazighité .
 
Il a brulé toutes ses cartes :)Parler de Hassan II ,il fallait qu'il le fasse de son vivant :D Les lecteurs ne sont pas **** ,ils analyseront, décortiqueront ,remettront les choses dans leur cadre ,se demanderont le pourquoi de cette publication.Le dit printemps arabe a été une foutaise ,qui y croit encore avec ce retour en arrière partout où il a frappé.Les grands de ce monde se sont faits duper comme des nuls ,ils ont montré qu'ils ne connaissent rien du monde dit arabe.Partout c'est la désolation et surtout la barbe longue :D
Gallek printemps arabe :eek:Toz amali :wazaa:une pensée pour notre amie @petitbijou ;)

printemps arabe?? :oh:

mon ami je vois que les bladinautes ont le sens de l'humour :D
 
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