Par AFP , le 07/02/2009
Les femmes algériennes sont désormais autorisées à transmettre leur nationalité à leurs enfants après la levée par l'Algérie de sa réserve sur un article de la Convention de 1979 sur l'élimination de toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes, selon un décret présidentiel. Cet article oblige les Etat signataires à accorder à la femme des droits égaux à ceux de l'homme en ce qui concerne la transmission de la nationalité à leurs enfants.
Le décret présidentiel publié samedi au Journal officiel lève cette réserve que l'Algérie avait émise en ratifiant le traité. "La levée de cette réserve nous réjouit. C'était frustrant d'être Algérienne et de ne pas avoir d'enfants algériens. La mesure va profiter aux enfants de beaucoup d'Algériennes mariées à des étrangers", a déclaré à l'AFP, la présidente de l'association de femmes Tharmwa Fatma N'soumer, Ourida Chouaki.
L'Algérie avait ratifié en 1996 avec cette réserve la Convention sur l'élimination de toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes qui a été adoptée le 18 décembre 1979 par l'Assemblée générale des Nations unies. Elle est entrée en vigueur en tant que traité international le 3 septembre 1981 après avoir été ratifiée par 20 pays.
Les femmes algériennes sont désormais autorisées à transmettre leur nationalité à leurs enfants après la levée par l'Algérie de sa réserve sur un article de la Convention de 1979 sur l'élimination de toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes, selon un décret présidentiel. Cet article oblige les Etat signataires à accorder à la femme des droits égaux à ceux de l'homme en ce qui concerne la transmission de la nationalité à leurs enfants.
Le décret présidentiel publié samedi au Journal officiel lève cette réserve que l'Algérie avait émise en ratifiant le traité. "La levée de cette réserve nous réjouit. C'était frustrant d'être Algérienne et de ne pas avoir d'enfants algériens. La mesure va profiter aux enfants de beaucoup d'Algériennes mariées à des étrangers", a déclaré à l'AFP, la présidente de l'association de femmes Tharmwa Fatma N'soumer, Ourida Chouaki.
L'Algérie avait ratifié en 1996 avec cette réserve la Convention sur l'élimination de toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes qui a été adoptée le 18 décembre 1979 par l'Assemblée générale des Nations unies. Elle est entrée en vigueur en tant que traité international le 3 septembre 1981 après avoir été ratifiée par 20 pays.