Les aliments qu'on ne mange pas peuvent aussi nous tuer

madalena

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Un décès sur cinq dans le monde est lié à une mauvaise alimentation.

En 2017, onze millions de personnes dans le monde sont décédées à cause de leur mauvaise alimentation, selon une nouvelle étude de Global Burden of Disease. Un chiffre plus élevé que les morts liées au tabac (huit millions de décès).

"Dans de nombreux pays, une mauvaise alimentation cause plus de décès que le tabagisme et l'hypertension artérielle", explique le professeur Ashkan Afshin, qui a mené cette étude à travers 195 pays avec une centaine d'autres chercheurs. Ils ont analysé des données étalées sur 27 ans, de 1990 à 2017.

Un manque de bons aliments
"Traditionnellement, quand on parle d'une alimentation saine, on se concentre sur les mauvais aliments à éviter", poursuit Ashkan Afshin sur le site de CNN. "Mais dans cette étude, nous démontrons qu'en fait une faible consommation d'aliments sains est plus dangereuse qu'un excès de mauvais aliments."

Selon les conclusions des chercheurs, un décès sur cinq est d'abord causé par un apport insuffisant en céréales complètes, une trop faible consommation de fruits et un régime trop salé, plutôt qu'un excès de graisses transformées, de boissons sucrées ou de viande rouge.

Signal d'alarme
"Cette étude est un signal d'alarme: à défaut d'adopter un régime sain, pour notre santé et pour l'environnement, nous n'irons pas très loin" avertit Francesco Branca, le directeur du département de nutrition de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), cité par Le Monde.

Comme l'explique la BBC, le sel augmente le risque de maladies cardiaques, tandis que les fruits, les légumes, les graines, et les céréales aident au contraire à nous protéger des maladies et du cancer.

Les fruits secs délaissés
Les aliments sains les plus délaissés dans la plupart des pays sont les fruits secs et les graines. "Les gens pensent que ce sont de petits paquets d'énergie qui vous feront grossir, alors qu'ils sont pleins de bon gras", indique la professeure Nita Forouhi. "L'autre problème est le coût."

Elle ajoute: "Le public peut faire des choix plus sains s'il est informé et dispose d'assez d'argent, mais si ce qui est vendu sur le marché en promo n'est pas bon pour la santé, ce message ne sert à rien. Des options moins chères et saines sont absolument nécessaires."


 
Du carnivore au carbivore, l'être humain consomme énormément de sucre, que ce soit du sucre raffiné, des sucres lents etc alors que c'est le gras qui doit prédominer, ensuite les légumes et ensuite les protéines mais on s'en rend compte uniquement quand on commence à arrêter le sucre.
 
Du carnivore au carbivore, l'être humain consomme énormément de sucre, que ce soit du sucre raffiné, des sucres lents etc alors que c'est le gras qui doit prédominer, ensuite les légumes et ensuite les protéines mais on s'en rend compte uniquement quand on commence à arrêter le sucre.

on sent le vecu 😁
 
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