Immédiatement après le rejet des eurodéputés de la prorogation de laccord de pêche entre le Maroc et lUE, des voix se sont soulevées en Espagne pour dénoncer la décision du Parlement européen. Mercredi, lagence Europa press a rapporté que le président de la fédération andalouse des associations de pêche (Faape), Pedro Maza, a considéré que ce vote était «très négatif» pour les intérêts du secteur. Une position jugée logique puisque sur les 119 chalutiers de lUE ayant le droit de pêcher dans les eaux atlantiques marocaines, une quarantaine serait dorigine andalouse. Pedro Maza sest également dit surpris de la demande de la plénière du PE à la Commission européenne dinitier des contacts avec le Maroc pour une éventuelle ratification dun nouvel accord de pêche. En plus de la position du président de la Faape, des armateurs réunis au sein de la Confédération espagnole de pêche (Cepesca) viennent de réclamer des aides à la Commission européenne pour les chalutiers affectés directement par la décision de la plénière du Parlement européen.
Dédommagement des armateurs
Jeudi, le président de la Cepesca, Javier Garat, a appelé Bruxelles à «assumer ses responsabilité» et à passer à la caisse : des dotations prélevées du Fonds européen de la pêche, sont prévues pour dédommager les armateurs touchés par la non-reconduction dun accord de pêche entre lUE et un pays tierce. Garat a assuré que le vote négatif des eurodéputés a créé «une insécurité juridique», et pour le Maroc et pour le secteur espagnol.
La presse espagnole rapporte que le président de la Cepesca a souligné que la Commissaire européenne de la pêche, Maria Damanaki, na pas défendu, lundi devant les eurodéputés, en tout cas pas avec la vigueur nécessaire la prorogation de laccord de pêche. Un protocole qui a bénéficié amplement aux Espagnols. Sur les 119 licences, Madrid comptait 99, alors que les autres étaient réparties entre lAllemagne, la Lituanie, la Létonie, la Pologne, lIrlande, la Grande-Bretagne, le Portugal, la France, les Pays-Bas et Italie.◆
Le Soir Echos
Dédommagement des armateurs
Jeudi, le président de la Cepesca, Javier Garat, a appelé Bruxelles à «assumer ses responsabilité» et à passer à la caisse : des dotations prélevées du Fonds européen de la pêche, sont prévues pour dédommager les armateurs touchés par la non-reconduction dun accord de pêche entre lUE et un pays tierce. Garat a assuré que le vote négatif des eurodéputés a créé «une insécurité juridique», et pour le Maroc et pour le secteur espagnol.
La presse espagnole rapporte que le président de la Cepesca a souligné que la Commissaire européenne de la pêche, Maria Damanaki, na pas défendu, lundi devant les eurodéputés, en tout cas pas avec la vigueur nécessaire la prorogation de laccord de pêche. Un protocole qui a bénéficié amplement aux Espagnols. Sur les 119 licences, Madrid comptait 99, alors que les autres étaient réparties entre lAllemagne, la Lituanie, la Létonie, la Pologne, lIrlande, la Grande-Bretagne, le Portugal, la France, les Pays-Bas et Italie.◆
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