Les banques françaises consolident leurs positions en Afrique du nord (Les Echos)
Paris, 11/08/09 - Le quotidien économique français +Les Echos+ met l'accent mardi sur la tendance des établissements bancaires de l'Hexagone à consolider leurs positions dans les pays d'Afrique du nord, l'enjeu étant de "fidéliser la clientèle étrangère en France et capter les milliards d'euros qui se dirigent annuellement vers ces pays".
Sous le titre "Flux internationaux: un enjeu de taille pour les banques françaises", le journal relève que l'Afrique du nord constitue depuis quelques années une "zone stratégique" pour le développement international de ces établissements, présents aussi bien au Maroc, en Algérie, en Tunisie et en Egypte.
L'enjeu de cette présence est double, selon la publication. "Il s'agit d'accompagner les populations étrangères résidant en France et capter le marché des transferts de fonds en direction de leurs pays d'origine", précise +Les Echos+.
En 2008, les transferts de fonds en provenance de France se sont élevés par exemple à 4,7 milliards d'euros en direction du Maroc, 1,5 milliard pour l'Algérie et 1,3 milliard pour la Tunisie, soit respectivement 9 pc, 1,6 pc et 4,9 pc de leur produit national brut, fait remarquer le journal.
Cette tendance s'explique également, selon le quotidien, par le souci des groupes français de "déployer sur place le modèle de banque universelle à travers la banque de détail mais aussi des services de banque privée, crédit à la consommation ou banque de financement et d'investissement".
Parmi les populations visées figurent ainsi les étudiants poursuivant leurs études en France (ouverture de compte, délivrance de caution bancaire de loyer etc.) et les seniors français désireux de s'installer au Maroc pour leur retraite (services immobiliers).
+Les Echos+ fait observer toutefois que dans les pays où le taux de bancarisation est très disparate (variant de 5 à 50 pc selon que l'on est en milieu urbain ou rural), les banques françaises se trouvent directement en concurrence avec les sociétés de transfert de fonds, qui grâce à la directive européenne pour les services de paiement, peuvent désormais offrir une palette élargie de services. http://www.map.ma/fr/sections/economie/les_banques_francais/view
Paris, 11/08/09 - Le quotidien économique français +Les Echos+ met l'accent mardi sur la tendance des établissements bancaires de l'Hexagone à consolider leurs positions dans les pays d'Afrique du nord, l'enjeu étant de "fidéliser la clientèle étrangère en France et capter les milliards d'euros qui se dirigent annuellement vers ces pays".
Sous le titre "Flux internationaux: un enjeu de taille pour les banques françaises", le journal relève que l'Afrique du nord constitue depuis quelques années une "zone stratégique" pour le développement international de ces établissements, présents aussi bien au Maroc, en Algérie, en Tunisie et en Egypte.
L'enjeu de cette présence est double, selon la publication. "Il s'agit d'accompagner les populations étrangères résidant en France et capter le marché des transferts de fonds en direction de leurs pays d'origine", précise +Les Echos+.
En 2008, les transferts de fonds en provenance de France se sont élevés par exemple à 4,7 milliards d'euros en direction du Maroc, 1,5 milliard pour l'Algérie et 1,3 milliard pour la Tunisie, soit respectivement 9 pc, 1,6 pc et 4,9 pc de leur produit national brut, fait remarquer le journal.
Cette tendance s'explique également, selon le quotidien, par le souci des groupes français de "déployer sur place le modèle de banque universelle à travers la banque de détail mais aussi des services de banque privée, crédit à la consommation ou banque de financement et d'investissement".
Parmi les populations visées figurent ainsi les étudiants poursuivant leurs études en France (ouverture de compte, délivrance de caution bancaire de loyer etc.) et les seniors français désireux de s'installer au Maroc pour leur retraite (services immobiliers).
+Les Echos+ fait observer toutefois que dans les pays où le taux de bancarisation est très disparate (variant de 5 à 50 pc selon que l'on est en milieu urbain ou rural), les banques françaises se trouvent directement en concurrence avec les sociétés de transfert de fonds, qui grâce à la directive européenne pour les services de paiement, peuvent désormais offrir une palette élargie de services. http://www.map.ma/fr/sections/economie/les_banques_francais/view