Cest maintenant confirmé : les cheveux blonds ne sont pas apparus une fois dans lévolution humaine, mais bien deux fois séparément. Une équipe internationale de chercheurs vient en effet didentifier un gène unique qui explique pourquoi entre 5 et 10 % de la population des îles Salomon, au nord-est de lAustralie, ont eux aussi les cheveux blonds. La trouvaille a été publiée dans Science.
Bien des hypothèses avaient été avancées jusquici pour expliquer pourquoi cette couleur de cheveux, généralement associée à une peau très pâle, était présente dans ces îles dont les habitants sont très basanés : exposition au Soleil, au sel de la mer, alimentation très riche en poisson, et bien sûr, mélange avec les colons européens. Toutes sont maintenant infirmées par la comparaison des gènes de 43 Salomonais blonds et 42 de leur compatriotes foncés. Cest une mutation (récessive) sur un seul gène, TYRP1, connu pour influencer la pigmentation, qui diminue chez les porteurs la quantité de mélanine (un pigment brun-noir) dans les cheveux, écrivent les auteurs menés par le généticien de Stanford Emear Kenny.
Et comme ce gène ne fait pas partie du groupe de gènes qui blondissent certains Européens, il faut conclure que cette caractéristique a évolué indépendamment deux fois dans lhistoire de lhumanité.
http://blogues.lapresse.ca/sciences/2012/05/04/les-belles-blondes-de-loceanie /
l article de Nature
http://www.nature.com/news/blonde-hair-evolved-more-than-once-1.10587
Bien des hypothèses avaient été avancées jusquici pour expliquer pourquoi cette couleur de cheveux, généralement associée à une peau très pâle, était présente dans ces îles dont les habitants sont très basanés : exposition au Soleil, au sel de la mer, alimentation très riche en poisson, et bien sûr, mélange avec les colons européens. Toutes sont maintenant infirmées par la comparaison des gènes de 43 Salomonais blonds et 42 de leur compatriotes foncés. Cest une mutation (récessive) sur un seul gène, TYRP1, connu pour influencer la pigmentation, qui diminue chez les porteurs la quantité de mélanine (un pigment brun-noir) dans les cheveux, écrivent les auteurs menés par le généticien de Stanford Emear Kenny.
Et comme ce gène ne fait pas partie du groupe de gènes qui blondissent certains Européens, il faut conclure que cette caractéristique a évolué indépendamment deux fois dans lhistoire de lhumanité.
http://blogues.lapresse.ca/sciences/2012/05/04/les-belles-blondes-de-loceanie /
l article de Nature
http://www.nature.com/news/blonde-hair-evolved-more-than-once-1.10587