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VIB
Les résultats en demi-teinte de la dernière émission obligataire de l'Italie cette année n'ont pas convaincu les marchés. Les places du Continent évoluent proche de l'équilibre, dans un volume d'échanges très réduit. L'euro chute sous 1,29 dollar.
La tendance reste fragile sur les places boursières, ce jeudi 29 décembre, sur fond d'inquiétudes persistantes concernant la zone euro, dans un marché qui fonctionne au ralenti pour cette avant-dernière séance de l'année.
A 13h, la Bourse de Paris remonte de 0,14% à 3.075 points. A Londres, l'indice Footsie progresse de 0,16%. A Francfort, le Dax gagne 0,32%. La Bourse de Milan est stable (-0,01%).
Les investisseurs attendaient avec grand intérêt les résultats de la dernière émission obligataire de l'année de l'Italie. Ils restent partagés après leur publication. Rome a réussi à lever pour un total de 7 milliards d'euros de papier à moyen et long termes -à peu près au milieu de l'objectif qui allait de cinq à 8,5 milliards. Les rendements sont en baisse comparé aux émissions précédentes similaires. Mais le taux de près de 7% (6,98%) payé pour les titres à dix ans reste très onéreux et est considéré intenable pour le pays s'il veut continuer à se refinancer sur les marchés.
Dans la journée de mercredi, l'Italie était parvenue à placer sa dette avec des échéances de court terme, à des taux bien inférieurs à ceux de la dernière fois. L'opération de ce jeudi s'est donc révélée plus compliquée pour le pays. Daniel Gravier chez XTB France estime certes que« la probabilité que survienne un réel problème en Italie l'année prochaine semble aujourd'hui bien moindre que celle qui prévalait quelques mois auparavant. » Mais François Duhen chez CM-CIC Securities prévient que ces « dernières levées de dettes souveraines ne sont qu'un apéritif avant l'indigestion potentielle en 2012. »
Du côté du gouvernement italien, le chef Mario Monti qui s'exprimait lors de sa conférence de presse de fin d'année, a jugé ces émissions obligataires «plutôt encourageantes», tout en reconnaissant que «les turbulences financières ne peuvent pas être considérées comme terminées». «Il s'agit surtout de problèmes à caractère européen auxquels il faut donner une réponse commune, solidaire et convaincue», a t-il affirmé.
L'euro touche un plus bas depuis septembre 2010
En réaction à ces résultats mitigés des adjudications italiennes, l'euro a glissé à la mi-séance au plus bas de l'année face au dollar à 1,2858, retrouvant ses niveaux de septembre 2010. La monnaie unique s'est s'enfoncée mercredi sous le seuil de 1,30 dollar, puis jeudi sous celui de 1,29 dollar, dans un volume d'échanges faible qui exacerbe les fluctuations selon les analystes.
A 13h, l'euro valait 1,2870 dollar (-0,52%). La devise européenne s'inscrit en outre au plus bas depuis dix ans face au yen.
A la Bourse de New York, les contrats à terme sur les grands indices progressent modérément, entre 0,15% et 0,20%. Mercredi, le Dow Jones a perdu 1,14% et le Nasdaq 1,34%.
http://www.lesechos.fr/entreprises-...ones-l-euro-au-plus-bas-de-l-annee-268922.php
La tendance reste fragile sur les places boursières, ce jeudi 29 décembre, sur fond d'inquiétudes persistantes concernant la zone euro, dans un marché qui fonctionne au ralenti pour cette avant-dernière séance de l'année.
A 13h, la Bourse de Paris remonte de 0,14% à 3.075 points. A Londres, l'indice Footsie progresse de 0,16%. A Francfort, le Dax gagne 0,32%. La Bourse de Milan est stable (-0,01%).
Les investisseurs attendaient avec grand intérêt les résultats de la dernière émission obligataire de l'année de l'Italie. Ils restent partagés après leur publication. Rome a réussi à lever pour un total de 7 milliards d'euros de papier à moyen et long termes -à peu près au milieu de l'objectif qui allait de cinq à 8,5 milliards. Les rendements sont en baisse comparé aux émissions précédentes similaires. Mais le taux de près de 7% (6,98%) payé pour les titres à dix ans reste très onéreux et est considéré intenable pour le pays s'il veut continuer à se refinancer sur les marchés.
Dans la journée de mercredi, l'Italie était parvenue à placer sa dette avec des échéances de court terme, à des taux bien inférieurs à ceux de la dernière fois. L'opération de ce jeudi s'est donc révélée plus compliquée pour le pays. Daniel Gravier chez XTB France estime certes que« la probabilité que survienne un réel problème en Italie l'année prochaine semble aujourd'hui bien moindre que celle qui prévalait quelques mois auparavant. » Mais François Duhen chez CM-CIC Securities prévient que ces « dernières levées de dettes souveraines ne sont qu'un apéritif avant l'indigestion potentielle en 2012. »
Du côté du gouvernement italien, le chef Mario Monti qui s'exprimait lors de sa conférence de presse de fin d'année, a jugé ces émissions obligataires «plutôt encourageantes», tout en reconnaissant que «les turbulences financières ne peuvent pas être considérées comme terminées». «Il s'agit surtout de problèmes à caractère européen auxquels il faut donner une réponse commune, solidaire et convaincue», a t-il affirmé.
L'euro touche un plus bas depuis septembre 2010
En réaction à ces résultats mitigés des adjudications italiennes, l'euro a glissé à la mi-séance au plus bas de l'année face au dollar à 1,2858, retrouvant ses niveaux de septembre 2010. La monnaie unique s'est s'enfoncée mercredi sous le seuil de 1,30 dollar, puis jeudi sous celui de 1,29 dollar, dans un volume d'échanges faible qui exacerbe les fluctuations selon les analystes.
A 13h, l'euro valait 1,2870 dollar (-0,52%). La devise européenne s'inscrit en outre au plus bas depuis dix ans face au yen.
A la Bourse de New York, les contrats à terme sur les grands indices progressent modérément, entre 0,15% et 0,20%. Mercredi, le Dow Jones a perdu 1,14% et le Nasdaq 1,34%.
http://www.lesechos.fr/entreprises-...ones-l-euro-au-plus-bas-de-l-annee-268922.php