"C'est en larmes qu'ils abandonnent aujourd'hui leur maison pour chercher la sécurité. Quelques familles musulmanes ont également quitté la ville. Impuissants et terrés chez eux depuis plusieurs jours, les habitants du quartier de Boustane al Diwane, chrétiens et musulmans, ont vu leurs maisons endommagées, saccagées ou détruites"
Selon cette institution qui soutient l'action des évêques et des prêtres d'une douzaine d'Eglises orientales catholiques et de plus de 60 congrégations religieuses dans les domaines de l'éducation, des soins, de l'aide sociale et de l'action pastorale, les chrétiens de Syrie vivent dans la peur. Les combats qui opposent l'armée et les forces de sécurité officielles aux insurgés armés causent des dégâts considérables, n'épargnant pas les lieux de culte.
"L'église grecque-melkite Notre-Dame de la Paix a été touchée et ses vitraux ont été cassés. Dans le même quartier, les écoles grecque orthodoxe et de Raidd Kouzham ont été endommagées".
Ces derniers jours, les affrontements ont fait plusieurs morts parmi les civils et les militaires et de nombreux dégâts dans le quartier de Boustane al Diwane.
Les quelque deux millions de chrétiens syriens (8% à 10% de la population) sont partagés entre le désir que le régime autoritaire de Bachar el-Assad s'ouvre et se démocratise, et la peur de partager le sort de la communauté chrétienne d'Irak, décimée depuis l'invasion américaine de 2003 et la chute de Saddam Hussein.
Depuis plus de 40 ans, les chrétiens syriens sont protégés par le pouvoir dominé par la communauté alaouite, précise Joseph Maïla, expert en relations internationales et spécialiste du Moyen-Orient.
Actuel directeur de la Direction de la prospective, rattaché au Ministère français des Affaires étrangères et européennes, il déclarait l'été dernier dans une interview à l'hebdomadaire catholique français "Pèlerin" que les chrétiens avaient peur que le départ de Bachar el-Assad leur fasse perdre la stabilité dont ils jouissent. "Plus que les autres communautés, ils se posent la question de leur avenir, en cas d'un changement de régime".
Selon les sources de l’Œuvre d’Orient, les 30 % de chrétiens restés dans cette partie de la ville ont du se résoudre à partir.
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http://www.cath.ch/detail/les-chrétiens-fuient-homs-et-craignent-pour-leur-avenir-en-syrie
Selon cette institution qui soutient l'action des évêques et des prêtres d'une douzaine d'Eglises orientales catholiques et de plus de 60 congrégations religieuses dans les domaines de l'éducation, des soins, de l'aide sociale et de l'action pastorale, les chrétiens de Syrie vivent dans la peur. Les combats qui opposent l'armée et les forces de sécurité officielles aux insurgés armés causent des dégâts considérables, n'épargnant pas les lieux de culte.
"L'église grecque-melkite Notre-Dame de la Paix a été touchée et ses vitraux ont été cassés. Dans le même quartier, les écoles grecque orthodoxe et de Raidd Kouzham ont été endommagées".
Ces derniers jours, les affrontements ont fait plusieurs morts parmi les civils et les militaires et de nombreux dégâts dans le quartier de Boustane al Diwane.
Les quelque deux millions de chrétiens syriens (8% à 10% de la population) sont partagés entre le désir que le régime autoritaire de Bachar el-Assad s'ouvre et se démocratise, et la peur de partager le sort de la communauté chrétienne d'Irak, décimée depuis l'invasion américaine de 2003 et la chute de Saddam Hussein.
Depuis plus de 40 ans, les chrétiens syriens sont protégés par le pouvoir dominé par la communauté alaouite, précise Joseph Maïla, expert en relations internationales et spécialiste du Moyen-Orient.
Actuel directeur de la Direction de la prospective, rattaché au Ministère français des Affaires étrangères et européennes, il déclarait l'été dernier dans une interview à l'hebdomadaire catholique français "Pèlerin" que les chrétiens avaient peur que le départ de Bachar el-Assad leur fasse perdre la stabilité dont ils jouissent. "Plus que les autres communautés, ils se posent la question de leur avenir, en cas d'un changement de régime".
Selon les sources de l’Œuvre d’Orient, les 30 % de chrétiens restés dans cette partie de la ville ont du se résoudre à partir.
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