Ce blocus se manifeste par des restrictions strictes sur l'accès des biens et des personnes. L'Etat israélien l'a mis en place après la prise de pouvoir du Hamas à Gaza en juin 2007. A cette époque, l'Egypte avait également fermé le poste frontière de Rafah, ne l'ouvrant qu'en de rares occasions. Mardi, le président égyptien, Hosni Moubarak, a décidé de rouvrir ce point de passage, le seul qui ne soit pas entièrement contrôlé par Israël.
DE FORTES RESTRICTIONS POUR LES HUMANITAIRES
En pratique, les travailleurs humanitaires désirant transiter par le poste-frontière d'Erez, principal point de passage entre Israël et la bande de Gaza, doivent posséder un permis des autorités israéliennes. Dans un rapport publié le 27 mai, le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (BCAH) de l'ONU dénonce les entraves à l'action humanitaire que représente ce processus et réclame une levée complète du blocus.
Selon ce rapport, les autorités accordent environ 80 % des demandes du personnel résidant à Gaza et désirant se rendre en Israël. Le permis se double d'un interrogatoire par les autorités israéliennes au moment de la sortie. Mais les restrictions sont beaucoup plus fortes pour les humanitaires désirant se rendre à Gaza depuis Israël : seule la moitié des demandes reçoivent actuellement une réponse favorable. D'après le BCAH, très peu sont aujourd'hui présentées en raison des multiples rejets.
La procédure se complique encore pour les humanitaires de nationalité étrangère, dont les demandes doivent être validées au moins 24 heures à l'avance. Enfin, les visas accordés pour les ONG non enregistrées auprès du ministère israélien des affaires sociales n'offrent aucune garantie pour le retour vers Israël après l'entrée dans la bande de Gaza.
DE FORTES RESTRICTIONS POUR LES HUMANITAIRES
En pratique, les travailleurs humanitaires désirant transiter par le poste-frontière d'Erez, principal point de passage entre Israël et la bande de Gaza, doivent posséder un permis des autorités israéliennes. Dans un rapport publié le 27 mai, le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (BCAH) de l'ONU dénonce les entraves à l'action humanitaire que représente ce processus et réclame une levée complète du blocus.
Selon ce rapport, les autorités accordent environ 80 % des demandes du personnel résidant à Gaza et désirant se rendre en Israël. Le permis se double d'un interrogatoire par les autorités israéliennes au moment de la sortie. Mais les restrictions sont beaucoup plus fortes pour les humanitaires désirant se rendre à Gaza depuis Israël : seule la moitié des demandes reçoivent actuellement une réponse favorable. D'après le BCAH, très peu sont aujourd'hui présentées en raison des multiples rejets.
La procédure se complique encore pour les humanitaires de nationalité étrangère, dont les demandes doivent être validées au moins 24 heures à l'avance. Enfin, les visas accordés pour les ONG non enregistrées auprès du ministère israélien des affaires sociales n'offrent aucune garantie pour le retour vers Israël après l'entrée dans la bande de Gaza.