Le soir du Vendredi 5 Mai 2017 à minuit, se terminait officiellement la campagne de la présidentielle. À 20h, soit deux heures avant, histoire de s’assurer que les intéressés ne pourraient pas répondre officiellement, les correspondances privées de l’équipe de campagne de Macron ont été diffusées sur le net après avoir été piratées. Il est normal que des correspondances privées ne soient pas publiques, mais pour pas mal de neuneu(e)s, il semble que privée = pas public, donc = suspect (*). De grosses quantités de fichiers vont être passés au crible en espérant y trouver quelque chose de louche à se mettre sous la dent. Pour l’instant, ceux qui se sont rués dessus ont fait choux blanc, ils n’ont trouvé que des banalités.
Je reviens quand‑même sur le privée = pas public = suspect qui semble être l’interprétation immédiate faites par un bon nombre de gens. On l’avait déjà vu à l’œuvre avec les correspondances privées de scientifiques étudiant le réchauffement climatique. Des correspondances privées, donc jugées suspectes pour cette seules raison, jetées en pâture à des gens qui s’imaginaient qu’ils devaient obligatoirement y trouver quelque chose de croustillant ou de scandaleux, et qui ont interprété ces correspondances sans le contexte ou les connaissances requises. S’en était suivi des débats stériles sans fins.
Ne serait‑il pas temps d’expliquer à certaines personnes, à l’aide de condamnation s’il le faut, qu’avoir des correspondances privées est un droit ? Ou alors il suffit d’être une personalité publique pour automatiquement se voir nier le droit aux correspondances privées sous peine d’être automatiquement suspect ?
Dans l’affaire, je ne dis pas bravo à Wikileaks qui ne respecte rien. Plus irresponsables que héros.
(*) Pour le détail de l’affaire inspirant l’ouverture de ce sujet, voir : Des milliers d'emails de l'équipe de campagne de Macron piratés (lexpress.fr), 6 Mai 2017.
Je reviens quand‑même sur le privée = pas public = suspect qui semble être l’interprétation immédiate faites par un bon nombre de gens. On l’avait déjà vu à l’œuvre avec les correspondances privées de scientifiques étudiant le réchauffement climatique. Des correspondances privées, donc jugées suspectes pour cette seules raison, jetées en pâture à des gens qui s’imaginaient qu’ils devaient obligatoirement y trouver quelque chose de croustillant ou de scandaleux, et qui ont interprété ces correspondances sans le contexte ou les connaissances requises. S’en était suivi des débats stériles sans fins.
Ne serait‑il pas temps d’expliquer à certaines personnes, à l’aide de condamnation s’il le faut, qu’avoir des correspondances privées est un droit ? Ou alors il suffit d’être une personalité publique pour automatiquement se voir nier le droit aux correspondances privées sous peine d’être automatiquement suspect ?
Dans l’affaire, je ne dis pas bravo à Wikileaks qui ne respecte rien. Plus irresponsables que héros.
(*) Pour le détail de l’affaire inspirant l’ouverture de ce sujet, voir : Des milliers d'emails de l'équipe de campagne de Macron piratés (lexpress.fr), 6 Mai 2017.
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