Réservez votre baby-sitter pour la semaine prochaine! Crèches, jardins denfants, haltes garderies
Le fonctionnement des lieux municipaux daccueil de la petite enfance risque dêtre très perturbé de mardi à vendredi. Vos enfants ne seront pas forcément accueillis le matin comme à laccoutumée. Mais impossible de connaître dès à présent les établissements qui seront fermés.
En cause, une grève dans le secteur de la petite enfance municipale, lancée par six syndicats (CFDT, CFTC, CGT, Supap, UCP et Unsa).
Alors que des discussions sont en cours entre la mairie et des représentants du personnel depuis la mi-mars, notamment sur les conditions de travail, les syndicats veulent activer les choses. Avec, comme indiqué dans leur tract, une stratégie claire pour cette semaine de mobilisation : « Perturber durablement le fonctionnement des établissements », afin de « créer un rapport de force pour gagner ». « Les personnels sont très fatigués. Il nous est impossible de travailler dans ces conditions, nous sommes obligés de pallier au quotidien le manque deffectif, explique Françoise Riou, une porte-parole de lintersyndicale. Nous réclamons la création dun volant de remplacement équivalent à deux personnes par établissement et le remplacement de la prime dassiduité par une prime forfaitaire de 1500 par an. »
A la mairie de Paris, on rappelle le problème que pose le secteur de la petite enfance : « Ouverture de nombreuses crèches (4 500 places entre 2008 et 2014), difficultés de recrutement (935 personnes embauchées en 2010), fort absentéisme » Identifiés, les problèmes font lobjet de discussions depuis quelques semaines. « Nous avons des rendez-vous thématiques tous les quinze jours depuis la mi-mars sur la rémunération, la gestion des remplacements, le logement et le parcours de formation des agents. Les négociations doivent avoir lieu en juin, rappelle-t-on. Nous avons respecté nos engagements. On regrette que cela se passe ainsi. »
Le Parisien
En cause, une grève dans le secteur de la petite enfance municipale, lancée par six syndicats (CFDT, CFTC, CGT, Supap, UCP et Unsa).
Alors que des discussions sont en cours entre la mairie et des représentants du personnel depuis la mi-mars, notamment sur les conditions de travail, les syndicats veulent activer les choses. Avec, comme indiqué dans leur tract, une stratégie claire pour cette semaine de mobilisation : « Perturber durablement le fonctionnement des établissements », afin de « créer un rapport de force pour gagner ». « Les personnels sont très fatigués. Il nous est impossible de travailler dans ces conditions, nous sommes obligés de pallier au quotidien le manque deffectif, explique Françoise Riou, une porte-parole de lintersyndicale. Nous réclamons la création dun volant de remplacement équivalent à deux personnes par établissement et le remplacement de la prime dassiduité par une prime forfaitaire de 1500 par an. »
A la mairie de Paris, on rappelle le problème que pose le secteur de la petite enfance : « Ouverture de nombreuses crèches (4 500 places entre 2008 et 2014), difficultés de recrutement (935 personnes embauchées en 2010), fort absentéisme » Identifiés, les problèmes font lobjet de discussions depuis quelques semaines. « Nous avons des rendez-vous thématiques tous les quinze jours depuis la mi-mars sur la rémunération, la gestion des remplacements, le logement et le parcours de formation des agents. Les négociations doivent avoir lieu en juin, rappelle-t-on. Nous avons respecté nos engagements. On regrette que cela se passe ainsi. »
Le Parisien